Une exhortation écrite par Yannick NILA

Quel drame pour cette famille qui perdit son enfant, par un accident domestique des plus morbides. Première cause de décès chez les enfants d'un à quatre ans. Ce qui d'un premier abord, n'attire que de peu notre attention. Tels que les fils électriques et autres objets ou appareils, des outils de notre quotidien qui deviennent un beau jour des pièges et obstacles causant des accidents, des situations dramatiques, irréversibles. Dans le pire des cas, la perte de nos progénitures. En effet, quoi de plus douloureux que la mort d'un enfant. Qui plus est, lorsque l'accident, avec plus de vigilance, pouvait être évité. Une actualité qui se veut telle une piqûre de rappel pour les parents d'enfants en bas âge. Un sujet qui sensibilisera également et très certainement des parents en devenir.

Les faits relayés par de nombreux médias, se sont déroulé à Mamers dans la Sarthe. Il nous fut rapporté qu'un bébé de dix mois perdit la vie suite à un accident domestique. Durant la soirée de ce samedi 22 avril dernier. En déplacement sur son trotteur, la petite fille se serait emmêlée dans le câble électrique d'une friteuse. Qui se serait par la suite renversée sur elle, d'après le témoignage des parents. L'huile bouillante aura brûlé 70 % de son petit corps. Le père voulant la secourir fut également brûlé des mains.

Emmenée d'urgence par hélicoptère aux CHU de Nantes, et malgré les soins apportés par le service des grands brûlés, la petite succombera à ses blessures graves par arrêt cardiaque, une heure après le drame. Une souffrance sans pareille qu'éprouve cette famille endeuillée, par l'ironie du sort. Une douleur si profonde que seule une main assez puissante et restauratrice peut intervenir. Seule solution dans ces temps d'incompréhension et de tourments pour maintenir ce foyer en équilibre. Si le malheur a frappé la porte voisine, nous, également, ne sommes point à l'abri de tels drames. Toutefois il est préférable de prévenir que de guérir. Il va de soi qu'il est grandement outrageant, de donner soi-même le bâton pour se faire battre. Encore plus déconcertant lorsque l’irresponsabilité est mise en cause; par notre distraction et notre manque d'attention. Un court instant qui condamne le destin de nos vies et celles sous notre tutelle.

«Qui creuse une fosse y tombe; et qui renverse une clôture, un serpent le mord. Qui remue des pierres en sera meurtri; qui fend du bois se met en danger. Si le fer est émoussé, et que celui qui l'emploie n'en aiguise pas le tranchant, il aura des efforts à faire; mais la sagesse est profitable pour amener le succès» [Ecclésiaste 10 v.8-10]

Il est bon de répéter l'importance de réclamer la sagesse de Dieu, dans tout ce que nous faisons, exécutons et envisageons. Et même dans l'organisation de nos foyers, dans l'emplacement de nos mobiliers et biens. Car si dans notre pauvre conscience; bien qu'étant des êtres avancés dans la réflexion et le raisonnement; nous omettons de prendre en compte des détails d'une importance capitale; qui pourtant, apparaissent sous nos yeux. Nous devenons ainsi des vecteurs de danger pour notre entourage. L'Homme sans Dieu est faible, pire, il est faillible en tout point. N'étant point maître de son destin, encore moins de ceux de ses enfants, il est de son devoir d'invoquer l’Eternel, afin qu'il daigne remplir de sa sagesse, augmente sa capacité d'attention, d'anticipation pour prévenir des dangers. Qu'à cela ne tienne, nul ne peut intervenir sur le plan de l'invisible, pour déjouer ce qui semble être le fruit du destin, de l'inévitable, ou du sort. Si ce n'est le Tout-Puissant, maître des temps et des circonstances. Ainsi remettons-lui nos familles, le bon déroulement de nos journées, nos soirées et nos activités. Afin que daignent s'installer sa paix et sa protection dans nos demeures.

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Wissa Kololo

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