Black Lives Matter : symbole d’un monde qui s’essouffle!

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“Les cieux sont les cieux de l'Eternel, Mais il a donné la terre aux fils de l’homme” [Psaume 115:16].

Quel Dieu plein d’amour et plein de bonté pour Sa créature, l’Homme! Dans Son plan, ce dernier, Son chef d’oeuvre, est destiné à vivre en tant que maître de la terre. Tout a été mis en place sur cette planète pour lui, pour son bonheur. Mais qu’en est-il réellement ?

Nous n’allons pas le nier, nous avons déjà entendu ce slogan emblématique : “Black Lives Matter” (qui se traduit littéralement en français par “les vies noires comptent”), au moins une fois ces derniers jours. Comment passer à côté ? C’est l’une des phrases les plus populaires du moment, et l’Amérique elle-même vit au son de ce cri de détresse déchirant lancé par un groupe ethnique au bord de la crise.

Mais en fait, qu’est-ce ?

Black Lives Matter est un slogan de ralliement de la jeunesse antiraciste américaine. Ce mouvement est né d’un simple hashtag en juillet 2013, lancé par trois femmes afro-américaines : Garza, Cullors et Opal Tometi. Cette réaction fait suite à l’acquittement de George Zimmerman, le meurtrier de Trayvon Martin, l’adolescent non armé abattu par balle quelques mois plus tôt en Floride. Comme une vague, un tollé s’installe sur la toile, imprégnant la population noire : américaine d’abord, et internationale ensuite.
Mais voilà, ce mouvement va grandir en ampleur car les années qui suivent ne seront pas de répit: enchainement de décès de citoyens afro-américains au cours de contrôles de police, entre autres la mort de Eric Garner à New-York, celle de Freddie Gray à Baltimore, l'affaire Michael Brown à Ferguson dans le Missouri, et dernièrement en date, le meurtre de Keith Lamont Scott à Charlotte. Le désordre s’installe ! La population afro-américaine devient incontrôlable, elle accuse, elle condamne et proteste contre ces violences barbares qui rappellent amèrement leur passé d’esclaves.

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Retour dans l’histoire

Force est de constater que cette vague de dénonciation nous rappelle les mouvements des droits civiques (1955-1968). Ils visaient avant tout à établir une réelle égalité de droits pour les Noirs américains en abolissant la législation instaurant la ségrégation raciale. Qui ne se souvient pas de Rosa Parks ? Cette couturière devenue mère du mouvement le jour où, dans un bus, elle décide de ne point céder sa place à un blanc. Qu’en est-il du pasteur protestant Martin Luther King ? Cet apôtre de la non-violence qui devint l'une des figures de prou les plus célèbres. Ou encore, les Black Panthers, le mouvement de révolution des noirs fondé par Bobby Seale et Huey P. Newton dans les années soixante. Effectivement, nous ne pouvons que nous souvenir de cette partie de l’histoire américaine car elle a eu des rebondissements retentissants dans le monde. Des vies sacrifiées, des destins livrés afin qu’un peuple retrouve son droit « d’humain » au même titre que les autres.

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D’hier à aujourd’hui

Bien que ces mouvements aient amélioré considérablement le vécu des afro-américains, ces derniers déplorent les injustices faites à leur égard depuis ces dernières années. Les inégalités sociales en sont la preuve vivante ; mais c’est surtout la violence policière qui devient intolérable. Les statistiques parlent d’elles-mêmes: plus de mille civils sont tués par la police américaine chaque année, comptant 2,5 fois plus de victimes noires que blanches (par millions d’habitants).
Un noir a trois fois plus de chance de se faire tuer lors d’un contrôle des forces de l’ordre plutôt qu’un blanc. Inadmissible !
De là nait un sentiment de révolte contre “l’oppresseur blanc”, une quête pour la survie se met en place. Cette quête de reconnaissance ne se limite pas à une certaine catégorie de noirs, elle les touche tous: du lycéen en préparation du baccalauréat en passant par l’étudiant de faculté, aux pères et mères de famille, personne n’est épargné.
C’est dans cette logique que même les sportifs de haut niveau se retrouvent mêlés à cette cause commune. Un genou à terre ou le poing levé, certains refusent de célébrer l’hymne américain avant chaque ouverture de match. En tête de fil, Colin Kaepernick; qui, avec une dizaine de joueurs NFL, cherche à ranimer la flamme d’un activisme que semblait avoir éteint le sport-business des années 90.
Ils imitent l’élan de leurs prédécesseurs, Jesse Owens et Joe Louis, qui, dans les années trente, par leurs simples performances sportives, menèrent une résistance symbolique face à la propagande d’Hitler et de Mussolini.

