Par crainte d’être frappée par son père, une fillette se jette du 2ème étage

Le confinement a été rude au sein de nombreux foyers, où les signalements de violences se sont accrus. Une situation qui semble avoir inquiété les autorités. Si bien que malgré le déconfinement, l’inquiétude demeure et les dernières informations restent peu encourageantes. Des nouvelles toujours plus bouleversantes.

Ce 10 mai, une fillette de 10 ans a sauté du deuxième étage de son immeuble pour échapper à la violence de son père. Transportée et prise en charge à l’hôpital Necker, son pronostic vital n’est grâce à Dieu pas engagé, et son père âgé de 42 ans a, lui, été placé en garde à vue « pour violences volontaires commises par ascendant sur mineur de moins de 15 ans ».
Selon les informations rapportées par les médias, la petite fille aurait pris un yaourt sans la permission de son père. Éprise d’une grande frayeur, elle pensa que sa seule solution était de s’échapper à tout prix. D’après certaines informations qu’elle aurait confié aux forces de l’ordre, elle avoua subir depuis longtemps, avec son frère, des violences de la part de son père, en évoquant notamment des coups de fouets. Sur ces révélations plutôt glaçantes et l’appui d’un témoin qui confirme le récit de la fillette, les autorités ont pu comprendre la situation d’horreur que subissait cette famille. C’est dans la salle de bain que les policiers ont d’ailleurs découvert la fillette dénudée et blessée au menton, avec sa mère.

Il est dit n'épargne pas la correction à l’enfant ; Si tu le frappes de la verge, il ne mourra point [Proverbe 23 v.13] , mais toutefois ce que la parole de Dieu nous enseigne aussi en premier lieu c’est de faire toute chose avec amour, compassion et sagesse et plus encore elle nous rappelle que la crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l’amour. [1 Jean 4 v. 18]. Il est une chose d’inspirer le respect et une autre de susciter la crainte et la peur bien que la frontière soit fine.

Une enquête a été ouverte, et gloire à Dieu, la fillette n’a pu ressortir de l’hôpital qu’avec quelques blessures. Car pour avoir vu plusieurs reportages et films et entendu de nombreux témoignages sur les violences familiales, certaines histoires ont eu une fin moins heureuse. Ce fléau n’a encore de solution. Mais là où l’ennemi de nos âmes s’acharne à déranger la tranquillité de nos vies, prions le Seigneur de grâce, de nous soutenir et nous accorder sa paix.