Joseph Kabila, bien portant et reçu par le Pape François

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

On a tous été, cette dernière semaine, choqués devant les images brutales des événements dramatiques qui se sont déroulés le 19 septembre à Kinshasa R.D.Congo, malgré des informations mensongères et spéculations. Notamment sur l’état de santé du chef de l’état, Joseph Kabila. Qui apparement selon un journal en ligne, fut gravement blessé par un tir à bout portant, par son garde du corps rapproché, après que le président même, aurait tiré sur un autre garde sous une crise de colère. Mais disons-le clairement, cette information dont on ne connaît véritablement la source, est bel et bien fausse. Ce qui nous pousse à nous pencher davantage sur le but recherché, sachant que les forces qui dirigent l’opinion, ont très souvent tendance à manipuler les médias en apportant des nouvelles dans le but de détourner l’attention de la population, des vraies questions. Etonné et sous l’effervescence, le peuple vient même à oublier la date des présidentielles, les responsables du massacre du 19 septembre, bref, les vrais enjeux politiques qui arrachent le droit et la paix de ce pays. Surtout, les coupables seront-ils punis ? Ainsi opèrent les génies du mal en camouflant le problème. Mais la vérité est là. Le président Kabila se porte comme un charme.

La rencontre

En déplacement, il a été reçu ce lundi 26 septembre en audience par le chef de l’état du Vatican, le pape François. Car au-delà de chef de l’église, le pape gouverne l’état du Vatican, avec ses secrets. Comme cette fameuse rencontre dans la bibliothèque du Vatican, avec le chef d’état congolais. Un manque d’information, pas de détails, si ce ne sont quelques photos. Un entretien que M. Kabila ne comptait rater, prévu même avant les évènements violents et atroces, qui ont conduit Kinshasa au centre de l’information internationale. Certainement une envie pour le chef de l’état d’étouffer une relation tendue entre le siège du Saint Pierre et la RDC.
Il est rapporté que l’initiative de cet entretien venait du président Kabila, mais pourquoi cette humeur sombre manifestée par le Pape ? Tellement rongé qu’il dérogea à son habitude d’accueillir ses invités à la porte de la bibliothèque vaticane ?

Le face à face

Un bras de fer très intense pendant au moins vingt minutes qui se résume comme ceci « une attention particulière a été prêtée aux sérieux défis posés par la situation politique actuelle et les récents affrontements qui se sont produits à Kinshasa » comme le précise un communiqué du Vatican ne laissant aucune fuite d’informations concernant le message du pape adressé au président Kabila.
La situation des massacres à Beni est le premier sujet au coeur des préoccupations du Vatican qui depuis deux ans a sérieusement handicapé et endeuillé l’est de la R.D.Congo. Monseigneur Luis Mariano Montemayor, le nonce apostolique en R.D.Congo n’a pas manqué l’occasion pour critiquer le gouvernement congolais sur ce point, compte tenu de sa position rapprochée vis-à-vis du Pape. Puis à la fête de l’Ascension, c’est le pape lui-même qui s’est exprimé en dénonçant un « silence honteux », après le massacre de cinquante personnes le 13 août.

Nous pensons que la situation politique de ce pays, pratiquement un continent à lui tout seul, fut certainement évoquée. Tout en sachant que l’église locale catholique a toujours été très claire concernant sa position, à savoir que la constitution se doit d’être respectée et que s’installe le principe d’alternance signe de la démocratie sans volte-face. D’ailleurs nous notons que la Conférence épiscopale du Congo s’est vue suspendre sa participation au dialogue politique lancé par la majorité politique. Chose qu’elle qualifie de non inclusive suite à la non-participation des autres leaders politiques de l’opposition.

Mais il y a autre chose dans les mains de Monsieur Kabila ! La signature d’un accord que son gouvernement a eu avec le substitut de Saint Pierre, bien gravé dans la pierre de marbre pour sécuriser les biens matériels de l’église au Congo. Le Vatican attendait tout de même cet accord, depuis plus de 10 ans.

Le diable se cache dans le détail

Mais nous savons que le diable se cache dans le détail. Ici, le détail frappant se révèle dans la signature, entre le Vatican et le gouvernement Congolais, d’un accord non sur la sécurité de la population congolaise ni sur le départ du président Kabila, bien lisible dans la constitution, et que nous ne cesserons de le dire est à la base des violences et d’un climat d’effroi à Kinshasa ; Non le Vatican a signé un accord pour protéger les biens de l’église catholique. Que dire d’autre ? Tout est là ! « Un silence honteux » a dit le souverain Pontife mais n’est-ce pas là un accord tout aussi honteux ? Un insensé peut également se faire passer pour un sage quand il se tait, dit Proverbes 17 v.28.
Pourquoi un tel silence du Vatican quant au présent entretien ? Comment être sûr qu’il est question du bien du peuple congolais ? Si le Vatican voulait réellement que les massacres de l’est et tous les problèmes du pays se règlent, cela ne serait pas déjà chose faite ? Et pourquoi avoir attendu si longtemps pour venir dénoncer après ?

Matthieu 7:15-16.
« Gardez-vous des faux prophètes. Ils viennent à vous en vêtement de brebis, mais au dedans ce sont des loups ravisseurs.
Vous les reconnaîtrez à leurs fruits. Cueille-t-on des raisins sur des épines, ou des figues sur des chardons? »

On ne peut aller chercher la paix chez des autorités du monde, totalement indifférentes sur le sang versé et qui ne vivent que pour leurs intérêts. Nous soulignons aussi que le partage de l’Afrique à la conférence de Berlin le 15 novembre 1884 eut pour objectif les richesses de l’Afrique et le Vatican en connaissance, prit part à cela.
Posons-nous la question : cela a-t-il changé depuis ? Et nous sommes même en droit de penser que ladite protection des biens de l’église, sujet dudit accord, ne concerne nullement les matériels de l’église car il n’y a rien à protéger au Congo comme matériels de l’église qui nécessiterait un accord de telle envergure, valant même le déplacement du président. Quand un pays est à feu et à sang, les ambassades ne cherchent pas à sauvegarder les matériels de leurs bâtiments, non ils veillent à ce que le personnel et les visiteurs soient sains et saufs. On ne peut trouver la paix chez ceux qui prennent plaisir à nous voir mourir. C’est totalement aberrant comme si l’on demandait à la victime de se réfugier chez son bourreau. Le secours nous viendra de l’Eternel seul car c’est lui seul qui nous délivre de nos chaînes et qui dresse une table devant nos ennemis.

Matthieu 23:9
« Et n'appelez personne sur la terre votre père; car un seul est votre Père, celui qui est dans les cieux.»

Nous savons que le diable se déguise en ange de lumière, pour cela nous restons fermes et nous gardons confiance en Dieu. Il existe de nombreuses aides, ONG qui viennent sous prétexte aider les africains et pourtant les malheurs du peuple africain viennent également des entreprises multinationales qui créent des atrocités en Afrique et derrière soutiennent les ONG.
Apocalypse 2 : 9
« Je connais ta tribulation et ta pauvreté (bien que tu sois riche), et les calomnies de la part de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas, mais qui sont une synagogue de Satan. »

La parole de Dieu nous dit tout ce que nous voulons savoir et retenons aussi que c’est bien l’homme qui ne prête pas attention au langage de Dieu. Mais prions pour ce pays et que la paix et l’amour de Dieu soient son partage. Amen !

La Rédaction

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