Rugbyman aux jambes de feu et à une puissance de jeu, Sireli Bobo ne cesse d’effrayer ses adversaires.
Et pourtant, cet originaire des îles Fidji aurait pu voir son
brillant avenir totalement saccagé si n’eut été Jésus-Christ.
Et c’est sans honte, que la star de la Rochelle témoigne à l’Equipe, son passé trouble à son présent
restauré pour un avenir serein.
A l’époque de son ascension alors qu’il évoluait encore au club de Biarritz, Sireli enchaînait les folles soirées alcoolisées ; laissant bien loin derrière lui son éducation, ma foi, basée sur les valeurs chrétiennes. Sa vie se résumait alors au sport, aux femmes, à l’argent, tout cela agrémenté d’alcool.
« C’est fini ça. Depuis novembre 2008, quand je jouais au Racing, j’ai tout arrêté : boire, les soirées... Ici, en Europe, il y a beaucoup de tentations. Mais terminé le ‘wine, women, wealth (en français : vin, femmes, richesse, ndlr). J’ai décidé de me consacrer à Dieu », assure-t-il.
Ce changement de cap, Sireli le raconte. Alors qu’il revenait d’une énième soirée, ivre mort,
il décida, aux alentours de 7h du matin, de visionner un DVD, offert par un de ses amis fidjiens. Il y découvre alors une prédication d’un pasteur.
Bouleversé, il confie : « après son sermon,
le pasteur a dit une prière : ‘si vous voulez confier votre vie à Jésus, levez vos mains, et pour ceux qui ne sont pas là ce soir, vous pouvez nous rejoindre et je prierai pour vous.’ Je levai alors
mains devant la télé et suivis cette prière de pardon des péchés. »
Depuis sa repentance, Sireli se réconcilia avec Dieu et promit de ne plus jamais faire entrer une seule goutte d’alcool en lui. Page tournée, il entra dans cette vie de sobriété. Une nouvelle vie en Christ, pour le sportif.
« Je suis allé voir ma femme, Taina, pour lui parler de cette promesse. Après toutes ces années, elle était heureuse, évidemment, pour elle et nos fils, Epeli et Sireli Jr. »
Aujourd’hui, Sireli Bobo prend soin de lui, en ayant un corps à la fois saint et également sain.
Et quand on l’interroge sur une éventuelle retraite,
sa réponse ne put être on ne peut plus claire : « je n’en sais rien. Je vous ai dit ; j’ai confié ma vie à Dieu. Quand il me dira d’arrêter, il sera temps. »
Le secret de longévité de celui qui dans quelques mois soufflera ses 39 bougies : Jésus-Christ.
[Artistes Press]