Ils sont 180 000 à se disposer, au péril de leur vie, à la protection de la nation. Une nation, à leurs yeux, si chère
et précieuse, faisant face aux massacres et attaques périlleuses.
Les troupes entrent alors en piste, accueillant massivement des réservistes. Volontaires, anciens gendarmes ou anciens
militaires. Hommes, femmes, jeunes, en faction. Des milliers à s’enrôler dans cette direction. Pour la protection d’une
population guettée par les minutions.
Hier, mercredi 20 juillet, François Hollande, Président de la République, visitait le Centre National d’entraînement des forces de gendarmerie de Saint-Astier, en Dordogne, où sont formés des nouveaux membres de la réserve opérationnelle. Une réserve à laquelle, le chef de l’Etat fit appel, pour secourir et alléger les forces de l’ordre en mission sur le terrain. Son appel fut entendu, aux recoins de la France. Samedi dernier, le gouvernement annonçait la mobilisation de 12 000 volontaires, dont 9000 de la gendarmerie nationale et 3000 dans la police.
Notre nation est menacée, alors pourquoi ne pas tout risquer pour la protéger?! Une question qui motive tous ces jeunes ayant franchi les portes de ces Centres d’entraînement. Rejetés ou approuvés, rien ne les démotive. Un afflux de volontaires créé par les attentats du 13 novembre et renfloué par l’attentat de Nice, qui a tristement fauché 84 vies.
Pendant trois semaines, ces futurs réservistes suivront une formation militaire dans ses bases. Consistant à l’apprentissage
des rudiments de l’intervention professionnelle, les bases réglementaires et légales de la mission, et également les bases
de secourisme et de déontologie. Pour une entrée sur le terrain ce 1er août.
A l’armée, on enregistre 28 000 réservistes volontaires, à la gendarmerie, 26 000, sans compter quelque 98 000 anciens
militaires d’active et 28 000 anciens gendarmes.
Convaincus d’un chemin loyal et juste, ils y foncent sans crier gare. Prêts à mourir en martyr pour un pays et ses concitoyens. Pour une paix, et une vie d’harmonie.
Dans les rangs du Seigneur, Soldats du Christ !
Imaginez-vous une telle dévotion pour une cause encore plus juste. Une cause de vie et de mort. Un être s’est fait exemple
parfait. Christ-Jésus. Pour le salut de sa créature, il livra sa vie, sans une ombre d’hésitation. Disait-il : “il n’y a
pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ses amis” [Jean 15: 13].
Se sacrifier pour son prochain; quel héroïsme ! Se sacrifier pour son salut, quel amour ! Se sacrifier pour le royaume de
Dieu, quel don parfait !
Ces soldats sont prêts à mourir mais pour quelle récompense, que le monde pourrait leur offrir ? Qu’arrivera-t-il après
leur départ ? Un titre posthume pour leur bravoure ; l’on se souviendra d’eux pendant un laps de temps… Et après ? Qu’adviendra-t-il
de leur âme ? Quoi que fusse admirative leur détermination.
Nous, biens-aimés, nous nous battons pour le salut de notre âme et de celle de millions de perdus.
Quelle est notre menace, si ce n’est satan et ses agents, sans cesse éveillés pour la destruction de ce monde, pour remplir
son enfer d’âmes fauchées et ignorantes.
Car il est vrai, nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités,
contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes. Ainsi, l’apôtre nous exhorte
à nous revêtir, non d’armes charnelles, mais de toutes les armes de Dieu, afin de tenir ferme contre les ruses et attaques
de l’ennemi, résister dans le mauvais jour [Ephésiens 6: 11-13].
Les Hommes forment leurs armées, défendant leurs causes, justes ou non. Sachons que notre Père qui est dans les cieux a aussi son armée. En faisons-nous partie ? Voudrions-nous en intégrer les rangs ? Mourrions-nous pour la cause de l’Evangile ? Christ nous précise que “celui qui aime sa vie la perdra, et celui qui hait sa vie dans ce monde la conservera pour la vie éternelle” [Jean 12: 25].
Sachons, bien-aimés, que la traversée sur cette terre, car nous n’y sommes issus, s’apparente à un combat. Oui, nous livrons
un combat, courir vers le but pour au final remporter le prix de la vocation céleste de Dieu en Jésus-Christ [Philippiens 3: 14].
L’apôtre Paul rappelle à Timothée son fils spirituel, de souffrir comme un bon soldat de Jésus-Christ [2 Timothée 2: 3], en
combattant le bon combat de la foi, pour saisir la vie éternelle, à laquelle nous sommes appelés et que nous avons confessé
[1 Timothée 6: 12].
Car servir le Seigneur, fait de nous des combattants de son armée.
“Bénissez l’Eternel, vous toutes ses armées, Qui êtes ses serviteurs, et qui faites sa volonté” [Psaume 103: 21].
Ainsi, nous luttons pour notre propre salut, et en tant que disciple de Jésus-Christ, pour arracher des ténèbres les âmes
égarées.
Si alors, des soldats terrestres sont engagés à mourir pour un état, un gouvernement, à combien plus forte raison, ne saurions-nous
pas prêt à tout pour le Royaume de Dieu, pour son nom, pour la vie éternelle, pour le salut des âmes. Pour tout simplement,
ce Dieu créateur, qui donna en sacrifice son Fils unique et chéri, pour nous, ingrats.
Car une fois, sauvés en Christ, nous portons son Nom, sa marque, tels des ambassadeurs, à son service.
Voilà un rappel, qui donne bien à réfléchir. Qui nous pousse à revoir notre appel, notre objectif, et notre motivation. Car la Bible nous rappelle: “Il n’est pas de soldat qui s’embrasse des affaires de la vie, s’il veut plaire à celui qui l’a enrôlé” [2 Timothée 2: 4].
La Rédaction
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