Une collégienne en garde à vue pour avoir brulé une de ses camarades

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Voilà une bien triste façon de clôturer cette année scolaire. Une période loin d’être de toute joie pour tous les élèves. On en parle peu, mais de nombreux élèves subissent, au-delà de la pression scolaire, des violences et tout genre de harcèlements de la part de leurs camarades.
N’est-ce pas que depuis des siècles, il est toujours dans chaque classe cet élève marginalisé, méprisé de tous et rabaissé, ce bouc émissaire. Qui subit, pour x raison, la fureur et la méchanceté de ses autres camarades. Ces victimes se retrouvent dans la majorité des cas, livrées à elles-mêmes, ne pouvant se confier aux adultes de peur d’accroître leur calvaire. Et ce, malgré les règlements intérieurs interdisant toutes formes de violences, des bureaux parviennent tout de même à faire pression sur les plus faibles. Un fait qui nous amène à ce triste fait divers.
L’histoire d’une jeune collégienne qui brûla une de ses camarades en l’aspergeant d’un liquide inflammable.

Nous sommes au collège le Semnoz, en Haute-Savoie, il est 10h, c’est l’intercours. L’adolescente aurait renversé sur l’une de ses camarades un liquide inflammable puis mit le feu. Par grâce, un membre du personnel intervint pour éteindre le feu. Hélas, son acte héroÏque lui valut d’être brûlé aux deux bras. La victime, elle, fut conduite aux urgences et placée dans un coma artificiel.

Selon le procureur d’Annecy, ce geste criminel serait la conséquence d’un conflit entre les deux élèves, et dont l’établissement scolaire avait pris connaissance. La mère et la soeur ainée de la jeune pyromane témoigne que cette dernière était farouchement harcelée. « Ma fille, cela fait un an, un an et demi qu'elle est harcelée. Elle n'a pas voulu se soumettre, mais elle ne nous en a pas parlé tout de suite. Elle a voulu se débrouiller toute seule. Après une altercation, on a essayé de régler le problème avec le collège. On avait décidé de ne pas porter plainte contre sa copine pour ne pas lui nuire, pour ne pas rajouter de la tension. Je pense très sincèrement que ma fille s'est sentie isolée, incomprise. Et elle a pété les plombs. Pourtant elle est calme, sereine. Elle fait des bêtises d'ado comme tous les ados. Mais sans plus ».

La mère de famille mentionne plus loin dans son témoignage que sa fille ne faisait plus confiance aux adultes. L’aînée décrit sa petite sœur comme étant une gentille fille et une élève modèle.
Nous voyons une fois de plus l’importance cruciale de communiquer avec nos enfants, qui sans le savoir, se plongent dans des pensées malsaines, un malaise profond. Si ruminé qu’il produit de tels dégâts.

Certainement, nous les conseillerons dans le sens de la Parole de Dieu, saine et juste.
« Ne vous vengez point vous-mêmes, bien-aimés, mais laissez agir la colère; car il est écrit: A moi la vengeance, à moi la rétribution, dit le Seigneur » (Romain 12 v.19)

Sans oublier que la vengeance personnelle ne produit que plus de malheurs. Voyez-vous, enfermée dans sa colère, sa haine et son désespoir, cette jeune victime devint bourreau et s’apprête à côtoyer la prison. Or en Christ, elle aurait pu jouir de la consolation et la paix, laissant le Seigneur la rétribuer dans sa justice.
Son acte nous fait d’ailleurs oublier que c’était elle la victime. Car le monde ne voit que nos réactions sans au préalable se pencher sur les raisons de nos actions. Et se retourne contre nous. Que nous vaut alors de nous venger? Si ce n’est plus de problème et la privation de notre liberté d’âme et de coeur.

Sachons chers lecteurs, que Dieu ne se venge pas à la manière des Hommes, mais en son temps opportun et à la connaissance de tous. En attendant vaut mieux un coeur libre dans son amour qu’emprisonné dans la haine et la rancoeur.

« Recommande ton sort à l’Eternel, mets en lui ta confiance, et il agira. Il fera paraître ta justice comme la lumière, Et ton droit comme le soleil à son midi. Garde le silence devant l’Eternel, et espère en lui; Ne t’irrite pas contre celui qui réussit dans ses voies, contre l’homme qui vient à bout de ses mauvais desseins. Laisse la colère, abandonne la fureur, ne t’irrite pas, ce serait mal faire. Car les méchants seront retranchés, et ceux qui espèrent en l’Eternel posséderont le pays. » (Psaume 37 v.5-9)

Perla KOUAM WAFFO

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