Le jeûne, un danger pour l’Homme ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Voici une étude qui a don de nous passionner. Davantage, alors que nous avons été lecteurs de deux articles pour les moins déroutants parus respectivement sur Le Figaro Santé, le 23 décembre dernier et le 23 octobre 2013. Et il faut avouer que leurs auteurs, Messieurs Jean-Marie Bourre et Laurent Giordano n’ont fait aucun cadeau à notre sujet du jour.
Oui la science provient de Dieu, mais nous constatons encore une fois, son éloignement certain. Qui, par ses preuves, études et théories la plonge dans une fourberie déconcertante.
Dans son article, M. Giordano s’est penché sur les avantages et les risques du jeûne sur la santé humaine; Mais à l’instar de son confrère, M. Bourre, nous en tirons un portrait davantage négatif de cette pratique. Présentée, d’ailleurs uniquement sur un plan humain et scientifique. L’on va même à attribuer la référence du jeûne “partiel” à la méthode Buchinger, née en Allemagne, il y a maintenant un peu plus de soixante ans.
Auparavant, le journaliste a distingué différents types de jeûnes, soit le jeûne religieux, les séjours jeûne et randonnée, le jeûne thérapeutique, le jeûne partiel et le jeûne total.

Appartenant à la famille de Christ, nous avons été, de manière logique et inévitable, saisi d’un désir de rétablir la vérité sur ce point, dont les ambiguïtés sont nombreuses. Car en vérité, comme le dit notre Seigneur, nous disons ce que nous savons, et nous rendons témoignage de ce que nous avons vu [Jean 3 v.11].

Idées fausses

Tout d’abord, pour reprendre M. Giordano, le jeûne religieux ne concerne pas ceux qui sont en Christ. En effet, le jeûne est pratiqué non seulement dans le christianisme mais aussi dans l’Islam et l’Hindouisme. Mais, le jeûne n’est aucunement une pratique religieuse pour ceux qui sont en Christ. Les humains définissent le jeûne comme une privation de nourriture, partielle ou totale. Or, ce qu’il faut savoir, avant tout, c’est que le jeûne partiel ou non ne se limite aucunement à une privation de nourriture, qui serait assimilée, dans ce cas comme la science même le dit à une grève de faim ou un régime. Erreur!
Le prophète Esaïe le mentionna déjà, et ce, il y a des millénaires aujourd’hui. Pourquoi n’en parlent-ils pas? Sûrement auraient-ils été plus justement orientés sur la question.
Voici ce que dit Esaïe au peuple d’Israël de la part de l’Eternel : “[…] Voici, le jour de votre jeûne, vous vous livrez à vos penchants, Et vous traitez durement tous vos mercenaires. Voici, vous jeûnez pour disputer et vous quereller, Pour frapper méchamment du poing; Vous ne jeûnez pas comme le veut ce jour, Pour que votre voix soit entendue en haut. Est-ce là le jeûne auquel je prends plaisir, Un jour où l'homme humilie son âme? Courber la tête comme un jonc, Et se coucher sur le sac et la cendre, Est-ce là ce que tu appelleras un jeûne, Un jour agréable à l’Eternel? Voici le jeûne auquel je prends plaisir: Détache les chaînes de la méchanceté, Dénoue les liens de la servitude, Renvoie libres les opprimés, Et que l'on rompe toute espèce de joug; Partage ton pain avec celui qui a faim, Et fais entrer dans ta maison les malheureux sans asile; Si tu vois un homme nu, couvre-le, Et ne te détourne pas de ton semblable… ” [Esaïe 58 v.4-7].

Alors, jeûner, sans corriger son état, son coeur, son agissement, n’a donc aucun intérêt. Ce qui est donc révolutionnaire pour beaucoup, est le jeûne véritable aux yeux de Dieu, à savoir se priver du péché, et non forcément de nourriture, sacrifiant son ventre qui ne cesse de crier famine, et pourtant sans se soucier de la justice ou de l’amour du prochain. Ainsi, chers lecteurs, nous pouvons tout à fait jeûner en mangeant !

