Une exhortation écrite par Yannick NILA

Quand les psychologues participent à la torture d’une personne, au lieu de sa libération psychologique et mentale; cela s’apparenterait à un scénario hollywoodien. Pourtant, il s’agit là, non d’une fiction mais bien d’une situation réelle, et courante. Deux psychologues américains seront jugés par la CIA pour avoir établi des programmes de torture pour les prisonniers interrogés. Une première pour la justice américaine, qui tiendra un procès concernant ces méthodes de torture. Un procès mené par l’ACLU, l’American Civil Liberties Union. Une puissante association à but non lucratif, qui défend les libertés individuelles assurées à chaque personne par la constitution et les lois américaines.

« C’est un jour historique pour nos clients et tous ceux qui demandent que les responsables de la torture répondent de leurs actes. La décision du tribunal signifie que pour la première fois les personnes responsables du programme brutal et illégal de torture de la CIA seront confrontées aux conséquences judiciaires de leurs actes. Nos clients attendent justice depuis longtemps » se félicite l’avocat de l’ACLU, Dror Ladin.

Il est rapporté qu’après le 11 septembre, deux psychologues, James Mitchell et Bruce Jessen, pourtant recrutés par la CIA en 2002, ont été sollicités pour « concevoir et aider à mener des interrogatoires sur des suspects en Afghanistan et ailleurs »; afin d’interroger des détenus soupçonnés d’avoir participé au tragique attentat New-Yorkais, et autres membres actifs d’organisations terroristes islamiques. Cependant trois des anciens torturés sont aujourd’hui des plaignants. Suaniman Abdullah Salim, Tanzanien, le Libyen Mohamed Ahmed Ben Soud et l’Afghan Gul Rahman; mort d’hypothermie après deux semaines dites de « torture brutale », en 2002. Les deux premiers détenus furent quant à eux, libérés après des années d’emprisonnement et de torture.

Pourtant, les deux psychologues recevront de la part de la CIA, la colossale somme de 80 millions d’euros pour leur travail. C’est d’ailleurs la raison primordiale de ce procès. L’ACLU accuse les deux psychologues d’avoir « profité financièrement de tortures illégales à l’encontre des trois plaignants ». Une accusation extrêmement lourde que réfutent les deux accusés. Remettant la faute sur la CIA et déclarant ne pas être responsables de tous les interrogatoires de la CIA. Pire encore, ils contestent l’accusation concernant leur implication dans la torture des plaignants et dans la réalisation d’un programme de torture à leur encontre.
Les deux accusés n’en démordent pas. Ils affirment n’avoir élaboré qu’une liste exhaustive de torture, à la demande de la CIA, également approuvée par le ministère de la justice. Mais ne seraient en aucune façon responsables des décisions et choix d’application de ces pratiques tortueuses sur les détenus. Ces accusés appuient leur plaidoirie sur le résultat d’un procès rendant non responsable de crime, un technicien qui ravitaillait en Gaz Zyklon B, les camps de concentration pour l’extermination des juifs. La responsabilité de ce technicien dans ce crime ne fut retenue par la justice. Bien des efforts qui n’auront convaincu la justice. En effet, leur argumentaire fut rejeté par le tribunal.

« Ne rendez à personne le mal pour le mal. Recherchez ce qui est bien devant tous les hommes. » [Romains 12 v.17]

Quand un psychologue devient bourreau, que devons-nous donc penser de l’état de notre société ? Alors que sa fonction consiste à « préserver, évaluer, maintenir ou améliorer le bien-être, l'état psychique parfois plus spécifiquement cognitif ou encore la qualité de vie de l'individu et sa santé psychique, développer ses capacités ou favoriser son intégration sociale », de par sa définition, ce monde régi par le mal, fait de son rôle important dans la société un vecteur pour justifier ou consolider la destruction. Un détournement des valeurs à 360° qui n’est point méconnu des âmes avisées. Car bon nombre de nos services censés apporter de l’aide ou du soutien, sont habiles dans la réalisation d’oeuvres vicieuses. Amenant dans leurs sévices des âmes innocentes ou pas, souffrantes ou non; qui pourtant, ont également droit à la rédemption, à la vie. Selon les lois de l’évangile, en tout cas. Des lois qui sont en mesure de cadrer, recadrer et répondre aux besoins de tous les départements de nos gouvernements et leurs services. Pour que la sagesse de Dieu conduise les agents, même les plus hauts placés à trouver des solutions autres que la torture ou toute pratique défiant les principes bibliques, dans le but de soutirer des informations primordiales aux détenus.

« Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » [Romains 12 v.19]

Il est pourtant connu que bon nombre de pratiques de torture ne sont aucunement un moyen de pression pour briser la ténacité d’un prisonnier, mais n’ont pour fonction que d’humilier le détenu, une façon pour des membres véreux des services de police, militaires ou gouvernementaux, de nourrir leur esprit de vengeance et de haine. Ont-ils oublié que Dieu rend justice de manière équitable? Alors comment la parole vivante du Seigneur peut-elle prendre vie, si les Hommes se font justice en commettant le mal ? Ne devraient-ils donc pas être également sévèrement punis pour leur injustice ? Car l’Eternel le dit; rendre le mal pour le mal n’entraine que blessure et désolation. Ce principe humain va à l’encontre de la parole de Dieu.

Les Etats-Unis ayant juré sur la Bible pour bâtir leurs fondamentaux devait le savoir. Cependant, nous ne pouvons les condamner, car aucun Homme n’est juste si ce n’est celui qui est justifié par le Seigneur Jésus-Christ. Sans cette main de Dieu, toute organisation gouvernementale et autres, demeure dans les ténèbres et dans l’aveuglement des conséquences de ses propres actions, au regard du Divin.
Ainsi il est du devoir des élus, de prier pour que la justice de Dieu s’établisse dans nos nations. Dans l’intérêt de s’attirer un regard favorable du Divin Père sur nos pays.

L’avenir et le bien-être d’un pays et de son gouvernement dépendent de la prière des justes. Partagez!

Wissa KOLOLO

Photographies

Voici les dernières actu des artistes