Une exhortation écrite par Yannick NILA

“C’est lui qui change les temps et les circonstances, qui renverse et qui établit les rois, qui donne la sagesse aux sages” [Daniel 2:21].
Presqu’une décennie dirigée par le président Barack Obama se clôturera dans quelques semaines. Un nouveau cycle voit le jour. Un cycle à haut risque lorsque nous constatons la conjoncture actuelle. Un brin d’effritement entre les nations pour que s’accentue la mise en route de cette fameuse troisième guerre mondiale.
Pourtant, ces systèmes mondains mis en place par les Hommes, malgré leurs vices manifestes, existent grâce à la parole de l’Eternel: “Que toute personne soit soumise aux autorités supérieures; car il n'y a point d'autorité qui ne vienne de Dieu, et les autorités qui existent ont été instituées de Dieu.” [Romains 13 v.1]. Ainsi pour venir au secours d’une humanité en décadence depuis les premiers siècles, l’Eternel dans sa prescience et son omnipotence, établit des rois afin de mener à bien son projet de sauvetage pour ses élus; afin d’emmener ses plans à exécution. Des plans dont la fin s’annonce tristement catastrophique, à cause des coeurs des hommes, mauvais par nature. Son plan de sauvetage, le Père envoya son fils, introduire un corps d’homme pour établir un règne dominant de loin celui des Hommes, le royaume de Dieu, où tout homme est prince. Dont les valeurs permettent la survie des Hommes et son règne dans la Nouvelle Jérusalem.

Avant la fin, se prépare l’arrivée du 45ème président américain. Barack Obama, concluant son mandat dans le constat politique, se caractérise majoritairement par son fairplay et ses compromis politiques durant ses huit ans de présidence. Il assiste à présent au duel opposant deux candidats à la Une des médias, dans la course pour le bureau ovale. Et à fortiori, leur programme électoral ne semble en rien rassurer ou assurer une sécurité et une stabilité à long terme. Entre une Hillary Clinton ferme et peu négociatrice et un Donald Trump, rigolo de service avec une mentalité purement républicaine nationaliste, prônant un retour aux fondamentaux Américains, qui brille non pas pour sa connaissance du pouvoir mais pour sa capacité à générer de l’argent.

La campagne américaine sous haute surveillance médiatique

La nuit du lundi 26 au mardi 27 Septembre (heure française), nous assistâmes au premier débat entre les deux candidats en course. Proposant tous deux, un programme politique diamétralement opposé. Ce 1er débat en vue des élections américaines, s’annonça tel un match de boxe pour la presse anglo-saxonne. Ce fut bien évidemment le cas. Combat de mot et maitrise de gestuelle assurée pour séduire les électeurs et auditeurs aux aguets. Face à Hillary Clinton, peu connu pour sa facilité de langage mais reconnue pour son bagage certain et suffisant pour être à la tête de cette puissante Nation, le sulfureux et provocateur Donald Trump, élu grâce au tollé médiatique, se discipline, adoucit sa légendaire attitude qui fait son succès, son verbal cru et sans détour. Attaque son adversaire sur ses points faibles.
Les piques et phrases cultes que vous aurez certainement le plaisir de lire dans tous les supports médiatiques, fusèrent sans retenue.

Cependant, l’opinion médiatique américaine s’unit pour donner un pronostic commun. Il y a un vainqueur. Sans surprise Mrs Clinton sut séduire une grande majorité de l’opinion publique lors de ce débat. 62 % pour la démocrate contre 27% pour le républicain, révèle un sondage de CNN. Un Donald Trump vraisemblablement sur la défensive, critiquant les années d’expérience au pouvoir, de son adversaire, “une mauvaise expérience”, dit-il, essayant de la déstabiliser en jugeant sa santé défaillante dès le début du combat verbal. “Elle n’a pas l’allure, elle n’a pas l’endurance […] pour être présidente de ce pays”. Plus politicienne que jamais Mrs Clinton sourit. En effet, face à la teneur des propos très légers et manquant de fondements et d’expérience politique, celle-ci sut se défendre, avec beaucoup de répartie aux multiples accusations.
“Bien, je crois que Donald Trump vient de me critiquer! Car tout simplement, je me suis préparée pour ce débat. Effectivement […] je me suis préparée à être présidente”.
Manquant de critique et attaques pertinentes, Trump, ne fit pas le poids face à une Clinton, femme d’un ancien président, ayant par ailleurs fait ses preuves à l’échelle nationale et internationale. La correspondante du quotidien le Monde, Corine Lesnes, à San Francisco, rapporte les avis.
“Hillary Clinton, de l'avis quasi unanime. Donald Trump n'a pas montré d'attitude présidentielle. Il est tombé dans tous ses pièges. Surtout, il s'est montré incapable d'un discours s'élevant un peu, parlant de concepts généraux genre paix, prospérité etc., et donnant un idéal ou un espoir. Même sa déclaration finale manquait de souffle.”

En tant qu’enfant de Dieu, nous viserons l’essentiel. La place de Dieu et le respect de ses préceptes même infimes soient-ils, dans chaque parti. Bien que cette élection se passe à l’autre bout du monde, elle impactera fortement les politiques internationales. Nous le voyons. Chacun des candidats se vante, hélas de manière hypocrite, de leur appartenance au christianisme. Trump,  le politicien impudique, tient à l’approche des élections un discours évangélique, manipule la presse pour se donner une image d’homme portant des valeurs évangéliques. Leurre et manipulation médiatique ? Assurément! Cependant, est reconnu ceci. Les républicains seraient très à cheval en ce qui concerne les principes évangéliques établis dans la société américaine, par ailleurs une Nation fondée sur les écrits bibliques. Mrs Clinton, fondamentalement démocrate, ne peut en effet aller à l’encontre des principes de son parti, moins conservateur, soutenant toutes les minorités y compris le lobby gay et trans-genre. Mais aussi, le droit à l’avortement, et bien d’autres. Des valeurs qui pour une bonne partie d’entre-elles, sont contraires aux évangiles.

Soyons attentif au tournant de l’histoire. En tant que sentinelle, sel de la terre et lumière de ce monde [Matthieu 5 v.14], il est du devoir de tout chrétien d’invoquer l’Eternel en ces temps d’investiture électorale. En effet, depuis l’Ancien Testament, un peuple dirigé par un roi, ou élu, faisant ce qui est mal aux yeux de l’Eternel, s’attire l’opprobre. Ainsi que le Tout-Puissant daigne imprégner les autorités à venir à la tête de l’Amérique, d’une sagesse pour la gérance de cette nation. Et bien sûr d’un esprit nouveau. Afin que s’établisse ou se rétablisse le règne du Dieu vivant dans cette nation. En cela, étant un continent redouté, nous espérons que seront décrétées des lois en faveurs des chrétiens persécutés… Le sort des élus en Christ sera-t-il pris davantage en considération ?…

La Rédaction

Photographies

Voici les dernières actu des artistes