Tout est vanité mais seules les paroles du Seigneur demeurent

Plus rien n’est comme avant. Des milliers de personnes meurent, des familles sont brisées, des nations en deuil, des malades souffrent, des soignants sont dépassés.
Des entreprises sont à l’arrêt, des entrepreneurs en faillite, des nations sont endettées, l’économie mondiale est en déficit.
Il y a encore quelques semaines, l’on se faisait la bise, se serrait la main, l’on passait des soirées entre amis, en famille, au restaurant, au bar du coin. Certains même préparaient déjà leurs vacances. Les commerces tournaient à plein régime. Mais un matin, le monde se confina dans le silence, plus aucun bruit, la vie elle-même se mit sur pause. Nos plaisirs habituels sont devenus interdits ou restreints. Nous perdîmes des proches.
Du petit papi du coin aux grandes puissances mondiales, personne n’échappe à cette guerre sanitaire.

Nous devons savoir que depuis la genèse, le monde est frappé par le malheur et la mort à cause du péché. Mais lorsque le ciel est nuageux et lorsque la tempête s’abat, lorsque tout autour de nous disparaît, il nous reste un espoir qui nous dit que nous ne sommes pas seuls, nous ne sommes pas abandonnés ni délaissés.
La pensée du désespoir est cet intrus que le malin glisse dans nos pensées pour nous empêcher d’accéder au bonheur que le Seigneur nous réserve en lui. Il nous dit malgré notre douleur, dans nos épreuves, qu’Il est là, plus près que nous le pensons, plein d’amour, prêt à nous donner la force d’endurer et de surmonter, prêt à nous faire sortir de ce malheur.
Si le monde va mal c’est hélas parce qu’il se laisse entraîner par le père du mensonge et demeure bien loin de Dieu. C’est parce qu’il emprunte la voie de la convoitise, de l’avarice, de l’argent, des plaisirs éphémères, des inquiétudes, du stress. Et pourtant, tout est vanité, comme dit l’Ecclésiaste. Quel est le plus important ? N’est-ce pas le sort de notre âme, quand surviendra la mort ?

Aujourd’hui est la preuve que par un simple éternuement ou une poignée de main, tout peut s’envoler, jusqu’à notre souffle de vie. Ces tribulations ont été annoncées et écrites, et précéderont le retour glorieux de notre Seigneur Jésus-Christ qui viendra emporter avec lui les siens, dans sa gloire et son éternité de paix. Dans le livre de Luc au chapitre 21, le Seigneur nous décrit ce qui va se passer, ce dont nous sommes déjà témoins, à vrai dire. Les faux prophètes qui viennent en son nom et qui séduisent ses élus, les guerres entre nations, des tremblements de terre, des pestes et famines, la persécution des croyants, malmenés, jetés en prison, livrés par leurs propres familles, tués, le soulèvement des nations contre Jérusalem. Mais dans tout cela, le Seigneur fortifie et demeure avec les siens, jusqu’à la mort.

Aujourd’hui, le monde ne tourne plus comme hier ; à cette réalité, le Seigneur dit que : « Le ciel et la terre passeront, mais mes paroles ne passeront point. » [Luc 31 v.33]. Que procurent donc ses paroles ? Le monde est frappé au dehors, mais dans les coeurs de tous ceux qui aiment Dieu, l’espérance que donne sa Parole demeure et continue d’oeuvrer. Dans la douleur, ses paroles nous apaisent ; dans les combats, elles nous fortifient et nous arment, quand tout semble perdu, elles nous ravissent de l’amour de notre Seigneur, et nous relèvent lorsque nous tombons affaiblis par la peine. L’apôtre Pierre dira : « Car Toute chair est comme l'herbe, Et toute sa gloire comme la fleur de l'herbe. L'herbe sèche, et la fleur tombe; Mais la parole du Seigneur demeure éternellement. Et cette parole est celle qui vous a été annoncée par l’Evangile. » [1 Pierre 1 v.24]

Sachons chers lecteurs, et partageons autour de nous la nouvelle que le Seigneur est tout ce qu’il nous restera quand tout disparaitra [Cf. 2 Timothée 4 v.2]. Prêche la parole, insiste en toute occasion, favorable ou non, reprends, censure, exhorte, avec toute douceur et en instruisant. Saisissons ce moment qui s’offre à nous, certes dans la douleur, pour abandonner nos mauvaises voies d’antan, pour nous débarrasser du superflu et de l’éphémère et trouver refuge dans la Parole de Dieu qui demeure à jamais. Rappelons-nous que tout est périssable sous le soleil, et en Jésus-Christ seul, nous vivons dans l’espérance et la paix.

Amen !

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Ecrit par Audrey Wolber

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