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Une réalité qui dérange…

Ce problème de société n’est pas propre aux Etats-Unis, c’est un fait démontrant un malaise ambiant dans le monde entier. Le cas d’Adama Traoré, ce jeune homme noir mort dans des tragiques circonstances au mains des forces de l’ordre, en France, est un exemple parmi tant d’autre.
La population mondiale se déchire! Partout, des inégalité subsistent, des luttes se créent de plus en plus , des guerres éclatent et l’anarchie règne.
D’où, ces mouvements de revendication cherchent à apporter la solution, soit en prônant la non-violence ou soit en utilisant son contraire pour se faire entendre. Mais la question se pose sur leur impact ou leur nécessité. Leur présence change—t-elle quelque chose ? Ou au contraire renforce la perturbation environnante ?

“D’où viennent les luttes, et d'où viennent les querelles parmi vous? N'est-ce pas de vos passions qui combattent dans vos membres?” [Jacques 4:1]

Comme le déclare la Parole de Christ, les humains se battent, jour et nuit, depuis la nuit des temps pour assouvir leur propres désirs, leurs objectifs. Ils ont oublié leur Dieu et ne donnent aucune importance à leur prochain. De plus, la société de consommation dans laquelle nous nous trouvons n’arrange rien en soit car le but, c’est encore et toujours le profit au détriment des plus faibles, des plus démunis.
L’ennemi nous a dressés les uns contre les autres afin d’instaurer son règne du chaos. Il nous dresse entre nous et admire son oeuvre de destruction; et l’Homme ignorant, s’en va accuser Dieu qui ne vient pas à son secours, qui ne l’aide pas. Il rejète la foi, la connaissance du Seigneur, devient athée, et réfute toute notion d’amour qui ne demande en rien en retour et qui se sacrifie pour les autres. Une bien triste réalité!

Mais qu’en est-il de la race élue ?

La Bible nous le confirme, en Christ, nous sommes une race élue, destinée à ce qu’il y a de meilleur.

“Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière […]”[1 Pierre 2:9].

Aucun mouvement de révolution ou de résistance ne pourra ramener une paix durable que le monde ne peut procurer car il ne la connait pas. Toutes les formes de défense humaine ne sont qu’échec, vu que l’insécurité est grandissante et le nombre de morts innocentes ne cesse de grimper. Les révolutions et les différents mouvements de libération n’ont fait qu’apporter le chaos la plupart du temps. Il n’y a donc qu’un seul échappatoire: trouver sa quiétude par ses propres moyens est impossible, l’homme se doit de revenir à son Créateur, son Dieu.
Bien qu’ayant été trahi, Dieu permet à l’humanité de revenir vers Lui, en la personne de son unique Fils, Jésus-Christ.
Dans ce retour, nous sommes assurés de réintégrer le plan de base: un Royaume de sacrificateurs vivants, prêts à annoncer les vertus d’un Maître qui nous a sortis des ténèbres et nous a rachetés. Ce règne ne comptera aucune différence culturelle ou de couleur de peau; il sera fondé sur la justice divine, celle des hommes étant défaillante. Par conséquent, apporterait la paix et serait la réponse la plus adéquate aux problèmes du monde.

“C’est déjà certes un défaut chez vous que d'avoir des procès les uns avec les autres. Pourquoi ne souffrez-vous pas plutôt quelque injustice? Pourquoi ne vous laissez-vous pas plutôt dépouiller?”[1 Corinthiens 6:7 ]

Et nous, en tant que croyants, disciples de Jésus-Christ, nous nous devons de rester focaliser sur l’essentiel, et ne point nous laisser emporter par ces mouvements, bien que légitimes, mais n’accomplissant pas pour autant la volonté de Dieu. Soyons plutôt de ceux qui exhortent à la paix, à l’amour, en supportant quelques injustices, comme l’a fait le Christ en acceptant d’aller à la croix à notre place et recherchons premièrement le Royaume de Dieu par dessus tout.

La Rédaction

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