Une exhortation écrite par Yannick NILA

La vie ne tient véritablement qu’à un fil. Une simple décision prise quel que soit le contexte, peut virer au drame, voire la mort.
En effet, la mort frappe de manière inopinée, et dans des circonstances qui parfois semblent improbables. Notre rédaction apprit avec tristesse la mort tragique de la journaliste au visage qui ne nous est plus inconnu. Marlène Seguin, journaliste à LCI, a certainement conquis bon nombre de spectateurs par ses interventions et chroniques sur la chaîne de France Télévision. Au parcours excellent, la jeune femme de 27 ans était une ancienne diplômée de l’IPJ. Lauréate du prix Patrick Bourrat, elle devient stagiaire au Figaro dans le service Marketing et partenariat.
Après un perfectionnement de l’anglais à Austin, Marlène Seguin intègre vaillamment la chaîne LCI et fait la couverture de nombreux évènements qui lui tiennent à cœur, tels que les éditions spéciales des grands prix hippiques. Ainsi que le magazine 24 heures en question et d’autres émissions d’information.

«Elle aimait les grands espaces justement, elle aimait aussi passionnément son métier, Marlène Seguin était une journaliste de LCI. Elle n’avait que 27 ans. Elle nous a quittés hier à la suite d’un accident. Elle était l’un des visages de la chaîne depuis trois ans. Elle était entrée par la grande porte en remportant le prix Bourrat en 2014. C’était notre consœur, c’était notre amie et la rédaction de LCI et de TF1 sont très tristes et pensent très fort à ses parents, à son frère et à tous ses proches », déclarait, plein d’émotions, Julien Arnaud en clôture du JT de 20H sur TF1.

Les messages de condoléance affluèrent des internautes et personnalités de la télé. Michel Denisot, Marc-Olivier Fogiel et bien d’autres ont fait part de leur tristesse via les réseaux sociaux. « Tout mon soutien aux proches de Marlène Seguin. Elle reste pour toute la rédaction de LCI une grande professionnelle, une amie », s’attriste également le directeur général de LCI, Thierry Thuillier. Et pour cause rien ne prédestinait une fin de vie aussi dramatique qu’instantanée.
En vacances dans la Loire, la jeune femme passionnée d’équitation, serait également une excellente cavalière. Mais alors qu’elle se décide ce lundi 21 août, de faire une virée à cheval, elle est retrouvée par des riverains, inconsciente dans un fossé, le chemin de Jobert à Champdieu.
Malheureusement au moment de leur arrivée, la jeune femme ne respirait plus, tentant le tout pour le tout, les secours essayèrent une réanimation mais en vain. Que s’est-il donc passé au cours de son parcours. Un appel à témoin fut lancé et une enquête est ouverte afin de comprendre les raisons de cet accident. D’autant plus que son cheval fut retrouvé seul 50 mètres plus loin.

« Vous qui ne savez pas ce qui arrivera demain! car, qu'est-ce que votre vie? Vous êtes une vapeur qui paraît pour un peu de temps, et qui ensuite disparaît. Vous devriez dire, au contraire: Si Dieu le veut, nous vivrons, et nous ferons ceci ou cela. » [Jacques 4 v.14-15]

Certes, l’Homme n’échappera pas à la mort. Cependant qu’à cela ne tienne, nous avons tous un dessein à accomplir de notre vivant. Des défis, des rêves implantés dans nos coeurs dès notre enfance ou se révélant plus tardivement. Et ce, si Dieu le permet. Ainsi, ce temps si précieux que nous banalisons, pour la plupart, ne nous laisse guère le choix que d’impacter notre société, notre environnement. Quelle grâce lorsque notre vie sert alors d’exemple de réussite pour cette génération. Là encore, Dieu le Père ne faisant acception de personne, établit la loi du succès dans notre cosmos pour tous ceux qui fournissent les efforts nécessaires.
Encore mieux lorsque notre existence est vouée à apporter le salut à notre prochain. À travers les nombreux dons et talents accordés par le Père, ses élus ont pour devoir de faire vivre, manifester l’amour, la créativité évangélique. Afin de gagner toujours plus d’âmes au Seigneur. L’origine de notre existence nous conduit alors dans son excellence. Une excellence dont bénéficiera également notre entourage. Car la bénédiction de Dieu ne se fait suivre d’aucun chagrin. Il est certain que si nous n’échapperons à la mort du corps, les enjeux réels résident dans la destinée de notre âme. À quoi sert-il de vivre, nous battre si la finalité est la perte de notre âme? La mort s’acharne à récupérer toujours plus d’âmes innocentes. Alors avant de se mettre à la quête d’une vaine gloire, ne devrions-nous pas songer à connaître la volonté de Dieu en ce qui concerne notre existence? Pour vivre sa plénitude?

« Car Christ est ma vie, et la mort m'est un gain » [Phillipiens 1 v.21]

Pourrions-nous également avoir cette ferme assurance lorsque notre vie est centrée sur notre réussite et non sur le combat qui mène au salut? En Dieu seul nous sommes heureux. Même lors des tribulations. Quoi de mieux que de vivre la raison exacte de notre venue sur terre? Quand certains affirment que l’Homme est maître de sa destinée, la parole de Dieu déclare qu’« il y a dans le coeur de l'homme beaucoup de projets, Mais c'est le dessein de l'Éternel qui s’accomplit » [Proverbes 19 v.21]. Encore faut-il que l’Homme ne dévie la route tracée par l’Éternel.
Cherchons donc l’Éternel et sa volonté parfaite afin que nos pas soient affermis dans la voie qui mène à notre épanouissement et notre développement sur la terre.
Avec crainte, nous ne pouvons que rendre gloire à Dieu pour ce parcours de vie atypique que mena la journaliste, sous son regard bienveillant. Un parcours qui témoigne de la possibilité que Dieu donna à tous; la réussite.

Touchés par cette perte si brutale, nous adressons nos prières à la famille et aux proches endeuillés. Et demeurons dans le réconfort que l’Eternel Dieu leur accordera sa consolation et sa force. Pour rester debout dans l’adversité.

Wissa Kololo

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