Une exhortation écrite par Yannick NILA

Tandis que le gouvernement français décréta une loi pour l’interdiction du port du voile en lieux public il y a quatre ans de cela, pensant ainsi mettre des bâtons dans les roues à un islam de plus en plus sous pression, voici que la nation Black Blanc Beurre se voit confondue, à ce jour. Alors que l’islam crée un certain tapage autour de sa foi et ses convictions, se revendiquant davantage sur un plan national et international, empruntant les voies de l’extrême pour imposer ses règles ou se venger des politiques occidentaux, nous observons son style vestimentaire féminin, porté par, pas moins de deux milliards de musulmanes dans le monde, soit le niqab, le hijab, et le burkini, inspirer les grandes marques, et cela depuis de nombreuses années. Cependant ces grandes firmes entrent en offensive massive, proposant et diversifiant officiellement ces tenues religieuses et traditionnelles islamiques. Un secteur de l’habillement, ciblant principalement une clientèle musulmane. En pleine expansion, le marché musulman, se voulant très prometteur générera des gains colossaux, environ 450 millions d’euros en 2019, estime le quotidien 20 minutes.

« On assiste à un véritable tournant. Que des grandes marques s’intéressent au marché du Moyen-Orient, cela existe depuis les années 1970. Elles lui ont toujours proposé des vêtements en les modifiant à la marge. La grande nouveauté est que, pour la première fois, elles créent des tenues islamiques. Il y a bien sûr un enjeu idéologique et financier. On peut s’imaginer que son développement n’en est qu’au début », révèle Frédéric Monneyron, spécialiste du Luxe.

Parmi elles, Marks and Spencer, qui fit récemment l’actualité en se positionnant ouvertement contre l’évangile lors de la fête de Noël. La marque refusa la publication de messages évangéliques sur ses emballages cadeaux. Dolce & Gabbana, la firme luxueuse pourtant bien connue pour sa communication et son identité visuelle familiale et Catholique, lança une ligne Haute Couture appelé Abayas, contenant quatorze grandes robes religieuses musulmanes et des hidjabs. Entre dans le lot la griffe japonaise Uniqlo en mettant sur le commerce la vente de hidjabs dans son enseigne à Londres. Que dire du géant suédois H & M, promouvant largement et auprès d’une jeune clientèle musulmane, ce look religieux-moderne et chic, ayant séduit un grand nombre de fashionistas islamiques.

« Nos collections permettent à chacun d’habiller sa personnalité mais n’encouragent pas un choix de mode de vie en particulier », affirme la marque qui dit ne pas promouvoir la croyance islamique. Une bonne blague pour la Ministre du droit des Femmes, Laurence Rossignol, qualifiant d’irresponsables ces marques se lançant dans la mode islamique.
« On ne peut pas admettre que c’est banal et anodin que de grandes marques investissent ce marché et mettent les femmes musulmanes dans la situation de devoir porter ça. C’est irresponsable de la part de ces marques. Tous ceux qui participent de la représentation de la société ont une responsabilité »
Dépassée par ce qu’elle juge aberrant, la ministre manifesta, certainement sans le vouloir ses idéologies plutôt racistes sur le coup, en comparant ces femmes qui décident par elles-mêmes de se couvrir entièrement, aux Hommes noirs favorables à l’esclavage : « Il y avait aussi des nègres américains qui étaient pour l'esclavage. Je crois que ces femmes sont pour beaucoup d'entre elles des militantes de l'islam politique. Je les affronte sur le plan des idées et je dénonce le projet de société qu'elles portent. Je crois qu'il peut y avoir des femmes qui portent un foulard par foi et qu'il y a des femmes qui veulent l'imposer à tout le monde et qui en font une règle publique ». Bien entendu cette comparaison n’ayant guerre lieu d’être créa des réactions en cascade sur la toile.
Néanmoins, la ministre n’est pas la seule à s’exprimer ouvertement sur ce sujet. Certains créateurs tels qu’Agnès b, refusent d’entrer sur ce terrain. Elle en donne les raisons : « C’est délicat. Faire ce type de vêtements va au-delà de la consommation ou de la mode. C’est toucher au politique et au religieux. Moi, je n’en ferai jamais. Il y a un côté obscène à proposer des tenues pour des femmes riches dans des pays où certaines fuient les bombes avec leur voile de fortune sur la tête »

Au regard de l’évangile, que nous enseigne la Bible sur les vêtements dit de pudeur ?

« Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu » [1 Pierre 3.3:4]
Il est vrai que la mode de notre temps, pervertie à outrance, portant le message d’une liberté sexuelle, liberté d’être et d’expression physique, se voit à présent disciplinée. L’Eternel laisse-t-il ces choses arriver pour confondre le monde et rappeler aux chrétiens, censés être le sel de la terre et la lumière du monde, leur manque de fermeté et d’autorité sur les Nations? Un manque de prise de position profitant inévitablement à l’Islam, qui brille de plus en plus grâce à sa tolérance 0, gagnant pourtant du terrain dans l’Art de l’habillement, et soutenu non pas pour son idéologie mais pour les profits financiers qu’elle engendre. Tout un système prêt à renier ses convictions par amour pour l’argent.

Il existe plusieurs points de vues favorables ou défavorables à l’égard d’un code vestimentaire couvert religieux dans notre cas. En effet, la gent féminine, musulmane, n’est évidemment pas la seule à être concernée par cela. Bien aux contraire, se retrouvent dans certaines branches d’un christianisme, l’imposition du port du voile, des tenues très couvertes, voire même, l’interdiction de tout ornement extérieur tel que bijoux et maquillage.
Pourtant, si l’on en croit les Ecritures, adopter une tenue couverte ou non, n’est pas idéalement synonyme d’une allégeance éternelle à Allah. Ce qui est traduit comme un acte pieux et respectueux du corps de la femme au regard du monde et de l’islam, porte un tout autre regard sous un oeil évangélique.
« Ils font toutes leurs actions pour être vus des hommes. Ainsi, ils portent de larges phylactères, et ils ont de longues franges à leurs vêtements » Matthieu 23: 5
Dans ce verset, le Christ dénonce l’attitude de certains Juifs donnant l’allure d’une grande piété, se positionnant comme des personnes respectueuses des lois religieuses et de Dieu devant les Hommes, pensant ainsi s’attirer les faveurs du Tout Puissant. Faux, car selon les évangiles, le vêtement à porter n’est pas uniquement lié à une bonne apparence physique mais à un intérieur revêtu de fruits de l’Esprit et de la présence de Dieu. Car, que nous le voulions ou non, se cacher en dessous des vêtements larges, couvrant ou pas, nos actions, notre façon de penser et d’agir sont les fruits de notre état du coeur « Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l’homme » [ Matthieu 15:19]. Ainsi une tenue dite respectueuse des Hommes et de Dieu peut s’avérer être, un véritable Cache-misère spirituel et intérieur.

« Ainsi donc, comme des élus de Dieu, saints et bien-aimés, revêtez-vous d'entrailles de miséricorde, de bonté, d'humilité, de douceur, de patience. » [Colossiens 3: 12].
En effet ce que les nombreuses croyances interprètent comme étant une forme de vertu en ce qui concerne la tenue de la femme est, à contrario, beaucoup plus spirituelle que physique, dans les écritures bibliques.
Bien que la Parole Sainte est contre toute extravagance, elle décrit royalement et glorifie la femme vertueuse non pas en se limitant sur sa tenue mais en ventant ses qualités humaines et spirituelles, des qualités louables et divines appréciées des hommes et de Dieu lui-même, effaçant ainsi les idées préconisées et les critères reçus depuis des siècles concernant la bonne apparence de la gent féminine, encore moins de celles se ventant de leur attitude religieuse. Le révèlent si bien les célèbres versets du livre de Proverbe 31: 15 à 31, pour ne citer qu’eux. Je vous invite à les lire.

« Marchons honnêtement, comme en plein jour, loin des excès et de l'ivrognerie, de la luxure et de l'impudicité, des querelles et des jalousies. Mais revêtez-vous du Seigneur Jésus-Christ, et n'ayez pas soin de la chair pour en satisfaire les convoitises. » [Romains 13:13-14].
En somme, se revêtir des qualités du divin prévalent à toute forme d’idéologie. Il n’y a pas plus grand que de refléter la gloire de Dieu, celle qui distingue des hommes bons et faisant honneur à l’Eternel par les fruits et les actes qui les précèdent, et non par l’image extérieure qu’ils renvoient.

Bien entendu, il va de soi que le choix de se couvrir ou non dépend de la conviction et de l’entendement de chacun. Cependant « Je veux aussi que les femmes, vêtues d'une manière décente, avec pudeur et modestie, ne se parent ni de tresses, ni d'or, ni de perles, ni d'habits somptueux, mais qu'elles se parent de bonnes oeuvres, comme il convient à des femmes qui font profession de servir Dieu » nous exhorte 1 Timothée 2 : 9-10. Bien que nous ne soyons pas tous concernés par le service sacerdotal, il en va que la femme se voulant décente doit tout aussi être à la quête de bonnes oeuvres. Des bonnes oeuvres et actes de charité que nous, génération de ce siècle, bafouons.
Et vous chers lecteurs, pensez-vous Oui ou Non que l’habit Fait ou Ne fait pas le moine ?  Nous vous invitons à vous exprimer, n’hésitez pas à laisser vos avis. Cela ne peut être que plus enrichissant.

La Rédaction

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