Chrétienne, Rula Ghani Première Dame, est un espoir pour les femmes Afghanes

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« Quand il y a un état de guerre sur une si longue durée, il n’y a plus de norme sociale, la société n’existe plus. Et du coup, la norme c’est la violence. »
Dans un pays en guerre depuis de nombreuses années, érigé par les lois de la Charia, où les crimes contre l’islam sont punis de mort et les chrétiens persécutés à cause de leur foi, voici que la femme du président Ashraf Ghani, élu en septembre 2014, devenue la première femme ayant le rôle de Première dame dans le pays, serait chrétienne. Se déplaçant peu pour des raisons de sécurité suite à son statut, la Première Dame organise des réunions de conseil, avec une équipe exclusivement féminine.
C’est avec beaucoup de simplicité et d’élégance qu’elle répond au journaliste de France 2 entre deux réunions.

Rula Ghani, d’origine libanaise, fut très critiquée de par ses origines. En effet, loin est le temps où les communautés religieuses vivaient dans une certaine harmonie.
« Quand je me suis mariée, personne n'avait aucun problème. A l'époque, c'était beaucoup plus facile. Les gens ne s'étonnaient pas du fait que j'étais libanaise, ça ne les gênait pas du tout que je sois chrétienne. Dans le Coran, c'est très clairement dit que les musulmans peuvent épouser les chrétiens. »
Ignorant encore il y a un peu plus d’un an, l’impact que produira son rôle en tant que Première Dame, Rula Ghani, se voit à son insu, être porteuse d’un message d’espérance pour les femmes Afghanes, voyant en elle, un soutien, un symbole de liberté.
« Je ne m'étais pas rendu compte de l'importance du symbole que je représente. J'allais être une personne publique, j'allais parler franchement des problèmes qui existent en Afghanistan, mais d'un autre côté, je ne croyais pas que j'allais avoir un effet aussi grand »

Répondant alors aux besoins des femmes, celle-ci se lance dans un combat, défiant ainsi les lois machistes d’un islam radicalisé, celui de défendre le statut des droits des femmes, grâce à son émancipation, au moyen de sa détermination et de son franc-parler. Un combat pour une féminité bafouée dans un pays dont les règles de la charia, réduisent la femme au silence.
« Je veux que les femmes se sentent à l’aise, qu’elles puissent participer, à plein temps dans la société. Et pour ça, elles ont besoin d’être respectées. Donc ce que je demande, c’est le respect de la femme. »

Nous ne pouvons que saluer le courage de cette femme atypique, se battant à contre-courant d’un système islamique, considéré comme étant réducteur pour les femmes Afghanes, cherchant désespérément une reconnaissance. Une véritable place dans la société Afghane.
Dieu suscita-t-il un leader féminin, porteur des valeurs célestes dans un pays où sa loi n’est proclamée, pour que son Nom soit glorifié et que sa justice puisse régner ? L’Eternel laisserait toujours une brèche en se choisissant un homme ou une femme, pour apporter sa clairvoyance et rétablir son jugement, si l’on s’appuie sur de nombreux témoignages bibliques. Un exemple se rapprochant à son histoire, la Reine Esther, juive d’origine, en captivité avec tout son peuple, d’ailleurs menacé d’extermination, celle-ci deviendra épouse du roi Perse nommé Assuérus. Grâce à cette union plus qu’improbable, la juive Esther devenue Reine de Perse, sauvera son peuple d’une mort certaine, grâce à son rôle de conseillère et première dame si l’on peut dire.

Que Dieu déverse sa sagesse sur ce couple présidentiel à la tête d’une nation aussi grande que complexe, dont l’union interreligieuse dont ils sont ambassadeurs, puisse apporter un renouveau et un élan d’espoir dans ces temps de guerre de religion. En cela, certainement que le règne de l’Eternel s’établira dans ce pays.

La Rédaction

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