Latifa Ibn Ziaten, une combattante au coeur brisé qui sensibilise la jeunesse française

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Mes origines, je suis Marocaine. Ma confession, je suis musulmane. Et ma nationalité, je suis française citoyenne. Et je suis fière de l’être. Je vis avec les trois et je suis très bien. Mais Mohamed Merah, il m’a volé cette réussite. Il a tué les musulmans, il a tué les chrétiens, il a tué les juifs. Il a tué Imad mon fils. »

L’émotion est à son comble lors de la diffusion du témoignage et du combat de Latifa Ibn Ziaten. Une mère exemplaire, qui s’est battue pour accorder une vie paisible et libre à ses enfants, à Toulouse, selon les valeurs de la France. Arrivée en France à 17 ans, elle n’eut de cesse de se battre pour son intégration. Et assurer une vie meilleure à ses enfants. Son rêve comme dit-elle, se brisera après le triste décès d’un de ses enfants. En effet, Latifa est la mère de la première victime du terroriste Mohamed Merah. Imad Ibn Ziaten, un maréchal des logis-chef, de 30 ans à peine, tué le 11 mars 2012. Le meurtrier répéta son geste sur deux soldats à Mauribon le 15 mars 2012. Et rebelote, contre trois enfants et un enseignant d’une école juive, abattus de sang-froid, le 19 mars. Cinq ans après, la France blessée, n’oublie pas ce drame macabre, qui révéla la déchéance humaine d’un jeune embobiné par l’islam radical.

Pour l’occasion, un documentaire poignant réalisé par Jarmila Buzkova, fut diffusé sur France2. Latifa, une femme dans la République révèle le parcours engagé de cette mère au coeur brisée, certes, mais animée d’un fort élan de propager un message de sensibilisation. Afin de stopper la fabrication des prochains Mohamed Merah, dans notre République. Ainsi, Latifa visite et s’exprime dans des prisons, des écoles, et maisons des quartiers, telle une conférencière. Sensibilisant les parents, elle les incite à redoubler de vigilance. Aimer, cadrer et inculquer de bonnes valeurs, non celles basées uniquement sur la religion.

« Alors arrêtez de remplir la tête de vos jeunes, arrêtez avec leurs prières là! Arrêtez avec vos discours de religion! Arrêtez! Laissez les jeunes grandir normalement. Avec des bases. On n’oublie pas d’où l’on vient, on n'oublie pas notre religion. Mais modérée. Mais pas avec les radicaux là qu’on trouve aujourd’hui, tendez la main à vos enfants! »

La jeune génération en a également pour son grade. La conférencière meurtrie, n’a de cesse de leur partager son témoignage, bouleversant, qui conduit aux larmes bon nombre de jeunes auditeurs.
Ce samedi 11 mars débutèrent 11 jours de commémoration en mémoire des victimes innocentes de Mohamed Merah. Entre communiqués de presse du Président de la République, saluant au passage le courage et la détermination de la mère de famille; et déclaration de François Fillon qui adressa un mot tout particulier à Latifa en ces termes.

« Permettez-moi de vous remercier pour le combat que vous menez, avec votre époux, à travers l'association 'Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et pour la paix' afin que notre jeunesse s'empare de sa liberté, ne désespère pas de l'égalité et vive en fraternité. En permettant à ces jeunes de réaliser qu'ils sont 'tous des enfants de la République', vous contribuez à retisser, témoignage après témoignage, la cohésion de notre pays ».

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Plusieurs élus locaux, ainsi que le roi du Maroc rendirent hommage au jeune défunt. Et portèrent une pensée aux autres victimes. Sans compter les sympathisants et internautes, qui ne manquèrent d’exprimer leurs soutiens et firent part de leurs émois, par de nombreux messages.

« Je dois rester debout comme mon fils pour la promotion de la culture, de la paix, de la tolérance », twitta Latifa ce 11 mars dernier. Faisant allusion au refus de son fils, d’obéir à l’ordre de Mohamed Merah, celui de se mettre à genoux avant son exécution. Présidente de l’association Imad Ibn Ziaten pour la jeunesse et pour la paix, une oeuvre pour que la France n’oublie point son fils. Bien que musulman, il fut assassiné à cause de ses convictions et de son engagement patriotique.
Certainement habitée par une force qui la dépasse, elle confond la sagesse de bon nombre de citoyens. Emerveillés par sa volonté de répandre les valeurs de l’amour, face à la haine. N’est-ce pas conforme aux principes de l’évangile? Il va sans dire, L’Eternel Dieu, créateur de tout Homme, ne fait acception de personne, sous le soleil et répand son amour, sa bienveillance, sa force et son esprit de consolation en tout Homme [Psaumes 103 v.6]. En cela, témoigner de l’amour, être animé d’un esprit de conseil et de bienveillance, des caractères divins, faisant de tout homme porteur d’un message divin.

Cependant, croyant ou non, il serait très difficile de rester indifférent face à cette tragique histoire. Qui lie dans la douleur toutes ces mères, ayant perdu leurs enfants par la main d’un Jihadiste. Plus encore, celles qui ne soupçonnaient en aucune façon, avoir mis au monde un futur tueur. Succombant aux doctrines envoutantes des prêcheurs islamistes radicalisés, promouvant le règne par la terreur.
Non les musulmans ne sont pas tous des radicaux! S’exclament inlassablement bon nombre d’adeptes. Et c’est un fait. Car la haine de l’autre habite tous les coeurs et ce depuis la Genèse. La méchanceté, une nature qui pervertit les Hommes et les pousse aux vices les plus ardus, sans scrupules.
« Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » [Matthieu 15 v.19]
En effet, rien ne justifie des actes d’atrocité, au nom d’Allah. Si ce n’est l’envie et l’amour du meurtre, de la violence. Suivi d’un goût pour la destruction.
Porter la main sur son prochain, au point de lui ôter la vie est une oeuvre qui nécessite un état d’esprit au préalable préparé, et motivé par une force obscure. Des projets que nous défend d’exécuter notre Dieu, au travers de ses commandements. Qui plus est, préconise de tendre l’autre joue lorsqu’on nous frappe sur l’une. Ce qui fait rire de nombreux islamistes, voyant dans notre refus de réagir par le mal sous prétexte de défendre notre foi, un manque de ferveur envers notre foi.

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La Rédaction

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