La France échappe à un nouvel attentat terroriste

8th-post-featured

Une exhortation écrite par Yannick NILA

Il y a encore quelques jours, le monde se rappelait amèrement et tristement les terribles attentats dont fut victime la capitale parisienne. Sous les balles des terroristes, de nombreuses âmes périrent. C’était le 13 novembre 2015. Mais la douleur des uns ne semble pas affecter la joie et la satisfaction des autres, au point de les motiver davantage.

Car pour cette nouvelle fin d’année, l’auteur de ces actes, à savoir l’Etat Islamique se préparait à offrir à la France un nouveau carnage. Des sacrifices humains, grâce à Dieu, épargnés. François Hollande, en déplacement à Nîmes a, pour l’occasion, félicité le travail acharné et remarquable des services de renseignement, des policiers et magistrats français qui viennent de déjouer un nouvel attentat, et de plus grande envergure.

Selon les informations recueillies par les enquêteurs, les festivités macabres étaient prévues pour ce jeudi 1er décembre 2016. Un groupe de 4 terroristes a été démantelé à Strasbourg, tandis qu’un SDF, a été appréhendé à Marseille. Jusque-là, rien ne les relie, si ce n’est leur allégeance à Daech. François Molins, procureur de la République de Paris, a indiqué que les malfaiteurs ont été interpellés dans la nuit du samedi 18 à dimanche 19 novembre, mis en examen et écroués ce vendredi 25 novembre au soir.

Des hommes aux apparences ordinaires

Comme on le sait si bien, l’habit ne fait pas le moine. Les apparences sont bel et bien trompeuses. Seul Dieu connaît véritablement le coeur d’une personne. Il le dit d’ailleurs à son prophète Samuel. “L’Eternel ne considère pas ce que l’homme considère; l’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Eternel regarde au coeur” [1 Samuel 16 v.7].
Qui aurait pensé, en les croisant dans la rue, à la boulangerie ou encore au travail, que ces hommes seraient conditionnés et animés de telles pensées ? L’on soupçonnerait très certainement des jeunes de cités fragiles, en perte de repères. Il est clair que Yassine B., Français de 37 ans, animateur dans une école au casier vierge, Icham M., Français de 37 ans, manutentionnaire à six condamnations pour des faits de droit commun, Samir B., épicier franco-tunisien de 35 ans condamné à sept reprises et Zakaria M., franco-marocain de 35 ans sans emploi et au casier vierge, à Strasbourg, sans oublier Icham E., SDF de 38 ans, mais connu des services spécialisés, signalé pour radicalisation par le Portugal, à Marseille, n’auraient éveillé en nous un sentiment d’insécurité. Et pourtant… A qui se fier alors, dorénavant ? Il n’y a bien qu’un seul qui ne trahira ni ne faillira jamais. Vous avez la réponse : Jésus-Christ.

Ces hommes, malgré leur extrême prudence, communiquant entre eux entre réseau fermé grâce à une ligne spécialement dédiée, n’ont pourtant échappé à la vigilance tout aussi extrême des services de renseignement. Qui rapportent que les malfaiteurs étaient tous téléguidés par un donneur d’ordre retranché en zone syro-irakienne. Ils recevaient leurs instructions via des applications cryptées. De plus, trois d’entre eux, auraient eu l’intention de se rendre en Syrie pour combattre sous la bannière de leur maître, l’Etat Islamique.

Préparés pour la mort

Les perquisitions ont révélé un véritable arsenal, qui aurait fait oublier le 13 novembre, plaçant ce jeudi 1er novembre 2016 comme l’attentat le plus meurtrier de l’histoire française. Des armes de poing de type Sig Sauer et Glock, des pistolets automatiques accompagnés de lots de dizaines de cartouches de calibre 6.35 et 9 mm, ainsi que certaines munitions de 38 spécial. A Marseille, Icham E. attendait vraisemblablement la livraison d’un armement.

“Les exploitations techniques réalisées sur des éléments saisis lors de perquisitions à Strasbourg ont permis d’établir qu’une action était envisagée par le groupe strasbourgeois le 1er décembre sans qu’on puisse toutefois déterminer à ce stade la cible précise choisie parmi toutes celles que le groupe envisageait”, précisa le procureur.
Voulant manifestement agir sur du court terme, les malfaiteurs ont effectué des recherches via Google Map, de cibles potentielles et symboliques. Les derniers rapports citent le siège de la police judiciaire parisienne au 36 quai des orfèvres, le marché de Noël des Champs-Elysées, le parc Disneyland Paris, des terrasses de cafés dans le nord-est de la capitale, une station de métro parisien et plusieurs lieux de culte.

Plus sordide encore, lorsqu’on apprend que la veille du démantèlement, Yassine B. et Icham M. avaient téléchargé l’application Périscope, dans l’intention de filmer leur tuerie en direct. Si l’on doutait encore qu’une telle haine pouvait animer un coeur humain, ce n’est plus le cas à présent.

La détermination de ces bourreaux est sans failles, convaincus de leur propre justice. Si pour une cause aussi démoniaque - utilisons le bon mot - les agents de satan accomplissent avec ferveur leur tache, à combien plus forte raison, l’Eglise, censée être le vecteur de la Lumière du Christ, de son message, son salut pour l’humanité, ne devrait-elle pas se réveiller de son profond sommeil et ramener à Dieu toutes ces âmes perdues et fourvoyées se dirigeant d’un pas ignorant vers l’enfer. Sachons, bien-aimés que ceux qui détruisent ce monde ne dorment ni ne prennent de vacances.
De même, à l’image de notre Seigneur, Jésus-Christ, qui ne sommeille ni ne dort, veillons et prions sans cesse pour le salut de cette humanité perdue. “Car le salaire du péché, c’est la mort, mais le don gratuit de Dieu, c’est la vie éternelle en Jésus-Christ notre Seigneur” [Romains 6 v.23].

La Rédaction

Photographies

Voici les dernières actu des artistes

Laissez un commentaire