Une exhortation écrite par Yannick NILA

Las de mauvaises nouvelles ? En voici une qui ensoleillera à coup sûr votre journée. Direction les Philippines.
Connue pour être certes la 5ème plus grande nation chrétienne au monde, avec 90% de sa population croyant en Christ, les Philippines regorgent de plusieurs villages qui n’ont encore guère entendu la Bonne Nouvelle de l’Evangile. Sur ce terrain, les missionnaires indigènes ne perdent pied et redoublent d’efforts pour ces populations ignorant le prix de la Croix. Ces vaillants missionnaires sont d’ailleurs soutenus à bras le corps par l’organisation « Christian Aid Mission ».

Et leur obéissance à la mission du Seigneur récolte ses fruits. Cette-fois ci, c’est dans un village appartenant aux peuples indigènes de Manobo, dans le nord de Mindanao. Après huit mois de labeur, pour instaurer une relation de confiance avec ces peuples, les missionnaires sont enfin parvenus à leur apporter le message du Christ. Et pour leur grand bonheur, le village entier y adhéra. D’une manière aussi simple qu’extraordinaire. Ce qui nous prouve encore et encore, que ce n’est point l’Homme qui peut convertir mais seul l’Esprit de Dieu qui convainc les coeurs [Jean 16:8].

Débutant par des études bibliques assez fréquentes, l’apothéose survint à la projection collective du film culte « La Passion du Christ » sorti en 2004. Ce film révolutionna les coeurs de ces indigènes, qui chamboulés par le sacrifice ultime et douloureux du Christ sur la croix, se donnèrent à Jésus-Christ sans la moindre hésitation. Pour certains, visionner le chemin de croix du Christ suscita de l’indignation face au traitement inhumain des Juifs et des Grecs, et pour d’autres de la compassion face à cette souffrance atroce. Un vieillard dira même : « Comme j’aurais aimé être là aux côtés de Jésus pour l’aider ! ». Quel coeur aurait pu rester de marbre face à l’oeuvre de la croix, par laquelle nous avons, tous, été rachetés. « La Passion du Christ » aura, à sa diffusion dans les salles, touché les coeurs de bon nombre de non-croyants.

Dans cet élan, les missionnaires partagèrent avec le peuple, le Plan salutaire de Dieu pour sa création, qui uniquement, par la mort et la résurrection du Christ, rendit accessible à tout Homme le chemin vers le repos éternel. Jésus lui-même dira : « Je suis le chemin, la vérité et la vie. Nul ne vient au Père que par moi » [Jean 14:6].

« Après avoir reçu un enseignement systématique au cours des huit derniers moi débutant par la genèse, nous avons été en mesure de présenter évangile, et presque tout le village a répondu positivement à l’appel et mis sa confiance en Jésus comme son Seigneur et Sauveur. Ce fut une grande joie pour nous de voir la compréhension de la grâce salvatrice de Jésus pour le salut. Certains criaient lorsqu’ils ont partagé leur témoignage de foi », raconte le responsable de la mission indigène.

Du côté des villageois, ce fut la pluie des témoignages, au lendemain de la projection évangélique. Touchés par l’amour de Jésus-Christ, beaucoup ont loué Dieu de les avoir sauvés. Un vieillard rapporta : « Il a tant souffert pour moi, Je suis heureux qu’Il soit ressuscité d’entre les morts ». Tandis qu’une femme âgée de 84 ans se réjouissait d’avoir entendu la Bonne nouvelle du Christ avant de s’en allée de cette terre, voyant la place qui lui était réservée au ciel. Toujours, d’après le directeur de la mission, ce sont de nombreux enfants et adultes Manobo qui ont exprimé leur foi en Jésus.

Les peuples Manobo, qui sont réputés pour leurs croyances animistes, sortent peu à peu de l’obscurité et regagnent la lumière qui est Jésus-Christ. Une grande victoire tant pour ces missionnaires sur place mais davantage pour le peuple de Dieu. La bergerie s’agrandit, le Père ramène à lui ses brebis. « De même, je vous le dis, il y a de la joie devant les anges de Dieu pour un seul pêcheur qui se repent » [Luc 15:10] Alléluia !!

La Rédaction

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