Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. Mes yeux seront ouverts désormais… » [2 Chroniques 7 v.14]
Nous sommes bien informés qu’un vent de ferveur chrétienne voit le jour en Allemagne. Après l’appel à retrouver les racines chrétiennes, lancé par la Chancelière Angela Merkel en direct à la télé, puis le fort taux de conversions des réfugiés Syriens, par conviction ou pour intégrer les valeurs du pays, il en va que le christianisme retrouve une certaine ampleur. Existe-t-il des intercesseurs pour le salut de la Nation ? Certainement. Est-ce la prière des justes qui eut une grande efficacité ? Fort probable. Mais, l’Eternel, dans son omniscience et sa volonté parfaite, veille sur ses enfants et fait grâce de préserver qui il veut au moment opportun.
C’est ainsi, que sous son aile et sa bienveillance, le pire fut évité. Car, pendant une minute, imaginons le sort de l’Allemagne, si son service de renseignement, censé anticiper et contrecarrer les intentions meurtrières et terroristes, sur le territoire, serait détruit. Cette puissante nation aurait sans le moindre doute, été affaiblie.

Un traître parmi le service de renseignement Allemands, démasqué, fait la Une des journaux Européens. Un homme travaillant au sein de l’Office fédéral de protection de la Constitution a été arrêté le soir du 29 novembre 2016, soupçonné de préparer un attentat au siège même, à Cologne. Une ville fortement touchée par des exactions terroristes depuis l’arrivée massive de migrants et réfugiés syriens.
« Nous lui reprochons d'avoir, sous un pseudonyme, tenu sur internet des propos islamistes et d'avoir proposé lors de chats des informations internes », déclara la porte-parole de l’Office Allemand.

L’homme serait le disciple d’un jeune prêcheur autrichien salafiste naturalisé allemand, de trente ans son cadet, et actuellement en Syrie. Durant un premier interrogatoire, le pseudo terroriste non connu des services de police, envisageait une attaque aux explosifs, au nom d’Allah. L’enquête en cours cherche à savoir si « l’agent double » était cependant en mèche avec le jeune prédicateur radicalisé. Mais encore, recevait-il des ordres de l’E.I ? D’une cellule quelconque? Ou alors, oeuvrait-il de son propre chef ?
Toutefois, d’après le parquet de Düsseldorf, son projet d’attentat n’était qu’au stade des paroles. Bien que les autorités Allemandes se vantent de cette arrestation et de l’efficacité de leur service de renseignement, la nation allemande est hélas, encore imprégnée de la terreur des attentats perpétrés en juillet dernier. Résultant de l’arrivée en masse de réfugiés syriens. D’ailleurs, la population va jusqu’à juger son service de sécurité d’incompétent. Evoquant l’énième attaque prévue en octobre dernier par un réfugié syrien, qui finira par se suicider en prison. Des faits qui frôlent le scénario d’un film hollywoodien.

Agé de 51 ans, père de quatre enfants l’homme d’origine espagnole et de nationalité allemande se convertit à l’islam il y a seulement deux ans. Ancien employé de banque, il fut fraichement embauché au mois d’Avril 2016, dans la brigade anti-terroriste. Le quinquagénaire avait pour fonction de surveiller les cellules djihadistes du pays. En tout, 9200 radicalisés dont 1200 considérés comme des bombes à retardement. Comme tout converti, ultra-zélé, ce dernier envisageait de passer à l’acte ciblant le siège de son service.
Infiltré dans les réseaux sociaux, portail par lequel les djihadistes recrutent leurs faibles proies, l’employé discutait en ligne avec d’éventuels terroristes. Cependant, n’ayant pas divulgué sa foi à ses collègues, ce dernier se croyant à l’abri, s’adonna à de la propagande islamique. Manquant de prudence, l’homme tint des propos d’islamiques radicalisés puis ira jusqu’à proposer « de livrer des informations confidentielles sur les activités » du service tout en confiant son « intention de commettre un attentat contre le quartier général des services de renseignements » selon le Monde.
La bêtise atteint son comble lorsque ce dernier ne s’attendant certainement pas à être démasqué, réitéra ses intentions d’attaquer son lieu de travail, à un djihadiste, qui n’était autre qu’un collègue également infiltré dans le même réseau. La bonne blague.

La Rédaction

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