Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nous assistons actuellement à une campagne menée pour sensibiliser l’opinion publique internationale et surtout africaine contre les exactions à l’encontre des enfants jugés sorciers dans leurs familles et jetés à la rue; entrainant inévitablement une augmentation incroyable de shégué (enfant de la rue sans éducation), ces enfants délaissés et voués à eux-mêmes au risque d’être des proies de réseaux obscurs tels que la prostitution en Afrique et maintenant… en Angleterre. Où une nouvelle information provenant du site Metropolitan Police vient de tomber.

Accusés d’être à l’origine des malheurs ou décès dans leurs familles, des enfants seraient abandonnés et exclus de leurs foyers.
Hélas, ce vice propre à l’Afrique dépasse à présent les frontières pour s’installer… à Londres. Quelle Honte !
En opposition à ces terribles méfaits, la police londonienne annonça la création d’un service spécialisé pour venir en aide à ces enfants. Et répond, par la voie de la justice et par sa législation, aux préjudices spirituels et occultes que subissent ces âmes inconscientes. Quelle ironie!

“Une mère qui croyait son enfant possédé a notamment mordu et étranglé ce dernier. D’autres parents ont mis à la porte leur progéniture, qui a dû être prise en charge par les services sociaux” , souligne le commissaire Terry Sharpe de Project Violet.

En effet, Project Violet est cette nouvelle unité de police créée à Londres. Elle a pour fonction de combattre toute maltraitance des enfants, liée à la foi ou à la croyance, pouvant aller jusqu’à l’homicide dans le pire des cas. Ces exactions seraient en forte augmentation. “46 cas liés à de la sorcellerie en 2014”, le double l’an dernier.
Tout naturellement, s’incrustent les détracteurs des églises évangéliques Africaines et cette fois pour des raisons valables. L’association “Africans Unite Against Child Abuse” accuse les pasteurs de développer ce phénomène en créant la zizanie au sein des foyers se disant victimes de sorcellerie d’un de leurs proches. Ces révérends fourbes reçoivent la révélation de l’enfant sorcier, puis exigeraient par la suite une somme d’argent conséquente pour procéder à sa séance de délivrance. Cependant, un porte-parole du gouvernement britannique, non insensible à ces pratiques, s’est exprimé sur le journal Evening Standard en ces termes: “Les responsables vont être accusés et poursuivis de la même façon que tous les gens qui blessent ou tuent des enfants”.

Dans un monde occidental où la religion a de moins en moins d’autorité, où est prôné le sens du travail, de la famille type soit un couple et leurs enfants avec un animal de compagnie au pied de la porte, mais également l’amour du progrès technique, technologique, médical, social, artistique; les croyances Africaines et ces exactions toutes aussi puériles que criminelles, ne cessent de confirmer le regard méprisant que les nations portent sur ce continent. Un peuple d’un autre temps? Oui, d’un autre temps car selon des chercheurs, l’Afrique, d’antan puissante et souveraine, aurait hélas plus de 80 ans de retard à rattraper pour arriver à la stature des pays et continents dits développés. Ce retard très significatif se témoignerait-il ainsi au niveau spirituel ? Et intellectuel? “La sorcellerie n’a pas de frontière!” me direz-vous. La mentalité africaine; pourtant connue pour ses valeurs très portées sur les liens de la famille, mais hélas, culturellement animiste et respectueuse des traditions ancestrales; même lorsque celles-ci sont complètement incompatibles, déphasées à notre ère, et finissent par être nuisibles. Cette mentalité devrait avoir des frontières… Normalement ! Voire, ne plus exister, ni en Afrique, ni ailleurs! Elle n’est évidemment pas favorable à l’intégration d’une personne voulant s’émanciper dans une ville occidentale ou occidentalisée. Elle paraît encore moins bénéfique et fructueuse lorsque l’on désire vivre toutes les promesses du Seigneur, et les merveilles d’une nouvelle vie en Jésus-Christ.
En sorte que, pour un esprit cartésien, ou un fervent croyant, maltraiter et abandonner son enfant car il serait sorcier, conscient ou inconscient, semble être de la folie.
“Jésus leur dit: Je voyais Satan tomber du ciel comme un éclair. Voici, je vous ai donné le pouvoir de marcher sur les serpents et les scorpions, et sur toute la puissance de l'ennemi; et rien ne pourra vous nuire” [Luc 10 v.18-19]
En connaissance du pouvoir du nom de Jésus-Christ, nous ne pouvons que dénoncer ces pratiques. Surtout lorsque celles-ci sont comptées dans des foyers soi-disant en Christ.

L’initiative de créer cette unité pour attaquer les oeuvres démoniaques de ces familles en proie à la folie ou l’hystérie, et cela, à l’aube où ces exactions s’enracinent à Londres, est à saluer. Si l’Afrique ne souhaite que peu entreprendre pour l’avenir de sa descendance, attendant que l’Occident vienne encore une fois faire un boulot qu’ils sont en mesure de réaliser, l’Angleterre entre en offensive pour sauver ces jeunes âmes assurant la pérennité et le succès de sa nation qui d’ailleurs au passage, ne souffrirait guère de sa séparation avec l’Europe.

Il faut le dire, la République Démocratique du Congo, pays où ces atrocités à l’égard des enfants sorciers ont dépassé les limites du soutenable, ne semble être affectée par cela ni par la crainte d’appauvrir en savoir, en pouvoir et en créativité l’avenir du pays, assurant ainsi son échec et son pauvre rang de suiveur et d’éternel assisté à l’échelle internationale. Pourtant c’est aux nations concernées d’éduquer leurs citoyens et déraciner ces idéologies médiévales. N’y a-t-il aucune différence entre une personne jugée de sorcier, brulée sur un bucher et un enfant accusé de pratiques obscures maltraité, dont l’avenir est à présent incertain ou la vie arrachée? L’histoire s’est juste répétée.

“La folie est attachée au cœur de l'enfant, la verge de la correction l'éloignera de lui” [Proverbes 22 v15]. La Bible regorge de versets concernant l’éducation d’un enfant. À savoir, le pouvoir de la parole de Dieu apportant restauration et résurrection par sa nature suprême et divine, est incomparable aux puissances faillibles et ténébreuses, si du moins, les familles atteintes décident de s’accrocher au Seigneur puis abandonner cet intérêt culturel, pour la sorcellerie.
À nous, peuple en Christ, d’intercéder fermement pour que s’établisse son règne dans ces nations africaines premièrement et sur toute la terre. Que l’Eternel daigne dans sa prescience renouveler l’intelligence de ces dirigeants et leur accorder davantage de compassion et de responsabilité.

La Rédaction

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