Rupture : les Etats-Unis quittent le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU

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Politique

Nous sommes quelque peu devenus habitués des annonces rocambolesques de l’administration Trump. Pour ainsi dire, le président américain ne semble plus cacher son désir de faire cavalier seul face à plusieurs organisations mondiales dont il dénonce soit l’hypocrisie aberrante, soit le poids lourd qu’elles représentent pour les Etats-Unis.
Rappelez-vous, il y a un an déjà, Donald Trump se retirait à la surprise générale des Accords de Paris portant sur le climat, estimant qu’ils étaient désavantageux pour l’économie américaine. Il mettait fin à la participation américaine au Fond Vert de l’ONU, destiné à aider les pays vers la transition énergétique.
Si pour beaucoup et en grande majorité ses propres concitoyens, le président américain aurait commis « un crime contre l’humanité » , ce dernier a maintenu sa course d’une confiance tenace. Depuis 2017, les Etats-Unis ont claqué la porte de l’Unesco, couper les vivres à plusieurs organes de l’ONU et renoncé à l’accord nucléaire avec l’Iran.
Pour ne pas changer aux habitudes, donc, ce mardi 19 juin au soir, ils viennent à nouveau et officiellement de claquer la porte d’une autre grande organisation. « Les Etats-Unis se retirent officiellement du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies », a déclaré lors d’une allocation face à la presse, l’ambassadrice des USA aux Nations Unies, Nikki Haley.

Depuis trop longtemps le Conseil des droits de l’Homme protège ceux qui abusent des droits humains. Il constitue un cloaque de partis pris politiques. Malheureusement il est maintenant clair que notre appel à la réforme n’a pas été entendu. Des auteurs de violations des droits humains continuent de siéger et d’être élus au Conseil […] Je tiens à préciser que cette mesure ne constitue par un retrait de nos engagements envers les droits de l’Homme. Au contraire, nous prenons cette mesure parce que notre engagement ne nous permet pas de rester membre d’une organisation hypocrite et égoïste qui se moque des droits de l’Homme.

USA vs ONU ; le bras de fer

Face à cette annonce, le Secrétaire Général de l’ONU, Antonio Guterres « aurait préféré que les Etats-Unis restent au Conseil des droits de l’Homme », estimant qu’ils jouent un rôle majeur dans la protection des droits de l’Homme. Si les Etats-Unis accusent ouvertement le Conseil d’hypocrisie voire de corruption, il semblerait que leur départ interviendrait au lendemain de vives critiques de la part de Zeid Ra’ad Al Hussein, Haut-Commissaire de l’ONU aux droits de l’Homme, jugeant la politique migratoire de Donald Trump « inadmissible et cruelle ». En effet, vous n’avez sûrement pas raté les informations de ces derniers jours, montrant des enfants en bas âges séparés de leurs parents sans-papiers à la frontière mexicaine. Tandis que les parents sont incarnés comme des criminels en attendant d’être jugés, les enfants sont eux, parqués dans des camps au Texas. Une situation inimaginable et incompréhensible aux Etats-Unis et de surcroît en 2018. Ce scandale qui fait monter au créneau de nombreuses personnalités publiques comme politiques, répugnent les Américains et le monde.

La critique de trop pour Washington ? Quoiqu’il en soit, les Etats-Unis maintiennent leur position d’affront contre le Conseil, envers qui ils brandissaient leur menace de retrait depuis plus d’un an déjà. Hormis l’incompréhension de voir siéger au Conseil des élus qui bafouent quotidiennement les droits de l’Homme, les Etats-Unis dénonceraient avec véhémence le traitement injuste et partial envers Israël.
« Et le biais continu et bien documenté du Conseil contre Israël est inadmissible. Depuis sa création, le Conseil a adopté plus de résolutions condamnant Israël que contre le reste du monde », a déclaré aux côtés de Nikkie Haley, le secrétaire d’Etat, Mike Pompeo.
Une décision qui a réjoui l’ambassadeur d’Israël à l’ONU, Danny Danon, qui a remercié les Etats-Unis pour leurs refus « de la haine aveugle à l’égard d’Israël dans les institutions internationales ».
Et l’avis des USA sur le traitement d’Israël, seul pays constamment mis sur la table à chaque session du Conseil, est partagé par Boris Johnson, premier ministre Britannique, qui accuse un traitement disproportionné et préjudiciable pour la paix.

