Cologne : La maire instaure un Code de Conduite contre le viol

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Une affaire d’une ampleur nationale et bientôt internationale secoue actuellement toute l’Allemagne. En effet, durant la fête de la Saint Sylvestre, une série de viols et agressions sexuelles eut lieu dans plusieurs villes du pays dont la Cologne, une ville située à l’Ouest de l’Allemagne, devant la gare centrale de Cologne jusqu’à la cathédrale, en plein centre de la ville. Une zone pourtant sécurisée par les forces de l’ordre selon un membre de la police de la ville. Le 31 décembre, environ un millier d’hommes se seraient rassemblés sur la place de la gare, et parmi eux certains se mirent à attaquer la foule en lançant des pétards et feux d’artifice, poussant la police à intervenir. C’est plus tard dans la soirée, après que la place se soit vidée, qu’une quarantaine de ces hommes encerclèrent la place pour agresser et dépouiller les femmes près de la gare et de la cathédrale, dans l’impunité totale.

En tout, plus de 90 femmes auraient déclaré à la police avoir été agressées sexuellement par des hommes décrits physiquement comme de jeunes Arabes âgés entre 18 à 35 ans.
« Je n’avais encore jamais vu autant de femmes en larmes », déclara au quotidien Süddeutsche Zeitung, une femme présente sur les lieux.
En représailles, 300 personnes se seraient regroupées devant la cathédrale de Cologne pour condamner ces crimes sexuels.

Dans un pays où les rapports entre hommes et femmes sont en général très respectueux, et où les femmes sont peu importunées dans la rue, selon Le Monde, comment une telle atrocité ait pu se dérouler, à ciel ouvert ?
La police de Cologne est très fortement mise en cause, d’ailleurs très critiquée par le ministre de l’Intérieur , Thomas de Maizière, mais il semblerait que celle-ci n’ai jamais eu à faire face, sur son sol, à ce genre de crimes d’une telle importance.
Cependant, pour l’opinion publique Allemande, les accusés sont les réfugiés. Depuis la vague d’accueil des migrants sur le territoire de la Chancelière, s’élevant à un million en 2015, l’Allemagne vivrait dans une certaine incertitude. Le gouvernement se refuse à tout amalgame et ne souhaite pas confirmer l’implication de ses ressortissants maghrébins. En effet la police n’a encore aucune information sur les présumés agresseurs pour entamer des interpellations. « Les réfugiés ne devaient pas faire l’objet d’une suspicion générale, surtout à ce stade de l’enquête », informa le ministre de l’Intérieur mais qui n’omet pas de prendre en compte les témoignages des victimes, décrivant leurs agresseurs comme maghrébins.

Ce qui retient l’attention des médias internationaux est la réaction de la Maire de Cologne, Henriette Reker, qui par ces propos, aurait indirectement accusé ces femmes d’être responsable de leurs agressions. En effet, lors d’une conférence de presse à la suite de ce drame, la maire a préconisé aux femmes de sa ville d’adapter leur conduite face aux hommes, soit adopter de nouveaux comportements pour éviter toutes agressions sexuelles. Son code de conduite, parodié est devenu emblématique sur les réseaux sociaux : « Que les femmes se tiennent à distance de bras d’un potentiel agresseur. »
De plus, elle aurait critiqué l’attitude de certaines victimes qui n’auraient pas appelé la police de crainte de se faire voler leurs téléphones portables.
Une déclaration indignant toute l’Allemagne, jugée déplacée. Une autorité appartenant à la vieille école selon l’opinion publique. Pour rétablir l’ordre et la justice, Henriette Reker, demanda à ses citoyennes d’empiéter sur leurs propres libertés d’agir s’adonnant à une certaine crainte de l’homme.

Ayez, non cette parure extérieure qui consiste dans les cheveux tressés, les ornements d'or, ou les habits qu'on revêt, mais la parure intérieure et cachée dans le coeur, la pureté incorruptible d'un esprit doux et paisible, qui est d'un grand prix devant Dieu. Ainsi se paraient autrefois les saintes femmes qui espéraient en Dieu. [1 Pierre 3 : 3-5]

Que nous exhorte la parole de Dieu ici. Aux femmes, d’adopter une attitude et une tenue décentes. Car là réside la vertu. Dans notre ère, force est de constater, l’indécence manifestée chez nombre de femmes qualifiées de libertines, par leurs accoutrements, leur comportement. Une indécente qui peut très facilement susciter les pulsions sexuelles de certains hommes. Est-ce là le fondement justifiant la déclaration de Mme Reker ?… Sans doute. Mais alors que ses propos peuvent en choquer plus d’un, n’oublions pas l’enseignement du Seigneur qui est en soi, notre véritable Code de conduite. La femme possède en elle, ce gène de séduction; voilà pourquoi elle est appelée à valoriser la pureté de son coeur plutôt que le paraître extérieur. Une vertu de plus en plus rare en notre temps actuel.
Mais aux hommes, dépourvus de sens et de maîtrise de soi, il est aussi écrit : « Il en est de même pour celui qui va vers la femme de son prochain: Quiconque la touche ne restera pas impuni. » [Proverbes 6:29]. A bon entendeur… !

La Rédaction

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