Le pasteur iranien Saeed Abedini enfin libéré

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« […] La prière fervente du juste a une grande efficacité. » Jacques 5:16
Alors que s’accumulent les nouvelles d’attentats, de drame et de décès dans tout le globe, voici qu’une nouvelle, publiée par le Journal Chrétien vient inonder de joie le corps du Christ.
En effet, grâce au soutien spirituel de nombreux croyants éparpillés sur le globe, un scénario inattendu mais tant espéré vint à se produire, par la grâce de Dieu, mais avec dur labeur.
Quatre Américains dont un pasteur Irano-Américain furent libérés ou plutôt échangés contre des prisonniers Iraniens en captivité aux Etats-Unis. Ils sont à ce jour, en sécurité dans un centre militaire américain de l’Iran.

« Je parlais avec Saeed Abedini à partir de l’Allemagne aujourd’hui, et je sais qu’il apprécie les prières de tout le monde. Lui et les autres otages qui ont été libérés se trouvent actuellement dans un centre militaire américain, et aucune proposition ne leur a été faite quant à leur départ d’Iran. Continuez à le porter, lui et sa famille, ainsi que les autres otages, dans vos prières », déclara le président de l’organisation chrétienne Billy Graham Evangelistic Association, Franklin Graham, qui fit preuve d’un soutien et d’une assistance infaillible à l’égard de la famille du serviteur de Dieu.

L’ex-musulman converti au christianisme en l’an 2000 grâce au missionnaire Chuck Smith, qui avait implanté son ministère Calvary Chapel dans le monde entier, dont l’Iran, recevra l’appel pastoral et y sera consacré en 2005. Après l’arrivée au pouvoir, en 2005, de Mahmoud Ahmadinejad, un conservateur islamique, lui et son épouse Irano-Américaine, Naghmed Abedini, quitte l’Iran pour s’installer aux Etats-Unis. Cependant, brûlé par le besoin d’apporter l’évangile dans son pays, le pasteur iranien, effectue plusieurs allers-retours entre son pays et les Etats-Unis. Il fut arrêté une première fois par les autorités, l’accusant de causer des troubles dans les foyers. Le pasteur toquait de maison en maison pour apporter l’évangile et entretenait un réseau d’églises de maison, pour permettre aux chrétiens d’Iran de se rassembler et aux nouveau-nés en Christ de trouver un lieu de prière, et cela depuis dix bonnes années. Un travail titanesque dans un pays aussi radical que l’Iran. Entre les mains des autorités, un compromit fut néanmoins signé, lui interdisant de continuer ses activités. Le pasteur y voit là un accord lui permettant d’œuvrer autrement dans l’évangélisation de l’Iran. C’est donc via des projets humanitaires et ministériels que l’homme de Dieu eut la possibilité de se rendre encore et encore en Iran, où il créa un orphelinat.

Quand tu vis un cauchemar, aucune religion dans le monde ne peut t’aider. Seule une relation intime avec le créateur peut donner la paix surnaturelle et la force qui soutient notre famille aujourd’hui. Et cette relation n’est possible que par l’acceptation du prix immense que Jésus-Christ a payé à la croix.

Et pourtant sans motif d’inculpation au préalable, l’homme de Dieu fut une nouvelle fois arrêté en 2012, puis condamné à 8 ans d’emprisonnement. Une catastrophe pour ce chrétien dont les jours ne peuvent être qu’en danger dans cette prison de Téhéran, mis en isolement comme de nombreux prisonniers étrangers, qui seraient sortis de la prison, dans un état chaotique. Père de deux jeunes enfants, le pasteur voit son épouse devenir une farouche militante, secouant le gouvernement américain pour sa libération et autres prisonniers américains. Dans son combat, elle lance des appels de soutien à la prière à travers le monde pour le sort de ces prisonniers américains, parcourt le monde pour dénoncer l’arrestation abusive de son époux pour motif de sa foi. Une épreuve difficile pour cette femme qui se dit être la preuve d’une famille déchirée mais solide en Christ. « Save Saeed », slogan d’une compagne née pour exiger la libération du pasteur Saeed Abedini, regroupant plus d’un million de personnes.

Jésus était au milieu d’eux. Il est le quatrième homme dans la fournaise. Au milieu de la fournaise ardente, Jesus n’a pas abandonné ses enfants. Pendant les trois dernières années, Jésus était avec nous dans la fournaise, et même que le feu fut chauffé sept fois plus que d’habitude. Il a séché toutes les larmes et nous a donné la force de supporter.

Dans le trouble, suite aux prières de nombreux de croyants du monde entier, le gouvernement américain, à la base des opérations, joua sur un accord nucléaire encore non signé entre la Nation iranienne, pour libérer les détenus. En cela, les membres du congrès trouvèrent comme prétexte la non-négociation d’un accord nucléaire avec l’Iran tant que les prisonniers Américains ne seraient pas libérés.
Trois ans de négociation acharnée, le pasteur et quatre autres détenus sont enfin libérés, le 16 janvier 2016. Un miracle. Ce débouché peu probable eut lieu grâce aux prières des intercesseurs s’exclame son épouse, qui savoure amèrement cette libération. Pour cause son mari ne sortit pas indemne de ces trois ans de détention. Torturé, un examen médical doit être effectué pour évaluer l’état de santé physique et moral du pasteur.

Cette période fut critique pour moi et ma famille. Nous attendons avec impatience le retour de Saeed et tenons à remercier les millions de personnes qui ont résisté avec nous dans la prière au cours de cette période très difficile.

« Souvenez-vous des prisonniers, comme si vous étiez aussi prisonniers; de ceux qui sont maltraités, comme étant aussi vous-mêmes dans un corps. » [ Hébreux 13:3 ]
L’emprisonnement d’un enfant de Dieu, subissant des afflictions à cause du nom de Jésus-Christ, met dans le désarroi tout le corps du Christ. Bien que nous nous trouvions à l’autre bout du monde, nous sentant certainement partiellement concernés par ces combats, nous sommes liés, par Jésus, à nos frères en Christ, travaillant dans des conditions difficiles et au péril de leur vie pour l’évangélisation du monde entier, du monde musulman et autre communauté.
D’un coeur, portons dans nos prières, nos frères dans la foi, qui répandent l’évangile dans les pays islamiques, dont la radicalisation leur ôte le droit de vivre leur foi, les condamnant pour apostasie.

La Rédaction

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