C'était Eden Capwell, l'un des personnages principaux de « Santa Barbara ». Elle a tout quitté le jour où elle rencontra La réelle star ;
Jésus-Christ.
Tout abus de langage mis à part, existe-t-il un autre nom?
L'actrice américaine a souvent évoqué sa vie antérieure, son expérience télévisuelle. A partir de 1984 et pendant près de dix ans, elle campe dans le soap opéra californien, une héritière de la dynastie Capwell, en relation amoureuse avec l'inspecteur Cruz Castillo. Une histoire tumultueuse dans la cossue ville de Santa Barbara qui captivera des milliers de téléspectateurs à travers le monde. Un énorme succès.
La naissance en 1989 de Taylor, son unique fils, marque
le début d'une sincère introspection.
Marcy alors, séparée de son époux redécouvre Dieu dans cette période: « Peu à peu, je suis devenue
une de ces bénévoles à la paroisse. J'ai fini par penser que cette vocation me comblerait mieux que la télévision. Naturellement, j'ai eu davantage
envie d'aider mon prochain...» ; d'autant plus que le problème avec ce genre de film confie-t-elle «c'est que la trame ne s'épuise jamais.
Même quand vous mourez, les scénaristes arrivent à vous faire renaître. Alors j'ai fini par partir!»
C'est progressivement que la spiritualité s'est amorcée à un moment où Marcy était sans nul doute à la recherche d'un style de vie simple et authentique. Avec les années et les rôles, comme elle le dit, c'est la Bible qui lui permit de traverser bon nombre d'épreuves et de reconnaître ses erreurs.
Le cap est passé, lorsque la quadragénaire convole avec Doug Smith, son cinquième mari et jusqu'à ce jour le dernier. Cette fois-ci, Marcy adopte dans le travail, son nom d'épouse «Smith» et aspire à beaucoup plus d'anonymat. Elle étudie la théologie, propose une collaboration à l'église de Lake Forest Community puis se fait recruter au département des enfants pour l'enseignement, s'investissant à corps et à cœur dans la vie de la communauté.
En voilà évidemment, une actualité bien plaisante pour tous les anciens accros du
feuilleton préférant sûrement mieux aujourd'hui être fanatique de Jésus-Christ qu'autre chose.
Pour sûr, de sa vie d'avant, Marcy
Smith née Walker, a gardé des souvenirs sans regrets. A 52 ans, elle aspire à une vie paisible au service de celui qui guide désormais ses pas.
{Artistes Press}