Tuerie de Charleston: Dylann Roof condamné à mort

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“Je suis maître de mon destin!”, clame la majorité. Ainsi, selon les idéologies, que l’on accomplisse le bien ou le mal, nous en sommes seuls responsables. Ils disent même, n’est-ce pas Dieu qui dit: “J’ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité”. [Deutéronome 30 v.19]
Mais comment accomplir ce choix, dès lors que nous n’ayons eu connaissance de cette vérité, de cette vie ? C’est ainsi que cette humanité baigne dans l’ignorance qui la conduit jour après jour à la mort. Alors la vérité crie et appelle à elle tous les ignorants pour leur faire connaître sa voie.
Car celui qui nous connaissait bien avant notre conception, nous a prédestiné à un destin héroïque et glorieux.

Mais se tenant hors de sa voie, nous cheminons malheureusement dans le plan de l’ennemi, celui qui gouverne un tant soit peu, ce monde. Dont l’objectif est le même pour tous, aussi longtemps que nous n’aurons rejoint la voie du créateur: la mort par la destruction. Si vous en doutez, voyez seulement notre société qui ne compte même plus les meurtriers, violeurs, agresseurs, bourreaux, etc. Dont la psychose nous fait parfois nous demander s’ils ne sont pas possédés. Hé bien, comprenons à présent, qu’il y a bien une entité derrière et qu’elle n’est guère divine.

Un exemple dans l’ère du moment: Dylann Roof. Vous en rappelez-vous ? Le 17 juin 2015, ce jeune Américain, blanc, âgé de 22 ans, avait pénétré dans une église épiscopale à Charleston, en Caroline du Sud pour y assassiner froidement des “noirs”. D’un esprit machiavélique, malmené d’idéologies suprémacistes, il ne trouva pas mieux qu’une église de communauté noire. En choisissant avec attention et préméditation l’Eglise “Mother Emanuel”, Dylan Roof voulait déclencher “une guerre entre les races”. Car cette communauté s’était hissée au rang de symbole de la lutte contre l’esclavage et la discrimination raciale.

Le jour du drame, c’était séance d’étude de la Bible à l’Eglise. Roof s’infiltra, d’un calme glaçant avant d’ouvrir le feu sur les membres présents. Neuf victimes sont tombées sous les balles. Dont le pasteur, Clementa Pinckney, également sénateur et militant acharné des droits civiques.
“Je dois le faire. Vous violez nos femmes et vous vous emparez de notre pays. Vous devez partir”, s’écria-t-il avant de tirer 70 coups de feu. Susie Jackson, 87 ans, en écopa 10 à elle seule.

Filmé par une caméra de surveillance, le jeune homme est arrêté le lendemain. Sans résistance, il avoua son crime aux forces de l’ordre. Plus effrayant, lorsque celui-ci n’éprouve absolument aucun remords. A son procès, il refusa même d’être défendu, d’appeler un témoin ou même d’invoquer des troubles d’ordre psychologique, mais assuma jusqu’au bout sa mission destructrice. Il est alors accusé de trente-trois chefs d’accusation, dont dix-huit passibles de la peine de mort. Le verdict est sans appel. Le jeune homme a été déclaré coupable, le mois dernier.
La semaine dernière, le procureur a requis la peine capitale, condamnant un geste purement réfléchi et calculé, contre des victimes innocentes, prises au dépourvu et dans l’incapacité de se défendre. Plus qu’impassible, l’accusé a juste déclaré que “J’ai estimé que je devais le faire, et j’estime toujours qu’il fallait que je le fasse”.

Unanime, en trois heures de délibération, le jury condamna Dylann Roof à mort. Fait rarissime depuis que la peine de mort fut rétablie en 1988.
Du côté de sa famille, l’incompréhension règne. “Aussi longtemps que nous serons en vie, nous aurons du mal à comprendre pourquoi il a commis cette horrible attaque, qui a provoqué autant de douleurs à tant de gens bien.”

Le monde a sa justice, mais Christ est la justice parfaite. Il est triste d’assister au déclin d’une vie, poussée vers le trou. Rappelons que notre Dieu, n’aime en aucun cas la mort d’un quelconque pécheur, mais désire au contraire sa repentance et son salut. Juda, Pierre, Paul trahirent le Christ. Tous eurent connaissance de la vérité. Mais un seul, qui ne se repentit, perdit sa vie. Les autres, au contraire, firent le choix de la vie. Repentis, sauvés et ressuscités en Christ, furent-ils. Rien n’est perdu, tant que nous avons encore ce souffle.
Nous pensons aux proches des victimes, et pleurons avec eux. Néanmoins, espérons, jusqu’à la fin, que l’âme de cet enfant, puisse au moins, écouter la voix de Dieu, pour son propre salut.

La Rédaction

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