Séoul : Une église crée une boîte pour recueillir les bébés abandonnés

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Que pensez-vous de cette actualité triste mais qui pousse à réfléchir sur la réalité morbide de notre société? Pour diminuer les abandons sauvages dans les rues, lieux publics, de bébés non désirés à leur naissance, une petite église de Séoul, dirigée par le pasteur Lee Jong-Rak, la communauté de Jusarang située dans le quartier populaire du sud de la capitale, créé en 2010 un refuge pour bébés abandonnés. De manière anonyme, et dans de meilleures conditions, les mères déposent leur progéniture dans une boîte incrustée dans le mur du refuge. Un simple formulaire demandant le strict minimum, soit, le nom, la date de naissance et des éventuels vaccins déjà effectués ; est placé à côté de la boîte.

« En 2010, quand la "boîte" a été installée, quatre bébés y ont été déposés. En 2013, ils étaient 224. Certaines adolescentes accouchent dans des maisons vides ou des toilettes publiques. Elles emmaillotent leur bébé dans une vieille chemise ou une serviette et nous l'apportent. Un jour, un bébé est arrivé couvert de poussière. Son père avait prévu de l'enterrer vivant, se souvient-il: A la première pelletée, la mère n'a pas supporté et a sauvé le bébé. »

Une alarme se déclenche dès le dépôt d’un nouveau nourrisson pour alerter les assistantes maternelles. Les nourrissons arrivent au rythme de quatre bébés par semaine, rapporte Courrier International. Ils sont recueillis puis replacés dans des structures d’adoption. Le refuge est en fait un système marginal, dont certaines autorités demandant la fermeture, dénonçant un moyen de favoriser les abandons. Et même le gouvernement de Séoul semble être de cet avis. Cependant, ce même gouvernement se trouve dans l’impasse, car il admet la nécessité d’un tel dispositif. En effet ce système non approuvé par tous permet notamment aux femmes, d’assurer la survie de leurs enfants, dans une structure correcte mais non officielle. Ce qui évite l’enregistrement de l’abandon d’une naissance dans leur registre. Pour cause, certaines femmes, pauvres, en situation précaire font ce douloureux choix, car une mère seule est synonyme d’exclusion sociale en Corée du Sud. Et bien évidemment une trace visible d’une naissance empiète sur de futures carrières professionnelles.

« Si celles qui abandonnent leur enfant veillent à leur anonymat, c'est aussi parce-qu'avant d'embaucher, les employeurs vérifient les antécédents familiaux. Or les registres officiels gardent une trace d'une éventuelle renonciation à un enfant. »

Séoul, l’eldorado de l’adoption à l’aube de l’après-guerre 1950-53. L’économie rebat son plein, la fécondité aussi. Cependant, le métissage dénigré au profit de la lignée de sang pur, un grand nombre de nourrissons affluèrent dans des centres d’adoption. Un rejet parental qui profita aux familles infertiles, américaines entre autres.
Mais, suite à de nouvelles contraintes imposées en 2012; l’adoption se trouve en mauvaise passe. Soit de 913 adoptions à 236 en 2013. Pour cause, les politiques du pays s’évertuent à la réguler, voir la diminuer, et combattre l’abandon des nourrissons.
Dans ce cadre, le gouvernement s’apprête d’ici la fin de cette année, à instaurer la Convention de La Haye, ayant pour but de favoriser l’adoption d’enfants dans leur pays d’origine. Un projet qui hélas, risque de multiplier les abandons sauvages, se plaint Cho Tae-Cheung, un collègue du pasteur Lee.

« Voici, des fils sont un héritage de l'Eternel, Le fruit des entrailles est une récompense. Comme les flèches dans la main d'un guerrier, Ainsi sont les fils de la jeunesse » [Psaume 127 v.3-5].

La vie, la procréation, des grâces accordées à l’Homme par le créateur, réduites au mépris, à l’abus, au dédain des Hommes. Des manifestations d’oeuvres mortes, ténébreuses. Un enfant est un héritage, une bénédiction, un don de l’Eternel. Qu’en est-il à ce jour ? La descendance, un sujet de joie et de fierté pour bon nombre de foyers, est dorénavant considérée telle une situation handicapante, dans notre société.

Le cœur mauvais des Hommes se manifestant telle une tumeur toujours plus tôt, n’arrange pas les choses. Jeter son nouveau-né dans un sac-poubelle, l’enterrer vivant ou le tuer, voilà les informations morbides qui ne cessent de s’accroître dans notre génération.
Quel impact a ce genre de méfaits dans notre société ? Car si dans certaines nations, le nombre de naissances est régulé, éliminer son enfant reste un meurtre. Mettre au monde un enfant à l’avenir instable est synonyme d’une société malade. Une génération à venir, souffrante à outrance. Toutefois il est certain qu’abandonner son enfant, un sujet délicat, décline de multiples raisons. Dont la principale demeure le souci d’offrir une vie meilleure.

Est-ce donc la volonté du Seigneur? Procréer pour mettre au monde des futurs Hommes blessés par la douleur de l’abandon? Certainement pas. Notre Dieu posa les jalons d’une famille qui prospère dans le Christ-Jésus. Sans le Seigneur Jésus implanté dans nos cœurs, l’amour, la force de l’amour, la foi, le pardon et l’espérance ne peuvent régner et ainsi être le socle de nos vies ni de nos foyers. Pour une prospérité dans l’adversité. Il est à juste titre plus simple de s’avouer vaincu alors que s’ouvre une nouvelle vie.

Chers lecteurs, allons à l’évidence, sans le Christ, le monde va vers sa décadence précipitée. L’homme perd de son humanité.
« (…) quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » [Luc 18 v.8]
Le retour du Seigneur s’annonce plus proche que jamais auparavant. Les signes des temps, les exactions des Hommes le démontrent. Illuminés par la lumière du Christ qui nous éveillent des ténèbres, soyons prêts pour vaquer à la prière. Prier pour le salut de notre nation, du monde. Car le combat et les défis à relever ne dépendent de notre volonté. Mais dans sa faveur, notre Père créé une sécurité, un avenir là où les Hommes ont perdu la foi. De telle sorte que les foyers les plus démunis et disloqués aient une espérance vivante dans le Seigneur Jésus, le restaurateur des vies. Et entame un avenir plein de promesses, avec dans leurs bras, leur héritage.

Prions ensemble pour que s’établisse à Séoul et dans le monde le règne de Dieu. Partagez !

Wissa KOLOLO

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