Eduquer son enfant avec sévérité lui garantit un avenir meilleur

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Un jour, nous remercierons nos mères pour leur sévérité. C’est ce qu’attestent les résultats rendus publics d’une recherche orchestrée par Ericka Rascon-Ramirez, sur le Daily Mail UK. Professeur à l’université de l’Essex en Angleterre, celle-ci prouva qu’un enfant élevé par une mère sévère a vraisemblablement plus de chances strictes de réussir.

En effet, sa recherche s’appuie sur l’analyse de plusieurs enquêtes réalisées entre 2004 et 2010; sur 15 000 enfants âgés de 13 à 14 ans. Un premier constat démontre l’ambition que ressentent les écoliers élevés par des parents à l’éducation jugée trop strict. Ces enfants sont alors plus susceptibles d’aspirer aux études supérieures grâce notamment aux incitations de leur mère.
« La mesure des attentes dans cette étude reflète une combinaison d’aspirations et de croyances sur la probabilité d’accès à l’enseignement supérieur déclaré par la majorité des parents, dans la plupart des cas, la mère ».
Il est à ce jour avéré que les mères strictes, très à cheval sur le suivi de leurs enfants, que ce soit dans l’éducation et dans l’enseignement, façonnent le psychique de ces derniers pour les rendre plus sûrs d’eux. Et les résultats vont encore plus loin. Ils attestent qu’une mère insistante avec sa fille, multipliant les remarques, la préserve ainsi d’une grossesse prématurée, et garantit une forte probabilité de trouver un bon travail.

« Ouvre ton cœur à l'instruction, Et tes oreilles aux paroles de la science. N'épargne pas la correction à l'enfant; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point. » [Proverbes 23 v.12-13]

Est-ce là une grande surprise ou une évidence ? Cette recherche approuve un fait social connu de tous et d’ores et déjà enseigné dans les écritures saintes.
Cette éducation qui martyrisa bien des jeunes âmes, impacta notre être plus qu’elle ne le brisa, selon notre conscience d’enfant. Elle assura ainsi à chacun de posséder une personnalité avisée et soucieuse de refléter cette excellence inculquée avec dureté dans notre conscience durant toute l’enfance. « Dans de nombreux cas, nous avons réussi à faire ce que nous croyions être le plus commode pour nous, même si cela était contraire à la volonté de nos parents. Mais peu importe combien nous avons essayé d’éviter les recommandations de nos parents, il est probable qu’ils ont fini par influencer, de manière subtile, des choix que nous pensions extrêmement personnels »

Nos mères, nos bourreaux, penseraient avec nostalgie certains lecteurs. Alors que nos gouvernements prônent l’indépendance des enfants, quitte à dorénavant traduire ce qui entre dans le cadre d’une correction en fait de violence, la fessée par exemple; notre jeunesse déjà désorientée, semble longuement guidée vers sa destruction. Son opposition, son insoumission aux réprimandes parentales font d’elle une rebelle ; une attitude hélas dévastatrice pour les endurcis, s’attirant ainsi l’opprobre sur leur propre existence [Ephésien 6 v.1-3].
Nos gouvernements sont-ils donc à l’origine de l’échec de notre société ? En promouvant des législations contraires à la parole de Dieu ? Laissent-ils les jeunes gens tomber dans la démence en les gardant dans l’ignorance ? N’est-ce pas là l’origine de la délinquance en tous genres ? Des discordes entre parents et enfants ? L’échec social des jeunes gens faute d’une éducation contraignante certes, mais solide ? En effet, le succès d’une société ne réside-t-il pas dans l’enseignement et l’éducation, promulgués dans la rigueur, l’amour et la sévérité, de ceux qui la feront exister et exceller ?
Des valeurs instaurées par le Créateur des familles, pour l’avancement de l’humanité. Bien que ces principes soient bafoués, domination antéchrist oblige, ils demeurent essentiels. Car nous sommes régis, depuis la création par les lois divines.

Ne nous leurrons guère, la pertinence et l’indispensabilité des écritures saintes sont indéniables. Faut-il encore qu’elles soient appliquées selon la volonté de Dieu pour que l’éducation sévère ne soit pas assimilée à une véritable torture infligée aux enfants [Éphésien 6 v.4]. Par des parents ou des tuteurs peu instruits, déséquilibrés ou manquant simplement d’amour, eux-mêmes victimes d’une enfance traumatisante.
Cependant c’est affirmé, le plus grand héritage d’un Homme est sa descendance, son don Dieu. Fierté des plus anciens lorsque l’éducation porte des fruits excellents. Rappelons qu’au temps de l’Ancien Testament, où les Hommes étaient régis par la loi, un enfant faisant la honte des parents était passible de mort, selon la juridiction des Hommes aux cœurs durs [Deutéronome 21 v.18-21].

Mais la nouvelle naissance en Jésus-Christ nous permet de mettre en pratique son amour véritable qu’il implante en tout cœur. Afin de faire de nous des témoins du Père et de ses promesses sur notre existence et notre descendance. L’élévation d’un enfant se fera alors dans la droiture, la justice, la patience, des vertus accordées par le Père. De ce fait il est certain que tous les efforts mis en œuvre pour une bonne éducation, épuisant parfois, porteront leurs fruits.
« Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » [Proverbes 22 v.6]

Eduquer un enfant n’est pas chose aisée, mais le faire dans le Seigneur garantit le succès. Partageons!

Wissa KOLOLO

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