L’école: terrain de violences et d’agressions

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le temps s’accélère aussi vite que le mal s’intensifie, ce dernier court-il également après le temps, tout comme les Hommes? Estomaqués, sommes-nous face aux actualités témoignant de la hausse des violences et des actes de dépravation morale. Des faits morbides dans toutes les sphères de notre société. Nous en sommes quotidiennement témoins.

Les écoles, zones à hauts risques

Un constat s’avère alarmant. Le premier destructeur des jeunes âmes, si ce ne sont les parents dépourvus de bon sens, un cadre familial détruit, s’avère être à notre plus grand désarroi, les structures scolaires. Elles entrainent à la mort et aux suicides, bon nombre d’écoliers malmenés. Sont nombreux les troubles et crimes perpétrés dans ces environnements éducatifs. Mettant en scène de manière obscène, des professeurs abusant de leurs élèves, dès la fleur de l’âge. Des élèves bourreaux, prennent à partie un camarade timide et introverti, pour en faire leur bouc émissaire. Plusieurs de ces victimes, peinant à s’exprimer subissent alors des moqueries, agressions physiques, et même sexuelles, à répétition, durant plusieurs mois, voire années.

Ces faits d’injustices dans le cadre scolaire sont récurrents, dans le monde. Face à ces délits, les écoles préfèreraient adopter la loi du silence. Pour éviter toute poursuite judiciaire et entacher leur réputation. Quitte à garder des élèves ou professeurs violents, dérangés, que de s’exposer à des pénalités. En effet, lorsqu’il s’agit d’enfants en bas âge ou très jeunes, la justice peine à rendre une condamnation équitable. Dans la majorité des cas, les préjudices entre enfants, sont qualifiés de « jeux d’enfants ». Une triste qualification pour des faits dramatiques, laissant des séquelles psychologiques sérieuses. Inacceptable, dans une structure éducative qui se doit d’être extrêmement surveillée et à l’écoute des enfants. Malheureusement, afin de se libérer de toute responsabilité, les établissements s’évertuent à camoufler les drames perpétrés entre leurs murs. Abandonnent l’enfant et sa famille à leur triste sort, en ne fournissant que peu d’éléments, souvent tournés à leur avantage, aux autorités policières. Pour espérer échapper à la justice.

A l’image de ce triste fait, en 2010, lorsqu’une jeune Anglaise de six ans, fut agressée physiquement et sexuellement par des élèves de sa classe durant deux ans. Mais encore, l’an dernier, une écolière de l’Alabama aux Etats-Unis, âgée de 9 ans, passée à tabac par une élève jalouse, récolta une commotion cérébrale et plusieurs blessures au visage. « Le personnel de l’école, dégage toute responsabilité, il affirme qu’il ne s’agit pas de harcèlement, mais qu’elle s’est blessée en tombant. L’infirmière de l’école, on ne sait pour quelle raison, a décidé de camoufler cet acte barbare, elle stipule que la petite fille était tombée, que c’était un accident ». L’agresseur, elle, s’en sort avec une moindre sentence, soit, deux jours d’exclusion de cours. Inadmissible pour la famille.

Zoé, 4 ans, victime d’un viol en réunion, son préjudice est classé Sans suite

Des faits de viols, attouchements et agressions sexuelles au sein des établissements scolaires, déferlent dans nos actualités. Que dire alors, lorsque des faits aussi dramatiques que le viol, sont de plus en plus recensés à la maternelle? Qui plus est, lorsque les agresseurs ont moins de 5 ans. Encore pire, lorsque l’école fait passer une énième fois ces drames pour des jeux d’enfants.

« Le soir, autour du dîner, chacun prend la parole pour raconter sa journée. Lorsque vient son tour, la petite dit, mot pour mot: "J'ai eu un problème grave aujourd'hui à l'école, quatre garçons de ma classe m'ont attrapée de force, mise par terre, il y en a trois qui m'ont tenu de force, moi je voulais pas et je criais, et il y en a un qui m'a baissé le pantalon et la culotte et m'a mis un bâton dans la minette, ça m'a fait mal et j'étais en colère. » Déclara Zoé, une petite fille de 4 ans, victime d’un viol collectif. Qualifié et reconnu par la justice comme étant un viol en réunion, après une plainte des parents. Des faits de violence d’une telle gravité perpétrés par des bambins. Dans quel cadre sont-ils élevés pour avoir des idées aussi perverses, au point de les appliquer?

