Maroc: le pays révolté face à la vidéo d’une femme agressée sexuellement dans un bus

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Alors que les agressions et viols sévissent fortement en Inde, certaines nations semblent s’ouvrir à leur tour, à la dépravation morale. Le Maroc en est un triste exemple. Sous couvert du non-respect des codes religieux islamiques, de plus en plus d’hommes laissent libre cours à leurs imaginations violentes et perverses. S’en prenant aux femmes dans les lieux publics principalement, car aucune loi ne condamne ces exactions dans un cadre public, excepté dans le cadre du travail.

Le Maroc, nouvel Eldorado du viol après l’Inde? Si la presse s’acharne sur les faits de viol dans certains pays, il en est plus critique encore. Comme en République Démocratique du Congo, pour qui ONG sonnèrent depuis des années la sonnette d’Alarme, où le viol est une arme de guerre, une « activité nationale ». Bien entendu, bon nombre de pays utilisent le viol comme arme de guerre et de destruction ; mais la question vient donc à se poser pour la terre royale de Mohamed VI. Cette royauté dite libre, un pays développé, respectant le droit des femmes, quelle est donc cette recrudescence des agressions sexuelles et viols sur celles-ci? Le pays est-il donc en guerre également ? Son ennemi : la liberté des femmes ? Leur épanouissement, leur libre choix de décider du look à porter et adopter? Car les raisons de cette augmentation des agressions envers les femmes dans ces pays musulmans semblent être se pencher sur leur look, jugé indécent pour certains hommes et… femmes. Des citoyens défendant les valeurs de la charia, et un retour aux dogmes religieux dans toutes les sphères de la société.

«Car le cœur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu'ils ne voient de leurs yeux, qu'ils n'entendent de leurs oreilles, Qu'ils ne comprennent de leur cœur , Qu'ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse.» [Matthieu 13 v.15]

Ainsi quand certains s’offusquent des agressions qui se multiplient, d’autres défendent les agresseurs justifiant que ces derniers ne pussent se retenir face à l’allure d’une femme à la tenue inconvenante selon leur regard. Une réelle aberration, lorsque nous constatons que pour faire savoir leur mécontentement, certains hommes, de plus en plus jeunes décident de perdre tout bon sens et deviennent des hommes-animaux. S’attaquent aux femmes pour assouvir leur soif de perversité et domination afin de les réduire à des objets, et non à une âme libre de penser et s’émanciper. Nous en sommes à nous demander quel Dieu régit, approuve et incite ce genre de pratiques. Si ces derniers justifient leurs actes par leur croyance. En effet, il ne s’agit non de Dieu mais bien du cœur mauvais des Hommes. Dans un pays où le voile n’est pas obligatoire et la burqa interdite, certaines femmes se résolvent contre le fait d’enfiler les tenues religieuses pour avoir la paix.

« Mais ça ne suffit pas. On a beau porter une djellaba large et un foulard malgré la chaleur estivale, les hommes s’en prennent à nous. Les agressions sexuelles font partie de notre quotidien. Que ce soit dans le bus, dans la rue ou même dans un souk plein de monde, on subit des attouchements, des insultes. Les hommes ouvrent leur braguette, collent leur sexe au dos des femmes et vont jusqu’à éjaculer sur nous. En plein espace public! »

Une énième vidéo, après celle d’une jeune femme de Tanger, marchant en pleine rue suivie par une horde d’hommes, montre une jeune femme de 24 ans se faisant agresser sexuellement par quatre adolescents de 15 et 17 ans. Dans un bus de Casablanca les jeunes hommes torses nus, arrachèrent les vêtements de la jeune femme, puis lui infligèrent librement des attouchements sexuels accompagnés de moqueries, d’insultes. Et ce, entourés d’autres passagers, silencieux ! Pire encore, le chauffeur lui, continuait son itinéraire malgré l’agression. Si cette vidéo créée scandale, ces agressions et viols sous le regard des voyageurs et du chauffeur, dans les bus, sont très récurrents. L’opinion publique crie à l’indignation, la presse en fait un tollé médiatique. Et pourtant si une majorité dénonce, le reste défend les jeunes agresseurs, justifiant, encore une fois, que la tenue de la victime était provocatrice. Quoi que la pauvre victime est atteinte d’une maladie mentale.

« Tu ne haïras point ton frère dans ton cœur; tu auras soin de reprendre ton prochain, mais tu ne te chargeras point d'un péché à cause de lui. » [Lévitique 19 v.17]

Une méchanceté sans nom, camouflée sous la volonté de légiférer le règne d’Allah. En effet, ces œuvres sont contraires aux fruits de l’Esprit [Galates 5 v.22], qui prônent le conseil, l’enseignement et principalement l’amour du prochain.
Ainsi, rien ne justifie la méchanceté, l’immoralité. Les hommes religieux confirment leur mépris auprès des femmes par les écritures, qui attestent qu’une femme se doit d’être soumise. Or la soumission diffère grandement de l’esclavage. Un précepte religieux détourné et qui donne libre court aux pensées réductrices des hommes, allant jusqu’à considérer légalement une femme au statut de mammifère et non d’humaine dans les émirats arabes, par exemple. Pourtant, rappelons tout de même que la femme fut tirée de l’homme.

Nous ne pouvons que constater le mal ancré dans la conscience religieuse des Hommes pour détourner la vérité. Et plonger les âmes censées vivre la liberté de l’amour et son pouvoir, dans la déstructuration de notre société. Par le manque d’harmonie entre homme et femme, entre autres. Ainsi de jeunes hommes sans un parfait modèle de la famille, du partage et de l’union, instauré par l’Eternel empruntent naturellement la voie du chaos.

Pourtant l’évangile du Christ, hélas rejeté, vint pour guérir les cœurs et restaurer le bonheur et la sécurité au sein de la nation qui l’invoque. Il n’y a plus ni juif ni grec, ni homme ni femme, mais des enfants de Dieu, s’épanouissant dans son règne. Nos nations malades ont besoin de Dieu. Car cette course vers le mal, amène l’humanité vers sa perte indéniable et précipitée. Seul moyen de freiner cette chute, le retour des valeurs divines, régulant les pensées pour les conduire dans la justice et l’amour.
Nous prions alors que l’amour de Dieu inonde les cœurs et rendent censés les hommes pervers.

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Wissa KOLOLO

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