Vers toi, je m'en vais!

1 A l’aurore, mon cœur déplore, au crépuscule, mon âme s’essouffle et les journées passent, l’espoir s’efface. 2 Aucun Homme à l’horizon, qui me reste-t-il ? Rien que toi, mon Seigneur mon Roi Où es-tu donc ? 3 Environnée par les châtiments de mes crimes Mon iniquité est si grande Simple citoyenne que je suis confinée dans la prison du tourment.

4 Mes genoux courbés, mes yeux embrumés, ma bouche colmatée, mais mon cœur t’implorant De là-haut, je crois sans douter que tu m’entends. 5 Dans ces terres, livrée à moi-même, j’ai épuisé mes réserves, exténuée, il ne me reste plus qu’une carte à jouer Déserter ce régiment et vers toi m’en aller. 6 Je sais Seigneur; ta compassion pour moi est sans fin, ton pardon !!! 7 Ô Divin En moi ton sang de justice éradique tous mes vices.

8 Enfin arrivée devant tes hautes portes, je toque avec force Pour pénétrer dans ton fief, 9 car vers toi, je viens. 10 Je suis constamment en quête de ton être, auditrice et pratiquante de tes préceptes, 11 je prends le large devant la souillure de ces terres. 12 Je déserte ce royaume ténébreux et m’en vais vers ton trône lumineux, à la main ton glaive Dans mon cœur tes règles, 13 pour une route non exempte de pierres Mais assurée par ton être.

14 Accéder à ma couronne car j'ai cru, au loin mes ennemis me poursuivent; 15 Excités par la chasse, C'est le son de mon iniquité qui me réclame, Mon âme. 16 Confiante auprès de toi, rassurée du repos Dans ton sein, la quiétude de mon esprit, plus de fuite En toi, 17 la victoire est palpable. 18 Les portes s’ouvrirent et je te vis T’approchant de moi, je sentis le fardeau s’écrouler; 19 Et mon âme reposer; Mes genoux de nouveau courbés; Ma bouche est à nouveau colmatée car mon cœur enclin à t’adorer. 20 Je t’ai trouvé; Vers toi, je suis.

Psaume de Audrey Wolber

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