Notre monde est confondu, frappé par quelque chose qui le dépasse. L’orgueil des nations se voit malmené par une force invisible. Toutes les nations crient au repli, elles ne sont assez armées pour affronter ce virus covid19 qui ronge les nations de l’intérieur. Elles n’étaient préparées à un tel ravage sanitaire. Seule solution, « rester chez nous », martèle le corps médical et les politiques. Rester à l’abri de ce virus qui se transmet par contact humain, par particules de postillons ou d’éternuements. En d’autres termes, pour vaincre ce virus mortel, toute vie sociale doit être écartée.

L’économie mondiale se trouvant en mauvaise posture, une forte crise est à craindre. Sans compter les pertes humaines par milliers, qui fragilisent nos pays. Les Hommes sont avertis que tout peut arriver du jour au lendemain. Il est possible de tout perdre en une fraction de seconde. Et la vie sociale et économique que nous connaissions il y encore quelques mois n’existera peut-être plus. C’est donc avec dureté que notre monde est rappelé à l’ordre. Sa quête de gloire et de progrès n’est visiblement qu’une illusion que toutes les nations veulent atteindre.

Malheureusement, ces nations aussi puissantes soient-elles sont toutes limitées face à des forces, des évènements dont elles ne peuvent avoir le contrôle. Pourtant, la parole de Dieu nous enseigne qu’un dénouement à cette crise sanitaire sans précédent est possible, si les nations cherchent la face de Dieu en s’humiliant. Si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. [2 Chroniques 7 v.14 Bible]

Le monde est en confinement, que nous reste-t-il ? Si l’humain lui-même devient la première menace à la survie de son espèce, qu’adviendra-t-il ? Que nous reste-t-il si le contact humain est prohibé, ou toute vie sociale que nous connaissions interdite, sous peine d’amende ou de frôler la mort. Tout ce qui nous faisait sentir vivant, cassant la monotonie de notre quotidien est à présent interdit. Par exemple, cette liberté de se déplacer en voiture, en transports en commun, à vélo ou à pied, ou encore, d’aller en magasin, s’acheter le strict nécessaire ou du superflu, maquillage, vêtements, etc. Prendre son déjeuner ou son dîner dans un fast-food ou restaurant, se promener dans un parc en famille, entre amis, profiter des beaux jours ensoleillés… Tout ce semblant de vie libre, banni par notre gouvernement de peur de voir s’accentuer la prolifération du coronavirus, s’étendant à une vitesse grand V dans nos villes et contrées.

Le coronavirus vint-il nous révéler une vérité que nous ne pouvons à présent ignorer, vivions-nous dans une grande distraction ? À tel point que le gouvernement établit des mesures d’urgence contraignant notre mode de vie. Soit, la fermeture de « tous les lieux recevant du public et non indispensables à la vie du pays », tels que les restaurants, cinémas, salles de sport par exemple, annonçait il y a peu le premier ministre Edouard Philippe. À présent seuls sont restés ouverts, les magasins d’alimentation, les stations essence, les banques, les bureaux de tabac et les transports urbains. Ces contraintes poussent notre société à entrevoir un nouveau modèle social, avait par ailleurs évoqué le président Emmanuel Macron lors de son dernier discours à la nation concernant les mesures pour contrer le coronavirus dans notre pays.

Fort est de constater que lorsque la vie est mise à rude épreuve, bien des choses ne semblent plus importantes. Ce confinement obligatoire pour tous nous pousse à nous recentrer sur l’essentiel, notre famille, notre santé, nos proches. Mais aussi, à entrevoir d’envisager l’avenir d’une autre façon car hélas, plus rien ne sera comme avant.
Ainsi donc, les mesures actuelles de notre société nous poussent également à revenir au plus grand essentiel. Revenir vers notre Dieu, notre créateur. Car face à cette pandémie mondiale frappant toutes les nations, les plus riches comme les plus pauvres ne sont à l’abri de trouver la mort suite à la contamination.

En effet, démunis face à ce virus, seule la main miraculeuse de Dieu peut protéger les peuples de cette catastrophe qui nous fut déjà annoncée dans les écritures. Ce phénomène n’étant qu’un signe avant-coureur annonçant les derniers temps extrêmement difficiles avant le retour du Christ. Alors il leur dit: Une nation s'élèvera contre une nation, et un royaume contre un royaume; il y aura de grands tremblements de terre, et, en divers lieux, des pestes et des famines; il y aura des phénomènes terribles, et de grands signes dans le ciel. [Luc 21 v.10-12 Bible]

À ce jour où même les Églises qui se vantaient d’être intouchables, sont à présent malmenées par ce virus, toutes les confessions appellent à la prière. Tous, croyants et non croyants, espèrent en un miracle divin pour nous rendre ce semblant de vie où nous nous sentions libres. Mais cette liberté était-elle réellement essentielle à notre existence ? Par ce fléau, Dieu oblige-t-il l’humanité à le regarder pour qu’elle se rende compte qu’elle court un grand danger sans sa main ? Apprend-t-il à l’humanité à se tourner vers lui dans ces temps troublés, tout en sachant que le pire hélas serait à venir ? En ces jours difficiles, l’Homme est invité à retrouver son véritable appui en l’Éternel Dieu. Car s’il ne reste plus rien à l’Homme, si nous sommes amenés à tout perdre, même notre famille dans des catastrophes sanitaires, météorologiques ou autre, ce qui nous restera demeurera l’essentiel de notre existence, Dieu le père créateur de toute chose. Lui seul qui peut restaurer toute notre vie, nous bénir au centuple même dans les tribulations, nous redonner tout ce que nous avons perdu. Du moins, si nous revenons à lui. Recommande ton sort à l'Eternel, Mets en lui ta confiance, et il agira. [Psaume 37 v.5 Bible]