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LES EAUX Par Marc TISSOT

Cher(e) Ami(e),

Tout comme moi, errant sur cette terre, tu as parfois l’impression que ta vie manque de sens, que notre destinée n’est rien d’autre qu’un cri sans écho. Est-ce qu’aussi cette sensation d’asphyxie, de noyade te prend à la gorge ? Oui, nous vivons en étrangers dans un monde hostile… entouré d’eau…

Dans les Saintes-Ecritures tout commence et tout se termine par de l’eau (Gn 1.2 – Ap 22.17), et dans notre vie, qu’en est-il? Baignant dans une eau parfaitement tempérée, à l’abri des pièges, l’inconscience dans laquelle nous sommes alors plongés nous prépare déjà, en quelque sorte, à vivre notre premier drame: la naissance. A partir de cet instant nous quittons un monde idéal, le ventre de notre mère, et nous nous dirigeons inéluctablement vers le gouffre, le ventre de la terre où nos os dessécheront et où le souvenir de notre passage s’évaporera comme la rosée du matin, «Ce qui est né de parents humains est humain.. » (Jn 3.6a). Des années, mon ami(e), j’ai mis à comprendre la signification d’une telle absurdité. Ecoute compagnon de route ce que le Tout-Puissant dans sa Parole révèle. L’eau y tient une place incroyable, nombreux sont les passages qui s’y réfèrent. Son rôle est important et il est capital d’en saisir le sens.

L'Esprit de Dieu planait au-dessus des eaux…

Ce texte (Gn 1) trouve en ce monde tellement de détracteurs, mais regorge d'informations capitales et nécessaires pour une compréhension intuitive (spirituelle) de la Bible. A partir d’une masse informe et vide l’Eternel Dieu crée la vie. Le support, l’élément clé à son Œuvre est l’eau. L’Esprit de vie (aussi comparé à l’eau) plane au-dessus des eaux représentant le néant, le chaos. Plus simplement, un monde inconscient en devenir qui va maintenant passer par le baptême du Souffle Sacré : «Qu’il ait de la lumière ! Et il y eut de la lumière ». (Gn 1.3) O Happy Day !

Baptisez-les…

Nous sommes des milliards à avoir franchi ce pas au cours de l’histoire humaine, mais pourquoi est-il si important ? Ainsi même Jésus l’a fait ! La Voix du Père venant du ciel, l’Esprit sous forme d’une colombe. Le témoignage de Jean : « Voici l’Agneau de Dieu qui enlève le péché du monde. » (Jn 1.28) ne suffisait-il pas ? La question n’est pas là. Recevoir l’approbation du Père découle d’un partenariat entre Lui et nous. Etre ouvert à sa Parole, à sa Volonté veut dire être mort à la nôtre. En connaissance de cause, Jésus, au jour de son baptême dans le Jourdain a accepté son Ministère. Son destin aujourd’hui s’est fait nôtre, il est donc nécessaire de passer d’un état à un autre, de la mort à la vie. De l’immersion à l’émersion. Du chaos à l’ordre. Du vide à la coupe débordante. Seulement Dieu, Père de toutes âmes, est à même d’être ce « passeur ». Seul, il détient ce pouvoir « ce qui est né de l’Esprit est Esprit » Jn 3.6b - Amen.

Je vous aspergerai d’une eau pure et vous serez purifiés. Je vous purifierai de toutes vos impuretés et de toutes vos idoles. Je vous donnerai un cœur nouveau et je mettrai en vous un esprit nouveau. Je retirerai de votre corps le cœur de pierre et je vous donnerai un cœur de chaire. C’est mon Esprit que je mettrai en vous. Ez 36.25-27a

Revenons à notre récit du commencement (Gn 1.2). le Plan de la Rédemption se déroule là, devant nos yeux. La rédaction de la Genèse est attribuée à Moïse et à cette époque personne ne savait nager, la mer dans l'antiquité était synonyme de noyade. L'Esprit qui plane au-dessus de la face des eaux plane au-dessus, osons le dire, d'un tombeau géant. Ce même Moïse, animé par l'Esprit de Dieu, ouvrit les eaux de la mer des Joncs. Une colonne de feu tenait les Egyptiens à distance. Le peuple traversa à pied sec. Il marcha dans la sombre vallée de la mort vers la délivrance promise. Tel a été le baptême d'Israël (1 Co 10.2). De nos jours le baptême est un symbole représentant le passage de la mort à la vie, de l'esclavage (la peur de mourir) à la libération (résurrection en Christ, Rm 6.4). Pourtant le récit d'Exode 14 n'a rien de symbolique, ce n'est pas moins de deux millions de personnes qui, avant de traverser entre « les murailles » crièrent à leur libérateur:

Est-ce parce qu'il n'y avait pas de tombeaux en Egypte que tu nous as emmenés dans le désert pour y mourir? Ex 14.11

Qui survivra à cette vaste étendue ? Qui aura assez de foi pour traverser ? Voilà que la mer s’ouvre, le voile se déchire… S'y engageant, le peuple Hébreux, femmes, enfants, vieillards, adultes, sont appelés à se taire et à continuer la route en faisant confiance à l'Eternel (Ex 14.14). L’armée égyptienne, elle, sera condamnée à périr à cause de son orgueil et de son incrédulité (Ex 14.26-31)

Dieu est au milieu du camp!