Ces journalistes ont centré le point essentiel du jeûne au métabolisme humain, voulant alerter, tout en omettant ses caractéristiques primordiales pour l’Homme, aux yeux de Dieu. Il est alors contestable de relier les bienfaits ou méfaits d’un régime “ultralight” ou d’une grève de faim sur le corps humain à ceux du jeûne, des pratiques, ici, diamétralement opposées. Car, chers lecteurs, le jeûne ne peut se dissocier de la prière, ni de l’Esprit de Dieu. Lui, qui au même titre nous apprend à prier, nous inspire quel jeûne et prière nous devons appliquer et en quelle circonstance. Car le Seigneur Christ nous informe qu’il est une sorte d’esprit qui ne part que par la prière et par le jeûne. [Matthieu 17 v.21]
Il serait alors judicieux, pour ces chers scientifiques, de faire la part des choses dans leurs prescriptions médicales. Car le jeûne pratiqué dans les règles divines ne peut opprimer notre corps. Comment le créateur de notre propre métabolisme, pourrait-il cautionner une pratique qui nous mettrait en danger ? Ne serait-ce insensé? Une question apparemment non soulevée ni même pensée.

Euphorie Trompeuse

C’est bien le titre employé par M. Bourre; qui bien-sûr y dénonce farouchement les méfaits du jeûne. Mais voilà, ce qu’il n’évoque ni ne semble savoir. Le jeûne, à l’instar d’un bien-être physique et psychique, timidement amorcé par son confrère, apporte un réel bien-être spirituel. Esaïe nous en parle dans la suite de ses écrits. En plus d’être une arme de délivrance spirituelle, le jeûne accompagné de la prière, de la justice, du partage et de l’amour de l’autre, nous attire la faveur et la grâce de l’Eternel, nous plonge dans une intimité et une communion avec Lui, nous apporte la victoire dans nos combats, la guérison de nos maladies, la force dans nos faiblesses, la restauration dans nos chutes, la lumière dans les ténèbres et la gloire en Dieu.
Des victoires par le jeûne et la prière, nous en avons lu. Prenons l’exemple de la reine Esther ou encore Daniel et même le Christ, qui après avoir jeûné 40 jours et 40 nuits dans le désert, sorti victorieux face à la tentation du diable. Les exemples sont multiples.
Ainsi moult bénédictions spirituelles comme physiques découlent du jeûne et de la prière. Et bien que la science en présente les risques pour le corps. Mais Juliette Gueguen, chercheur à l’unité 1018 de l’Inserm, admet tout de même que “jeûner pourrait être utiliser à bon escient dans diverses situations pathologiques” et écarte tout risque du jeûne dit partiel, soit la nutrition à base de légumes, fruits et eau.

Vrais Risques

Pour M. Bourre, le seul jeûne acceptable est celui de la nuit de sommeil, entre six et huit heures; au-delà, il reste proscrit pour la santé, notamment vivement déconseillé pour les femmes enceintes ou allaitantes, les adolescents en pleine croissance, les personnes âgées et celles atteintes de diabète, d’insuffisance hépatique ou rénale.
Il faut savoir, chers lecteurs, que le jeûne n’est point une ordonnance de Dieu. La voici au contraire : “veillez donc et priez en tout temps” [Luc 21 v.36]. Ainsi le jeûne ne doit pas être une pratique incessante. Les vrais risques, en l’occurrence sont les nombreuses dérives constatées dans nos églises actuelles. Notamment par des diagnostics types du genre: “plus le problème est important et plus longtemps la personne doit jeûner, et vis versa”.
Ainsi, sachons que le jeûne n’est pas une recette miracle à tout problème, voilà pourquoi, comme dit plus haut, la tâche incombe à l’Esprit-Saint de nous inspirer quand, comment et pourquoi jeûner. Il est pourtant évident que nous n’allons mettre en jeûne, ici de nourriture, un sidatique en quête de guérison, son corps étant déjà très affaibli. Il en va donc que chaque jeûne soit pratiqué dans son contexte. Et nullement, en dehors des prescriptions bibliques, il ne peut porter atteinte au bien-être, bien au contraire.
Encore une fois, là où se limite la science, débutent les merveilles de Dieu, une folie pour ce monde.

La Rédaction

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