Un acte qui nous sauvera l’âme !

Exhortation rédigée par Wissa KOLOLO

Chers lecteurs, nous vivons dans cet automatisme d’accuser les péripéties douloureuses de notre existence. Cette forme d’irresponsabilité qui nous pousse à tout justifier, même la méchanceté, l’indifférence ou la haine dont nous pouvons faire preuve. Et si la vérité était ailleurs ? Résidait dans ce que nous refusons d’admettre ou de savoir, pour fuir la pesante étape de la remise en question. Cette étape, nous pouvons d’ores et déjà l’amorcer par la méditation de ce verset qui suit cette introduction. Je vous l’accorde, cette écriture biblique peut vous paraître d’une radicalité certaine. Mais comprenez néanmoins, cette parole du Seigneur est également des plus salvatrices. Du moins, si nous l’observons dans son contexte évangélique. Bien entendu nous n’aborderons là qu’un des aspects que ce verset peut révéler.

Il répondit: Toute plante que n'a pas plantée mon Père céleste sera déracinée. [Matthieu 15 v.13 La Bible]

En chacun de nous chers lecteurs, règne quelque chose de profondément malsain. Un fait que personne ne s’aventurerait à contredire, de peur de tourner en ridicule. Cette « chose » que nous pouvons qualifier d’une mauvaise plante pernicieuse, influence gravement notre caractère au point de définir notre personnalité, modeler notre conscience. Le fait est qu’être porteur d’une semence malfaisante, dont la graine a germé, fait de nous des arbres dangereux pour toute personne qui goûterait nos fruits. Ou encore, des herbes ou mauvaises plantes à absolument arracher, car elles deviennent très vite envahissantes pour nos champs. Il est alors urgent de s’attarder sur ce qui nuit à notre être et le déraciner une fois pour toute. Car ce qui nous tue est notre ignorance, ou bien, ce que nous sous-estimons.

Je vous invite à présent à entrer dans le vif du sujet. Le cœur de l’Homme est telle une terre aride, rocailleuse, humide ou cultivable. Où les bonnes graines reçues arrivent à germer ; mais a contrario, se perdent et périssent dans une terre non cultivable. On peut illustrer l’état du cœur et les œuvres de chaque Homme, tels des arbres aux fruits délicieux ou écœurants, selon l’évangile du Christ. D’après ses enseignements, l’Homme qui cherche à vivre selon les voies de Dieu, est semblable à un arbre planté près d’un courant d’eau, dont les fruits délicieux sortent en leur saison sous la bienveillance de l’Éternel Dieu, [Psaume 1 v.1-3 La Bible].

Tout bon arbre porte de bons fruits, mais le mauvais arbre porte de mauvais fruits. Un bon arbre ne peut porter de mauvais fruits, ni un mauvais arbre porter de bons fruits. [Matthieu 7 v.17-18 La Bible]

Il est encore question de semences, bonnes ou mauvaises, qui germent en nous. Et nous conduisent à songer à ce que nous sommes réellement. Sommes-nous ce que nous devrions être, à l’origine ? Ou ce que le père du mensonge fait naître en nous ? De ce fait chers Frères, vivre dans l’ignorance de notre propre personne, est le début de l’échec de tous les Hommes. Pourquoi ? Me demanderiez-vous. La réponse est la suivante : l’Homme est attiré par le mal de par sa nature, [Marc 7 v.20-23 La Bible] ; Et peut se laisser corrompre en laissant des plantes épineuses pousser dans son cœur. Il est évident qu’un Homme aux œuvres désastreuses, dont il n’en sort rien de bon pour son prochain, participe tout d’abord à sa propre destruction, également à celle de son prochain, plus encore à celle de notre société.

Comme le sarment ne peut de lui-même porter du fruit, s'il ne demeure attaché au cep, ainsi vous ne le pouvez non plus, si vous ne demeurez en moi. Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruit, car sans moi vous ne pouvez rien faire. [Jean 15 v.4-5 La Bible]

Ce que je tiens à dire est une vérité universelle, révélée par la Bible. En effet, nous avons été créés à l’origine parfaits, à l’image de Dieu. Mais le mal et sa semence nous ont compromis. Plus grave encore, il nous a éloignés de Dieu pour mieux déformer notre regard, notre vision; voler notre intelligence et notre conscience; abimer notre expression, notre nature. En d’autres termes amocher tout notre être. Il faut croire qu’être ignorants de ce que nous sommes, nous conduit sans l’ombre d’un doute à enraciner nos vies dans de mauvais fondements. Et nous entraine sûrement à sécher sous le soleil de Dieu; pire encore, périr loin du Cep, tels des sarments séchés puis jetés au feu.

En d’autres termes, il serait de l’ordre de l’impossible pour qu’un Homme s’en sorte seul, sans l’aide de Dieu. Ou encore, sans une exhortation pénétrante jusqu’à atteindre l’âme et la perturber. Et voir s’ouvrir enfin les yeux de nos cœurs pour être en mesure d’observer clairement notre état de désolation, sans Dieu. Il faut le croire, déraciner les mauvaises semences de nos cœurs, c’est premièrement combattre notre mal à sa racine pour trouver la paix. Accéder à notre liberté de jouir de la vie que Dieu donne, avec un cœur léger. N’est-ce pas à cela que l’humanité s’attèle, trouver la paix de l’âme et le bonheur ? Pour ainsi dire, le repos de Dieu. Ce que le monde ignore, le Dieu Miséricorde se laisse trouver. Pour le trouver, voici la clé, un point tout aussi important à évoquer. Ce point primordial sans quoi tout cela ne serait possible, est la foi en Dieu. Croire que seul Dieu peut nous délivrer de ces mauvaises semences.

Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. [Hébreux 11 v.6 - La Bible]

Une pensée rassurante me vient donc à l’esprit. La foi est qualifiée comme étant une arme si puissante, qu’en ayant la simple taille d’une graine de moutarde (grain de sénevé), elle serait suffisante pour bouleverser favorablement les circonstances de notre existence. Si ce n’est de l’ordre de la folie pour les esprits cartésiens, la foi demeure une arme à acquérir pour espérer de Dieu quelque chose. Sans cela, il sera difficile de mettre en marche le surnaturel dans notre pauvre existence. Il nous est demandé de croire qu’une main pas trop courte pour agir, qu’un bras triomphant, pénétrera nos cœurs pour y déraciner les mauvaises plantes tout de même. Vous l’aurez compris chers lecteurs, personne d’autre que l’Éternel Dieu ne peut agir dans cette dimension. De ce fait, nous avons besoin de Dieu, cette demande est inhérente à notre nature. Car nous sommes faits de terre, d’eau, et du souffle de Dieu.

Pour conclure cette exhortation, en espérant qu’elle fera naître en vous un sentiment pur – loin de moi l’objectif de vous imposer une pensée moralisatrice redondante, bien évidemment – les motivations ayant animé l’alignement de ces mots, résident dans la volonté d’éclairer notre conscience. Pour fuir l’emprisonnement des ténèbres où nos âmes demeurent captives, maintenues dans un aveuglement et une ignorance totale de ce que nous sommes, et devrions devenir selon les projets de Dieu. J’entends par là, qu’il envoya son esprit pour nous guider dans notre marche vers notre liberté en Jésus-Christ. Afin d’être des enfants de la lumière, portant en notre cœur des graines bienfaisantes, plantées par l’esprit de Dieu, pour faire pousser les fruits de l’esprit de Dieu.

Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bénignité, la fidélité, la douceur, la tempérance; la loi n'est pas contre ces choses. [Galates 5 v.22-23 - La Bible].

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