Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Etre parent nécessite une formation selon des psychanalystes », avons-nous développé dans un précédent article portant sur l’éducation des enfants. Être parent est un travail à part entière. Mais encore faut-il savoir que se sentir prêt à accueillir un enfant ne garantit en rien son bien-être. Car bien qu’il soit merveilleux de le porter dans nos bras, assurer la pérennité d’une famille, par le temps et les efforts qu’exigent une éducation, peut épuiser plus que réjouir. Certains parents à bout ou manquant de patience, dérapent et passent à l’acte de trop.

Il existe bel et bien des parents aux intentions criminelles. Les faits suivants nous sont rapportés par BFM TV. Un jeune couple résidant dans un foyer de Perpignan, dans les Pyrénées-orientales, composé d’une jeune femme de 19 ans, mère d’une petite fille d’un an et trois mois, et de son compagnon âgé de 22 ans, ont tous deux été mis en examen. Après que des marques de violences furent retrouvées sur la fillette.
Le site France Bleu Roussilon rapporta que les services sociaux signalèrent au procureur de la république de Perpignan, ce dimanche dernier, qu’une petite fille fut hospitalisée aux services d’urgences pédiatriques de l’hôpital, présentant des marques de bleus et de rougeurs sur le corps.

Interrogée par le personnel, la mère déclara que sa fille était tombée. Cependant devant les autorités policières, elle avoua l’accablante vérité. Son compagnon en compagnie de la fillette dans une laverie, l’aurait mise dans une machine à laver. Puis fit tourner le tambour avec ses mains. Les raisons d’un tel geste; le jeune homme mal intentionné voulut faire passer à l’enfant « son mauvais caractère ». Ce qu’il avoua à la police après son arrestation.
Drôle de façon de corriger un enfant, si tel fut le cas. Le scénario aurait pu tourner au drame. Vu l’ampleur des marques alarmantes venant des chocs répétés de l’enfant. Balancé à rythme effréné de haut en bas, dans une structure très dure.

Des parents de plus en plus précoces

Dans le chaos de la société, la jeunesse tente de s’émanciper, soutenu par un gouvernement qui lui accorde des droits sans lui marteler ses devoirs. Et nous retrouvons des enfants très tôt exposés aux vices de la société. Qui plus est, réclament en tout orgueil leur indépendance. Une jeunesse en froid avec l’autorité. Elle brûle les étapes de sa propre éducation, en se rebellant contre le système éducatif. Si ce ne sont leurs propres parents en amont.

Que dire alors des jeunes gens n’ayant pas reçu l’amour d’une mère, d’un père, ou de tuteurs bienveillants? Qui, à leur tour, porte en eux le désir d’être parent, dans la volonté de créer un modèle familial qu’ils n’eurent connu. Ils entreprennent aveuglément ce projet, pensant être suffisamment armés, et assez responsables pour gérer, éduquer, structurer une vie. Puis, se cassent la figure.
Sans compter les jeunes parents, malgré eux, qui par bonne conscience, assument leur nouvelle identité. Mais demeurent des parents non affranchis de l’enfance, de leur ancien mode de vie sans contrainte parentale.

Echec de la jeunesse: le gouvernement et l’Eglise sur le banc des accusés!

Notre gouvernement s’obstine à ne point reconnaître les principes de Dieu. Pour régir notre nation avec équité et justice. Et l’Eglise, qui se doit de pallier le manque crucial de réactivité de l’Etat, demeure, elle aussi, silencieuse. Et les conséquences sont désastreuses. La jeunesse est lassée d’être mise de côté. Les moyens mis en oeuvre pour son bien-être, son éducation, son émancipations sont continuellement insuffisants. Et davantage pour les jeunes issus de la classe modeste.
Sans compter les services sociaux, structures de plan d’accueil pour enfants abandonnés ou arrachés à leurs parents irresponsables, toujours autant décriés.
Mais que fait l’Eglise pour apporter sa connaissance et ses principes célestes? Pour renouer les liens avec cette jeunesse Française, en froid avec son gouvernement mais également avec les valeurs évangéliques.