La mère de Zoé, en colère, témoigna le calvaire de sa fille. Un soir de septembre 2015, la grand-mère de Zoé passa la chercher à l’école. Elle remarque de suite une griffure sur le visage de l’enfant qui manifeste un comportement inhabituel. Questionnant l’école, elle ne récolta aucune réponse. Lorsque la maman de Zoé vient récupérer sa fille chez sa grand-mère, elle reçoit le coup de fil d’une amie, également institutrice. C’est elle qui l’informa de la situation. « Zoé a été retrouvée derrière une cabane dans la cour, tenue au sol par trois garçons, le pantalon et la culotte baissés, alors qu'un quatrième garçon tenait un bâton qu'il venait d'introduire dans son sexe. Je tombe des nues ».
La mère fut immédiatement choquée du silence de l’établissement devant ce drame, qui ne prit même pas la peine d’en informer la grand-mère de Zoé. Il est clair que si elle n’avait une connaissance dans l’établissement de sa fille, ce crime serait passé tranquillement sous silence.

Les Atsem ont alerté la maîtresse à son retour, avant la reprise des classes, de ce qu'il s'était passé. En revanche, personne n'a pensé à nous appeler ou à prévenir la grand-mère venue la récupérer, qui a pourtant demandé des explications après avoir constaté une griffure sur le visage de Zoé. […] Pour comprendre comment un enfant de 4 ans a pu avoir une telle idée et aussi pour montrer à Zoé que cette affaire est grave et que sa parole est importante, nous décidons d'aller porter plainte. Sur le chemin, nous croisons la maire de la ville, que je connais personnellement. Elle nous dit être au courant de l'histoire et nous demande de rester discrets "pour le bien de notre fille". Pour elle, ce sont "des jeux d'enfants" et il est préférable que les gens ne soient pas au courant. Nous sommes furieux.

Bien entendu, les parents refusèrent de se résigner au mur du silence. L’heure était à réparer le préjudice que subit leur fille. Mais cette voie de rétablissement s’avéra pleine d’embuches et d’indifférences. Malgré un contrôle du médecin prouvant les lésions vaginales de Zoé; les propos des quatre garçons entendus premièrement par l’école puis un agent Atsem (Agent territorial spécialisé des écoles maternelles) et enfin par les autorités, n’aboutirent à rien. Car l’école nia fermement toute responsabilité et refusa de soutenir les parents.

Plus tard, nous prenons rendez-vous avec la mairie pour parler du retour à l'école de Zoé. Si elle ne souhaite pas revoir ses agresseurs, c'est elle qui doit changer d'école, pas eux. Nous acceptons avec tristesse, mais avons besoin d'un certificat de radiation délivré par la direction. Le moment de rencontrer la directrice serait-il enfin arrivé? Dès son arrivée, mon conjoint se voit refuser l'entrée de l'établissement. Le certificat lui est amené directement au portail. Nous comprenons que la directrice, comme la municipalité, fuit ses responsabilités. Malgré le soutien psychologique promis par l'Académie, nous ne serons jamais recontacté et devrons amener Zoé chez un psychologue à nos frais.

Sans surprise, en octobre 2016, la gendarmerie leur informe que l’affaire est classée sans suite.
« Et vous, pères, n'irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur » [Éphésiens 6 v. 4]

Les cas semblables à celui de Zoé sont nombreux, à en croire les réactions d’internautes. Dans ce contexte où les idées de vices délictueux habitent dorénavant nos enfants, il n’est plus à répéter, l’importance de remettre nos enfants entre les mains de Dieu et veiller à leur éducation, leur environnement, leurs fréquentations, leurs activités, etc. Exposés très fortement au danger dans les lieux scolaires et dans la société, par leur naïveté et leur inconscience. Comment expliquer de tels agissements de la part d’enfants de si bas âges? Devons-nous envisager de cibler la responsabilité des parents et les condamner pour mauvais suivi éducatif?
La Bible nous recommande d’enseigner nos enfants dans la voie qu’ils doivent suivre; une voie de justice et d’amour.
Si malgré cela, les enfants sont conduits à de tels actes, tournons le regard vers le système scolaire, et son enseignement quelque peu déchu. Pour ces enfants agresseurs qui ne s’en sortent qu’avec une simple punition, il est tout aussi important de réprimander leurs parents qui, manifestement n’ont pas mis un poing d’honneur sur la rigueur d’une éducation saine.

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La Rédaction

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