Lévothyrox : l’ancienne formule de retour sur le marché dès le 2 octobre

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le 2 octobre prochain marquera le retour de l’ancienne molécule du Lévothyrox sur le marché. C’est en mars 2017, qu’à la demande de l’ANSM (Agence Nationale de Sécurité du Médicament et des Produits de Santé), le laboratoire Merck, réalisa une modification de la molécule de ce traitement, en maintenant identique la substance active.

Par définition, le Lévothyrox est un traitement donné aux personnes souffrant d’hypothyroïdie, un déséquilibre de la glande (endocrine) thyroïde. Une glande produisant des hormones essentielles dans le fonctionnement cellulaire qui agit sur un nombre indénombrable de nos mécanismes biologiques. Régit par l’hypophyse dans notre cerveau, le moindre dysfonctionnement retenti sensiblement dans le corps.
En cas d’hypothyroïdie, l’organisme ralentit, se fatigue, a des difficultés de concentration, de réflexion etc. A l’inverse, l’organisme s’emballe, le cœur bat vite, la respiration s’accélère, tout va trop vite, pouvant laisser apparaître des troubles de l’humeur.

Des symptômes décrits comme invivables

A ce jour, près de 3 millions de Français prennent le Lévothyrox, et depuis mars 2017 un très grand nombre a commencé à souffrir, se plaindre d’effets secondaires de cette nouvelle formule. Des plaintes rapportées auprès de leurs médecins traitants, puis par une importante ampleur, sur le web et les réseaux sociaux.
Grosse fatigue, inflammation du colon, insomnies, vertiges, palpitations ou encore nausées, courbatures, perte de cheveux…, voici de multiples effets secondaires ressentis par ces personnes atteintes d’hypothyroïdie. Des symptômes, rappelons-le, jusqu’alors inexistants.
C’est le cas de Nathalie K., 53 ans, qui   « ne dort plus et ne cesse de grossi ». Elle prend du Lévothyrox depuis 28 ans et se retrouve aujourd'hui obligée de « prendre un cachet pour dormir, afin de récupérer  ». 
 « Sans arrêt fatiguée, baisse de tension, et douleurs articulaires depuis le nouveau Lévothyrox. Moi aussi mon pharmacien m'a juste dit qu'il y avait une nouvelle couleur de boîte ! », témoigne Evelyne B.
« Je n'ai plus de thyroïde depuis 7 ans je suis sous Lévothyrox. Depuis mars j'utilise la nouvelle formule et depuis avril j'ai des vertiges, des bouffées de chaleur, une grosse fatigue, prise de poids importante, des insomnies, maux de tête. Ce n'est plus vivable et je me retrouve sous antidépresseurs. Vivement le retour de l'ancienne version. », déplore Nathalie M.
Et pour cause, depuis août dernier, une pétition circule en ligne, atteignant le 15 septembre près de 274 000 signatures. Un nombre qui ne peut être négligé.

Un bénéfice pour les patients ou pour le marché ? Pourquoi ce changement ?

En sus du changement de molécule, la couleur de la boîte avait, elle aussi, été modifiée, sans en informer qui que ce soit, médecins comme pharmaciens. A l’origine de ces modifications, certes validées par une étude de bioéquivalence, comme suscité, l’ANSM. L’objectif semblait être de stabiliser le principe actif du traitement.

De son côté, France Info explique qu’« en France, les comprimés de Lévothyrox des laboratoires Merck permettent de disposer de l’hormone lévothyroxine en sept dosages différents. Si la lévothyroxine est le seul ingrédient actif du médicament, les comprimés incorporent d’autres substances, essentiellement destinées à moduler son absorption, et à favoriser la conservation du produit.
Jusqu’à récemment, l’un de ces excipients était le lactose. Il s’avère que ce lactose dégradait, peu à peu, la lévothyroxine dans les comprimés. Afin que la qualité du traitement reste la même de sa sortie d’usine jusqu’à la date de péremption, l’Agence Nationale de Sécurité du Médicament a demandé à Merck de revoir sa copie : sans changer d’un gramme les dosages d’hormone de synthèse, il fallait trouver une alternative au lactose. Les candidats n’avaient pas à chercher bien loin : mannitol et acide citrique [1], utilisés dans de nombreux autres traitements, n’interagissent pas avec la lévothyroxine. »

Le 20 septembre dernier, la ministre de la santé Agnès Buzyn interrogée sur Europe 1, reconnaissait le manque d’information envers les patients, lors de la commercialisation de la nouvelle formule, puis la minimisation de leur désarroi, de leurs plaintes au sujet de symptômes, ce qui a conduit notamment à l'explosion des signalements d'effets indésirables. Plus globalement, la ministre de la santé reconnaît que l'information délivrée ne peut pas être uniquement descendante, très institutionnelle, ce qui n'a d'ailleurs pas fonctionné. « Les médecins et les pharmaciens n'ont pas été forcément aussi très informés, n'ont pas été les bons relais », poursuit-elle. « On a nié le ressenti des malades, et c'est ça qui créé aujourd'hui cette colère que l'on ressent chez les patients »
Aujourd’hui face à cet échec, plus aucune alternative, les patients exigent le retour de l’ancienne formule.

