Mark Zuckerberg auditionné au congrès américain

Dans l’affaire Cambridge Analytica, c’est Mark Zuckerberg qui en paie le prix. Ce scandale qui avait plongé sa société dans un courant médiatique, le propulsa à la Une de plusieurs journaux, faisant de lui la cible idéale.

Ces derniers jours se sont avérés bien difficiles pour le chef d’entreprise, pour qui la pression monte et de qui beaucoup attendent impatiemment la démission. Sa popularité en a pris un sacré coup et il est devenu l’homme le plus contesté de la planète, et ce, malgré ses maintes tentatives pour calmer le jeu. Il y a quelques jours, l’homme d’affaire s’expliquait devant le congrès Américain, durant deux jours, devant les commissions sénatoriales de la justice et du commerce, sur le fameux scandale de Cambridge Analytica.
Les échanges portaient principalement sur la question des données personnelles. Face aux sénateurs intransigeants, ce fut un Mark Zuckerberg sur son 31, un tant soit peu tendu puis plus à l’aise, comme le rapporte Le Monde.

Par leurs questions plus ou moins poignantes, les sénateurs cherchaient à établir l’implication de Facebook dans cette affaire. Bien que M. Zuckerberg reconnût ses erreurs, s’en excusa et promit de les réparer, ce ne fut suffisant pour les sénateurs. Qui ne cachèrent guère leurs appréhensions vis-à-vis du PDG. La démocrate, Jan Schakowsky dénonça, par ailleurs, les nombreuses excuses à répétition de M. Zuckerberg, devant chaque scandale, et qui malgré sa bonne volonté en 15 ans de dur travail, ne parvient à appliquer ses promesses par des actions efficaces.
Bien que techniquement, Facebook ne soit réellement impliqué dans l’affaire Cambridge Analytica, comme le révélait Futura Tech, il y a cependant quelques zones d’ombre en ce qui concerne la récolte des données personnelles. Des questions comme le nombre d’entreprises qui ont aspiré les données d’utilisateurs, ou l’existence d’une collaboration entre Facebook et Cambridge Analaytica, restés sans réponse. Cependant, comprenons que la collecte des données des utilisateurs est au cœur du modèle économique du réseau social.

Si M. Zuckerberg s’est montré évasif sur certaines questions, toujours dans sa démarche de vouloir réparer Facebook, il comprit et admit qu’une importante régulation de sa plate-forme devait être faite pour assurer une meilleure protection des données des utilisateurs. Un travail qui s’avère bien long, reconnût-il. Toutefois il conçoit d’agir avec « prudence ».

En ce temps où M. Zuckerberg travaille durement pour redresser Facebook, nous espérons que ses efforts et sa bonne volonté pour son travail puissent portés de bons fruits, remarquables. Afin que toutes les erreurs que le groupe ait pu commettre depuis son lancement ne doivent être pour lui une porte vers la démission, l’abandon. Même s’ils sont nombreux à penser que le succès de sa création le dépasse. Sûrement, s’agit-il d’un temps pour le groupe d’établir le bilan et revoir ses objectifs comme sa réglementation.

Celui qui cache ses transgressions ne prospère point, Mais celui qui les avoue et les délaisse obtient miséricorde. [Proverbe 28 v.13 - La Bible].

Admirons le courage de Mark Zuckerberg de faire face à ses responsabilités, et sachons, pour nous qui nous confions en l’Eternel Dieu, qu’Il est à tout moment à nos côtés et nous relève de nos chutes, nous corrige de nos erreurs. Ayons également cette bravoure d’admettre nos erreurs, en porter la responsabilité, ainsi en déposant à ses pieds nos fardeaux, Il nous accorde sa miséricorde et nous donne la force de surmonter toute épreuve.
Prions qu’il en soit de même pour M. Zuckerberg. Car nous soulignons encore que nombreuses sommes-nous, églises à utiliser Facebook comme un outil plus qu’utile de communication, d’évangélisation et de partage via les posts, les vidéos Live, etc. Tout comme de nombreux frères et soeurs y communiquent de part le monde, et propagent le message du Christ.

• Merci d'aimer ou de partager Laissez-nous la trace de votre passage

• Tags
• #Business
• #Magazine
• #Lifestyle