Second point qui se doit d’être traité. À la question de savoir si notre gouvernement soutient l’émergence de mauvais parents? Que devons-nous répondre? N’est-ce pas si évident? Pire encore, elle semble ne pas s’en préoccuper. Prenons exemple de ce contexte présent. N’aurait-il pas été préférable d’aider ces jeunes parents, qui plus est, vivant en foyer, dans l’éducation de leur enfant? Un suivi personnalisé de ces jeunes parents, aurait surement révélé certains signes faisant défaut à l’éducation d’un enfant.
Et l’Église dans tout cela, intervient-elle pour apporter son message? Présente-elle des structures de visites pour distiller ses valeurs bibliques, afin de voir la vie du Christ structurer ou restructurer les foyers Français?

De plus, notre gouvernement fait preuve de fermeté lorsqu’il s’agit de séparer des familles, au lieu de venir en aide à ces dernières, par des suivis et conseils parentaux. Faire front, en amont, à l’ascension de parents indignes. Combattre la maltraitance des enfants ne suffira pas, si un suivi psychologique des futurs parents, plus encore sujets à des conditions de vie défavorables, n’est établi au préalable. Car n’est-il pas préférable de prévenir que guérir ? Le corps du Christ, pourtant en terrain conquis grâce aux richesses de son savoir, ne semble pas préoccupé par cette vague de parents de plus en plus instables. Pourtant, l’avenir et la stabilité de notre société dépendent de l’éducation et des valeurs prodiguées aux générations suivantes.

Car le cercle vicieux se répète en boucle. Il va de soi que des enfants issus de familles ou de structures peu élogieuses, à leur tour parents, ne transmettent que ce qu’ils ont reçu. Répétant des erreurs inconsciemment, faute de suivi, stabilité, de connaissance, de soutien. Mettent au monde des enfants désorientés. Le gouvernement devrait accorder aux jeunes en situation précaire, ou issus d’une famille déstructurée, un suivi tout particulier. Combattre le mal à la racine, au lieu de les laisser porter des fruits. Et reconsidérer la place de l’Eglise, car son champ d’action commence là où celui des politiques s’arrêtent. L’Eglise est la seule structure divine, porteuse du message qui transforme l’être, le coeur. Par le pouvoir et les enseignements de l’évangile, qui restaure toute chose.

«Ecoute, mon fils, et reçois mes paroles; Et les années de ta vie se multiplieront. Je te montre la voie de la sagesse, Je te conduis dans les sentiers de la droiture. Si tu marches, ton pas ne sera point gêné; Et si tu cours, tu ne chancelleras point. Retiens l'instruction, ne t'en dessaisis pas; Garde-la, car elle est ta vie.
N'entre pas dans le sentier des méchants, Et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. Evite-la, n'y passe point; Détourne-t'en, et passe outre. Car ils ne dormiraient pas s'ils n'avaient fait le mal, Le sommeil leur serait ravi s'ils n'avaient fait tomber personne; Car c'est le pain de la méchanceté qu'ils mangent, C'est le vin de la violence qu'ils boivent.
Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux; Garde-les dans le fond de ton coeur. Car c'est la vie pour ceux qui les trouvent, C'est la santé pour tout leur corps.
Ecarte de ta bouche la fausseté, Eloigne de tes lèvres les détours. Que tes yeux regardent en face, Et que tes paupières se dirigent devant toi. Considère le chemin par où tu passes, Et que toutes tes voies soient bien réglées; N'incline ni à droite ni à gauche, Et détourne ton pied du mal. » [Proverbe 4 v.10-27]

Non dans la volonté de faire front à la loi 1905 en prônant le retour de l’union entre l’Eglise et l’Etat, il est tout de même avéré que les principes bibliques sont une véritable réponse pour remettre en ordre, et restaurer notre société actuelle. Allant de mal en pie, elle semble être entrée dans un tourbillon ravageur. Dont il lui sera impossible d’en sortir si l’Eternel ne daigne intervenir.

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La Rédaction

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