Le cantique qui s'ensuivra, au chapitre suivant du livre de l'Exode, démontre que chacune des personnes présentes ce jour-là avait embrassé le Plan de Dieu. Pourtant… Quarante ans plus tard, aucune d'elles n'entrera au pays où coulent le lait et le miel, excepté Josué et Caleb (Nb 26.64-65) ainsi que les petits enfants des israélites. Le récit de Nombres 14 nous rappelle une chose fondamentale qui se résume à ce verset:

Je suis le cep, vous êtes les sarments. Celui qui demeure en moi et en qui je demeure porte beaucoup de fruits, car sans moi vous ne pouvez rien faire. Jn 15.5 Sans moi nous dit Jésus, vous êtes morts, endormis pour toujours.

Le manque de foi, le manque de confiance en l'Eternel peut s'avérer fatal à celui qui se réclame de sa postérité. Ces personnes (Jacob) sont mortes au désert car leurs espoirs n'étaient fondés que sur l'humain, sur l'éphémère. Malgré avoir traversé la mer à pied sec, après avoir été les témoins d'aussi grandes manifestations Divines, les ténèbres ont fini par les étouffer. Cette eau infranchissable, Dieu l'a séparé au même titre que la lumière et les ténèbres lors de la Création. Le chemin était si lumineux; pas assez apparemment… (Jn 1.11) Leurs sandales, malgré le sable brûlant et abrasif du désert, ne se sont pas usées, jamais ils ne manquèrent d'eau et pourtant leurs cœurs s'étaient desséchés. La source, le rocher où ils se désaltéraient (Nb 20.11) n'était pour eux rien d'autre qu'un miracle de plus (Lc 11.29). Une génération incrédule vouée à l'échec. Ils n'ont pas compris que le Rocher n'était autre que YHWH et que l'eau qui en coulait était plus qu'une simple formule chimique et qu'en la buvant non avec le corps (les yeux), mais avec le cœur (l’esprit), ils seraient entrés en terre promise… La transformation voulue, espérée par Dieu n’a malheureusement pas eu lieu.

Et nous dans tout ça ? Si loin de ces récits vieux de trois millénaires… Notre esprit traversé par pas moins de 75'000 pensées journalières et dont les deux tiers sont négatives. Notre cerveau baignant dans 80% de la masse d’eau totale de notre corps, quelle tempête ! Seul Jésus mon ami(e) peut la calmer (Mt 8.24-26).

L’eau, un autre état de l’Homme. L’inconscient. Un puits sans fond, tomber dedans est significatif d’une mort certaine. Au puits de Sychar (Jn 4) je suis assis. Là, au fond, cette eau limpide et fraiche que je m’apprête à boire m’apaisera l’espace d’un instant. Cette eau pure comme toutes les eaux pures est nécessaire à mon organisme, mais sans promesse de lendemain. Il faudra revenir sans cesse puiser sous un soleil écrasant. Jésus est assis à chacun de ces puits, là où notre conscience s’épuise. Il nous regarde, il nous sourit. Il ouvre la bouche et dit :

Toute personne qui boit de cette eau-ci aura encore soif. En revanche, celui qui boira de l’eau que je lui donnerai n’aura plus jamais soif et l’eau que je lui donnerai deviendra en lui une source d’eau qui jaillira jusque dans la vie éternelle.Jn 4.13-14

Ami(e), le crois-tu seulement ? Oui, je te le dis, sans plus attendre et sans méfiance, bois donc les Paroles qui sortent de la bouche de l’Eternel, elles inonderont enfin tes profondeurs inconscientes. Ses eaux vives feront naître en toi une oasis, là où jadis la vase régnait en maître. Tout ce que Dieu te demande se résume en ce verset : « L’œuvre de Dieu, c’est que vous croyez en celui qu’il a envoyé » Jn 6.29. Aujourd'hui Dieu invite quiconque a soif de Vérité, soif de Justice à venir consommer cette eau gratuitement (Es 55.1) La Promesse est faite et Dieu ne ment pas (Tt1.2) Il étanchera notre soif, quelle qu'elle soit, sans rien attendre de notre part si ce n'est d'accepter sa Grâce et de lui ouvrir la porte secrète de notre cœur. Etre enfin transformé à son image et obtenir toutes les réponses qu’aucun homme ne pourra jamais donner. Le Seigneur Jésus-Christ est à l’œuvre depuis le commencement et il la terminera comme il l’a commencée : avec Amour et Puissance. Il viendra lui-même essuyer la dernière goutte d’eau que notre corps versera, derniers vestiges d’une humanité déchue. « Voici ! » dira-t-il, « Je fais toutes choses nouvelles. Je suis l’Alpha et l’O méga, le commencement et la fin. A celui qui a soif, je donnerai à boire gratuitement de la source de l’eau de la vie… » Ap 21.5-6 L'Esprit et l'épouse disent: «Viens!» Que celui qui entend dise: «Viens!» Que celui qui a soif vienne! Que celui qui veut de l'eau de la vie la prenne gratuitement! A p 22.17 AMEN MARANATHA AMEN

Artistes Press

Pensée

La pluie a cessé, elle s'en est allée. Les fleurs paraissent sur la terre, elles résorbent les eaux du ciel en un filtre évitant de flétrir. Le temps alors de chanter la gloire du Seigneur est arrivé; un chant empreint d’une grâce opiniâtre et comme le figuier embaume ses fruits, et les vignes en fleur exhalent leur parfum, je fais entendre ma voix du haut des cieux; et d'un cœur plein de joie, je t’apporte tout ce que je suis sur le rocher de notre amour.



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