Dans son allocution, Nikki Haley n’a pas manqué de citer les principaux pays accusés d’avoir entravé la réforme du Conseil des droits de l’Homme, souhaitée par les Etats-Unis, à savoir la Russie, la Chine, Cuba et l’Egypte, ainsi que les membres manifestant un manque de respect pour les droits les plus fondamentaux ; le Venezuela, la Chine, Cuba et la République Démocratique du Congo. Pour toutes ces raisons, les Etats-Unis estiment qu’il y a là « la preuve évidente que le Conseil est animé par des intentions politiques et non par les droits de l’Homme ».

Une hypocrisie humaine loin de la surprise

Il faut savoir que les critiques envers le Conseil des droits de l’Homme de l’ONU ne datent pas d’hier et ont également été lancées par d’autres politiques, telle que la députée Européenne, Frédérique Ries en 2015. Mais est-ce si surprenant d’apprendre, à juste titre ou non, qu’une organisation gouvernementale manifeste de l’hypocrisie pour ses propres intérêts ?
Hélas c’est bien l’attitude de presque tous les gouvernements, USA inclus, hé oui, qui ont perdu depuis bel lurette leur crédibilité auprès des populations, ne voyant que leurs poches au détriment de la paix dans le monde. Soyons clairs, si les guerres sont des machines à sous reconnues, qui voudrait les stopper ?

Que penser lorsque nous voyons des présidents siéger et vivre dans l’or alors que leurs concitoyens gisent dans la pauvreté, ou encore des gouvernements prôner des génocides, des meurtres, des guerres, des lois atroces, etc. Et pourtant combien sont nombreuses les ONG, les institutions internationales, les organisations mondiales, où siègent ces mêmes présidents ! Il est alors tout logique que les intérêts financiers et politiques soient mis en avant et dénoncés, et de se demander où sont les Droits de l’Homme ?

Car je connais les projets que j'ai formés sur vous, dit l'Eternel, projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance. [Jérémie 29 v.11]

Les Droits de l’Homme ; une origine biblique

Quels sont les droits des Hommes ? La vie, la liberté, la justice! Trois valeurs qui tirent bien leur origine de Dieu, notre créateur, qui n’a toujours désiré que notre bonheur. Devant même la rébellion de l’Homme, Il nous envoya le Christ, notre Seigneur, par qui nous pouvons accéder à ce bonheur. Car nous devons savoir, chers lecteur que Christ nous procure la vie, sa vie (cf. Jean 11 :25), nous rend libres de toute captivité (cf. Luc 4 :18 ; Jean 8 :36), nous pardonne nos fautes et nous justifie par son précieux sang ; sans manquer d'être pour nous un avocat face à l’accusateur (cf. Marc 13 v.11 ; Apocalypse 12 :10).

Chers lecteurs, pour que tout Homme accède donc à ses pleins droits, il lui faut revenir à l’auteur de ses droits, à Jésus-Christ. Ces gouvernements, très loin de Dieu, et si proche de l’ennemi de nos âmes, se sont fourvoyés et ne peuvent garantir un quelconque bonheur à qui que ce soit. Raison même pour laquelle ils baignent dans l’hypocrisie et l’appât du gain, laissant mourir le peuple. Mais pour ce peuple abandonné, le Seigneur, l’Eternel déclare : « si mon peuple sur qui est invoqué mon nom s'humilie, prie, et cherche ma face, et s'il se détourne de ses mauvaises voies, -je l'exaucerai des cieux, je lui pardonnerai son péché, et je guérirai son pays. » [2 Chroniques 7:14]. Amen !

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Audrey Wolber

Artistes Press

Artiste ~ Chantre 🎼🎤Journaliste & Correctrice chez Artistes Press 📇🗞📰 ~ Entrepreneuse 👩🏽‍💻

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