« S'ils m'ont persécuté, ils vous persécuteront aussi; s'ils ont gardé ma parole, ils garderont aussi la vôtre. Mais ils vous feront toutes ces choses à cause de mon nom, parce qu'ils ne connaissent pas celui qui m'a envoyé. » [ Jean 15:20-21 ]
Béatrice Stockly, d’origine Suisse, vivant au Mali depuis plusieurs années, présentée comme une chrétienne revendiquant sans honte sa foi dans un pays qui ne cesse de se radicaliser, la Suissesse a été enlevée par des fanatiques religieux extrémistes. Ce qui fait de ce cas une exception est qu’il s’agit de son deuxième enlèvement.
Acte de résistance ou d’inconscience ? Béatrice Stockly, ressortissante Suisse vivant dans la cité historique du Mali, a été une nouvelle fois enlevée chez elle, ce jeudi 7 janvier 2016, dans le quartier d’Abaradjou, une zone connue pour être non sécurisée, par des djihadistes, comme le confirma une source de l’armée malienne.
Son premier enlèvement eut lieu en avril 2012 à Tombouctou par un groupe islamique du Touareg. Par la grâce de Dieu, elle aurait été relâchée seulement quelques jours après, grâce à une médiation du Burkina Faso.
Le ministère des affaires étrangères Suisse a été averti de ce deuxième enlèvement. Cependant la Suisse, comme bien d’autres pays du monde, classifia cette zone géographique comme étant à risque et déconseilla à tous ses ressortissants d’y séjourner, depuis 2012, année où le Mali tomba entre les mains de groupes djihadistes affiliés à Al-Qaïda, dont Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) et Ansar Dine. Une information relayée par le journal L’Express. Un avertissement dont avait certainement conscience Béatrice.
« C'est là qu'elle a été enlevé la première fois », précisa le pasteur de l’Eglise évangélique des Assemblées de Dieu de Tombouctou, Mohamed Ag Mossa Yattara, à l’ AFP.
Un enlèvement à caractère religieux. Le pays étant en état d’urgence jusqu'au 31 mars 2016, depuis le triste attentat médiatique du Radisson Blu hôtel, à Bamako, signe d’une « intensification des activités des groupes extrémistes et des réseaux de criminalité organisée, en particulier dans les régions de Mopti, de Ségou (centre) et de Tombouctou et à Bamako », déclare le Secrétaire Général de l’ONU, Ban Ki-Moon. En effet, à la mi-décembre 2015, dans la ville de Tombouctou, fut assassiné un journaliste de la radio chrétienne Tahanite et deux autres personnes. Un drame qui se veut annonciateur des actions islamiques dans le pays en ce début d’année 2016.
« La seule condition que nous avons posée est qu'elle ne revienne plus chez nous. Elle profite de la pauvreté et de l'ignorance de nos enfants », avaient indiqué ses ravisseurs lors de son premier enlèvement. De graves accusations auxquelles l’activiste chrétienne n’eut guère apporté de considération, restant sur le territoire qui lui serait hostile. Une véritable tête dure, qui décida de demeurer dans la zone malgré les risques qu’elle encourait, de par son identité et sa confession de foi. Une attitude de rebelle qualifiée d’acte imprudent de la part du Pasteur Mohamed Ag Mossa Yattara.
« Elle a été imprudente. Plusieurs fois il y a eu des avertissements, on lui a dit: Attention, tu as déjà été enlevée une fois, tu risques d'être enlevée une deuxième fois. »
Rien à faire.
« Ils ont tapé, elle a ouvert et ils sont partis avec elle ».
Cet enlèvement n’a pas encore été revendiqué, pour le moment. Ses actions sociales dans le pays inspirées par sa foi en Christ, dans cette zone dangereuse du Mali, ne passèrent inaperçues au sein de la communauté malienne.
Dans le pire des cas, sa foi en Dieu serait certainement la raison de son enlèvement, une raison valable pour ses bourreaux musulmans, d’ôter la vie aux enfants de Dieu. Une mission démoniaque que le Seigneur Jésus nous avait déjà prédite dans les Saintes Ecritures.
« Alors on vous livrera aux tourments, et l'on vous fera mourir; et vous serez haïs de toutes les nations, à cause de mon nom. » [ Matthieu 24:9 ]
Bien entendu, nous ne méprisons guère sa volonté d’agir en apportant du secours grâce aux valeurs de sa croyance en Jésus-Christ. Et nous invitons la communauté chrétienne francophone à prier pour Béatrice Stockly, une véritable tête brulée, qui brava l’idéologie islamique que les fanatiques religieux s’acharnent à imposer dans les pays musulmans et ailleurs. Nous espérons que ce scénario de déjà-vu se terminera une seconde fois par un débouché favorable…Si Dieu le permet…
La Rédaction
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