Situation de crise : Beaucoup de demandes et peu de structures pour accueillir les SDF

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Crise sur crise, cet été semble bien dur pour les sans domicile fixe. Entre les orages, la pluie et la canicule, beaucoup à la rue, subissent, impuissants, ces conditions météorologiques. Trouver un logement devient presque inaccessible, lorsqu’on sait combien la demande ne cesse d’augmenter face une pénurie de logements et structures pouvant les accueillir.

Selon le baromètre du 115, les demandes d’hébergement ont augmenté de 32% par rapport à l’an dernier à Paris, en Gironde et dans les Bouches du Rhône. Dans le Jura, la situation est précaire ; les chiffres ont triplé en un an à peine. Année après année, la prise en charge des sans-abri devient rude, allant en s’empirant en particulier durant les périodes estivales. Pour ainsi dire, plusieurs mesures mises en place en hiver, telles que l’accueil du jour et les maraudes se voient suspendues en été, et les capacités d’accueil réduites. Selon le FAS (Fédération des acteurs de solidarité), sur 20 845 demandeurs, 10 632 ne trouvèrent pas de solution d’hébergement, le mois passé. Le FAS dénonce une carence en moyens.

Et les plus touchées de cette affolante ; les familles. Pas moins de 10 092 selon le FAS. Même les séjours à l’hôtel sont réduits par nuit. Si la situation est pénible pour toutes ces familles, elle l’est davantage pour les jeunes âgés de 18 à 24 ans, de plus en plus nombreux à solliciter le SAMU social.
Il faudrait que cette situation attire l’attention de notre gouvernement. Car avant d’arriver aux sujets des multinationales, de la politique internationale ou encore du statut de la première dame, le peuple Français crie à l’aide. Des plans d’action sont vitaux. Au front et malgré leur main tendue et leur travail acharné, les associations telles qu’Emmaüs, le Secours Catholique, l’Armée du salut ou encore les Resto du cœur, ne suffisent plus aujourd’hui et peine à pallier cette réalité.

Nous devons nous aimer et nous soutenir les uns les autres ; n’est-ce pas même la base de l’amour ? Alors, chers lecteurs, réfléchissons ensemble, et quelles seraient vos idées pour venir en aide à tous ces malheureux ? Essayons, un instant, de mettre de côté nos problèmes quotidiens, qui sont pour beaucoup moindres et portons attention plutôt à nos prochains en détresse, ne soyons guère égoïstes mais œuvrons comme l’apôtre Paul le dit si bien : « Je vous ai montré de toutes manières que c'est en travaillant ainsi qu'il faut soutenir les faibles, et se rappeler les paroles du Seigneur, qui a dit lui-même: Il y a plus de bonheur à donner qu'à recevoir » [Actes 20 v 35]

Perla KOUAM WAFFO

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