Le conseil d’Etat approuve la poursuite des soins de Marwa

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il y a trois mois de cela nous avons suivi de près l’histoire de Mohamed Bouchenafa qui se battait pour la survie de sa fille. Cette dernière avait été touchée par un virus qui l’avait complètement foudroyée, lui causant de sévères troubles neurologiques, atteignant ses organes vitaux, notamment son coeur. La petite Maria devint lourdement handicapée. Hospitalisée depuis septembre 2016 à l’hôpital Timone, elle avait été plongée dans un coma artificiel.

Alors que le corps médical doutait fort du rétablissement de Marwa, âgée de 15 mois, il émit le souhait d’interrompre les soins.
Son père plutôt optimiste n’a jamais cessé de croire que son bébé vivra. La lutte démarra entre la famille et l’hôpital. Les médecins estimèrent que l’enfant resterait toute sa vie dans un état végétatif, car même en étant consciente le virus, selon eux, la rendrait «incapable de faire des gestes de la vie courante et de pouvoir se déplacer, même en fauteuil électrique».
En fait, il est probable qu’à long terme, elle souffre «d’un handicap majeur chez une enfant grabataire». Mais les parents réfutèrent cette conclusion, et décidèrent de poursuivre l’hôpital en justice.

Une première fois, ils obtinrent par grâce, le droit de poursuivre les soins de leur fille. Mais c’était sans compter sur l’Assistance Publique Hospitalière de Marseille, qui convaincue que c’est peine perdue, saisit le conseil d’Etat.
Entre-temps la petite Marwa avait démontré qu’elle était faite pour vivre. Car après deux mois de coma, soit depuis le mois de décembre Marwa s’est réveillée et est pleinement consciente. Elle parvient à bouger les mains, les pieds, le buste, sa tête, et réagit même au son des voix. Ce qui encourage vivement les parents à ne pas lâcher prise. «S’il faut aller devant la Cour Européenne des Droits de l'Homme, on ira », affirma la mère.
Car malgré son handicap il est important pour eux qu’elle vive, ne pouvant en aucun cas se résoudre à voir leur petite fille mourir. Ils continuent à espérer d’obtenir gain de cause.

Après ces longs mois de pression, c’est ce mercredi 8 mars 2017, que cette affaire a finalement pris fin, à la déclaration du verdict du Conseil d’Etat. Après mainte réflexion sur le sujet celui-ci considère la requête des parents, et répond favorablement à la poursuite des soins de la petite Marwa. Une victoire considérable pour la famille Bouchenafa.

Un bel exemple de persévérance face à n’importe quelle opposition. Encore mieux, lorsque notre espérance est placée en Dieu.
Comme le dit le psalmiste David « Heureux celui qui a pour secours le Dieu de Jacob, Qui met son espoir en l'Eternel, son Dieu » [psaumes 146 v5]
L’Eternel Dieu seul qui exauce la prière de justice.

La Rédaction

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