Une exhortation écrite par Yannick NILA

Rien de plus révoltant que de prendre conscience des problèmes majeures de notre société. Où les Hommes s’arrachent le pouvoir, désirant s’accaparer d’absolument tout, en usant des faiblesses des autres, pour assouvir leur soif de dominer. L’argent a pris la place dominante dans leur cœur, dépourvu de tout sentiment de bienveillance. Une manière de vivre et penser que la société malade s’attèle à vouloir nous instruire. Au sein de chaque foyer. En s’inspirant de toute forme d’injustice, chacune de ses procédures est instaurée afin de prendre contrôle sur l’autre, laissant place à une morale individualiste et dominatrice.

Et nous l’avons constaté. Certains professionnels prennent bon plaisir à abuser de leur pouvoir, allant à l’encontre des lois, des principes fondamentaux, tel que le savoir-vivre, la bienséance. Triste lorsqu’il s’agit de personnes censées veiller sur la sécurité des citoyens. Une situation pourtant bien réelle dans certains centres pénitenciers ou autres établissements ayant soin de la vie d’autrui.

Du côté de la Maison d’arrêt de Château-Thierry, pour personnes « inadaptés à la détention ordinaire », certaines pratiques illégales sont tout bonnement appliquées. Selon un rapport des émissaires du contrôle général des lieux de privation des libertés, il a été rapporté que le personnel maltraiterait les prisonniers atteints de maladies mentales, usant de force pour les faire obéir. En effet, depuis 2011, la maison d’arrêt est soupçonnée d’exercer illégalement ces pratiques.
Sans oublier les conditions de vie des prisonniers, inqualifiable ! Les cellules couvertes de détritus. Pour les détenus, livrés à leur propre sort, les exercices psychiatriques s’avéraient plus contraignants que bénéfiques. Le rapport relèverait par ailleurs, le manque d’effectif important de la maison d’arrêt, du côté médical comme sanitaire. Ce qui engendrerait notamment la négligence du personnel en place, tout comme son mépris des prisonniers. Les écarter du monde, les priver de liberté, ne suffit-il déjà à leur peine ?

Et malgré ce gros dysfonctionnement, le ministère de la justice reste sous silence et aucune mesure n’est prise pour apporter des soins et un accompagnement efficace à ces prisonniers. Clairement ce rapport démontre l’injustice que subissent certains détenus.

Que dire lorsque nous savons que ce n’est en aucun cas l’amour qui habite ces bourreaux. Car il est fort impossible de mener une bonne action et de porter attention à son prochain sans être guidé par l’Esprit de Dieu. C’est bien par son Esprit que nous mènerons les actions du Père, lui qui ne fait acception de personne, ne rejette personne, et a donné accès à cette humanité perdue et ingrate de pouvoir se tourner vers lui, vers sons salut, en offrant son Fils.
« Mais maintenant, sans la loi est manifestée la justice de Dieu, à laquelle rendent témoignage la loi et les prophètes, justice de Dieu par la foi en Jésus-Christ pour tous ceux qui croient. Il n'y a point de distinction. Car tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu; et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ. » [Romains 3 v.21-24].
Dès lors, chers lecteurs, que vous serez poussés à juger, mépriser et cracher sur l’autre, déjà en pénitence pour ses propres fautes, à vous Christ dit ceci : « Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. » [Jean 8 v.7].

Perla KOUAM WAFFO

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