Faisant suite à son Interview, la ministre de la santé annonce ce mardi 26 septembre 2017, le retour transitoire de l’ancienne formule, en vente dans les pharmacies à partir du 2 octobre. Il est à préciser que l’ancienne formule ne sera vendue qu’aux patients victimes d’effets secondaires, dans le but de les soulager et d’éviter qu’ils en viennent à stopper leur traitement ou voire l’acheter à l’étranger sous le nom d’Euthyrox. Quant à ceux qui ne présentent aucun symptôme, ils peuvent poursuivre le traitement actuel.
Néanmoins, face à la polémique, Agnès Buzyn tient à rassurer les patients sur la fiabilité de la nouvelle formule, qui serait totalement inoffensive sur la santé. Car il faut savoir que le retour de l’ancienne formule n’est que temporaire, tendant à disparaître complètement dans les prochaines années. Et ce, tandis qu’à l’étranger la nouvelle formule est sur un programme de commercialisation.

Le 15 septembre dernier, elle précisa sur France Inter que « dès mi-octobre, de nouvelles spécialités contenant de la lévothyroxine et d'autres excipients seront mises en vente pour que les patients aient le choix, en particulier ceux qui ont encore des effets secondaires après rééquilibrage thyroïdien. »
Le domaine scientifique et médical se serait-il totalement corrompu par le besoin de faire du chiffre d’affaire ? Il faut dire qu’à l’heure actuelle, les compétitions technologiques, scientifiques, pharmacologiques, ainsi que les stratégies de commercialisation, d’innovation, de ventes de produits de plus en plus performants, ne cessent de s’accroître. Un engrenage ficelé par cette société de consommation. L’avancée scientifique est certaine, mais quels en sont ses buts ? Est-ce réellement pour le bien-être de la population ? Trop rapides, pas assez de recul et nous nous retrouvons perdus dans ce grand marché de consommation. Se soucie-t-il des consommateurs ou ne désire-t-il que susciter davantage de besoins, d’envies ?
L’on se demande si la santé des patients a encore du prix aux yeux des scientifiques ! Le monde en vient à manipuler par ses vaccins, remèdes et traitements. A en croire que l’objectif réel est de faire perdurer les maladies, si ce n’est de les créer afin de maintenir les patients dans le besoin.

Mais chers lecteurs, face à cette crise, nous devons tourner notre regard vers Dieu, vers sa Parole. Car lui seul nous a démontré à plusieurs reprises son omnipotence et son omniscience. L’auteur de la science, la médecine qu’il insuffle en l’être humain, vint nous offrir le remède par excellence à tous nos maux possibles : son fils bien-aimé, Christ-Jésus. [cf. Luc 4 v.40 ; Luc 5 v.31-32 ; Psaumes 103 v.3]. Et ce ne sont guère les miracles qui manquèrent, quand Christ était sur terre. A l’instar de la femme qui coulait le sang depuis 12 ans, le paralytique à la piscine de Béthesda, l’aveugle Bartimée, la résurrection de Lazare, etc.

Davantage aujourd’hui, l’Homme se fourvoie par sa quête matérielle et financière, se cachant derrière les avancées technologiques et scientifiques, nous rendant dépendant de ses produits. C’est ainsi que nous ne devons reposer notre espoir en l’être humain, faillible, mais plutôt en Celui qui a créé l’Homme, qui est à l’origine de tout, car rien ne lui résiste ni le lui est impossible. Il dit : « Mais il était blessé pour nos péchés, Brisé pour nos iniquités; Le châtiment qui nous donne la paix est tombé sur lui, Et c'est par ses meurtrissures que nous sommes guéris. »[Esaïe 53 v.5]
Alors ne restons guère prisonniers d’un quelconque remède humain, médicament ni traitement, car en Christ, nous sommes affranchis et libres de tous maux, même incurables.
Encore, le prophète Jérémie dira : « Béni soit l'homme qui se confie dans l'Eternel, Et dont l'Eternel est l'espérance! » [Jérémie 17 v.7]

Sandylène Mankangila

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