« Le Jeune Messie », un film retraçant l'enfance de Jésus 

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nous connaissons tous le célèbre film La Passion du Christ réalisé par Mel Gibson en 2004.
Ce film retraçant les dernières heures de la vie du Christ, a fait fureur quant à sa rentabilité au cinéma. En effet en juillet 2010, il fût classé en 14ème position des films les plus rentables de l'histoire du cinéma. À la suite de ce fulgurant succès, c'est un nouveau film que nous voyons à l'affiche sur le même protagoniste. Jésus. A l'arrivée de la fête de La Pâque, « Le jeune Messie » émané par Cyrus Nowrasteh tiré d'un livre d'Anne Rice, sera adapté à tout public.
Il tire sa traduction de l'anglais « The Young Messiah », puis inspiré du roman « Christ le Seigneur : hors d’Égypte » d'Anne Rice. Sean Bean, célèbre pour son rôle dans « Le Seigneur des Anneaux » nous réjouira de sa présence dans ce casting prometteur.

A la différence de « la passion du Christ », ce nouveau film ne commémora point les dernières heures de Jésus. Les histoires relatées seront construites d'imagination car la Bible ne nous converse pas sur l'enfance de Jésus, que « Le jeune Messie » racontera. Lors d'une Interview au journal « The Gospel Herald », notre cher Cyrus Nowrasteh confie : « Jésus est un enfant, un enfant très curieux et brillant qui reconnaît qu'il y a quelque chose de différent en lui, et il veut savoir ce qu'il en est et pourquoi c'est comme cela ». Nous verrons dans cette cinématographie, un Jésus âgé de 7 ans, grandissant et apprenant davantage de jour en jour sur sa nature et l'objectif de Dieu son Père. Par la suite une chronologie de l'histoire de sa famille, qui par obligation doit faire exil d'Israël, leur terre natale vers l’Égypte. Nous regarderons la protection que les parents de Jésus avaient envers lui afin de l'éloigner de toute chute que ce monde serait susceptible d'entraîner. Durant ce voyage entre l’Égypte et Israël, le réalisateur désire nous sensibiliser à travers l'enfance de Jésus, en ce qui concerne les raisonnements qu'un enfant pourrait avoir.
Des questionnements sur sa raison de vivre et la vie non terrestre. « Le jeune Messie » permettra de faire découvrir à qui veut, et qui ne l'imagine pas, l'enfance qu'aurait pu avoir Jésus.

La Bible ne s’étale, certes pas, sur l’enfance du Christ mais nous en révèle quelques bribes. A 12 ans, Jésus prêcha la Bonne Nouvelle dans le temple. Nous constatons que son jeune âge n’était point un obstacle à son ministère. Mais n’oublions pas tout de même que Jésus n’était point un garçon ordinaire, Lui, le Fils de Dieu.
« Elle enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jésus ; c'est lui qui sauvera son peuple de ses péchés ». [Matthieu 1 :21]
Dieu a lui-même revêtu l’apparence humaine dans le but de sauver les Hommes, par son amour. Ainsi il livra, son Fils unique, Jésus-Christ [Jean 3 :16].

Loin de spéculer sur le déroulement de l’enfance de Jésus-Christ, parfaitement conscient de sa nature, à la lecture de sa réponse virulente à Marie, inquiète de sa disparition ; « Il leur dit : Pourquoi me cherchiez-vous ? Ne saviez-vous pas qu'il faut que je m'occupe des affaires de mon Père ? » [Luc 2 :49], nous nous pencherons un instant sur son jeune âge lorsqu’il débuta son ministère. Car en effet, deux âges, non les moindres, nous sont révélés  : 12 ans et 30 ans. Tandis que le second s’assimile fréquemment à l’âge de la maturité dans le ministère, le premier a concerné, à de nombreuses reprises, des jeunes gens, élus par Dieu. La Bible nous en témoigne. Nombreux sont ces jeunes gens à s’être consacrés pleinement au service de l’Eternel.
Le roi David, oint à l’âge de 12 ans, par le prophète Samuel, envoyé par l’Eternel [1 Samuel 6 :13], Timothée, fervent disciple de l’apôtre Paul, disciple de Jésus-Christ [1 Timothée 4 :12], le prophète Samuel, consacré dès sa naissance ou encore Gédéon, ce vaillant héros, [Juges 6 :12].
La jeunesse n’apparaît alors en aucun cas comme un obstacle au service de Dieu, bien au contraire.

2 Timothée 2 :20-21 nous dit ceci : « Dans une grande maison, il n'y a pas seulement des vases d'or et d'argent, mais il y en a aussi de bois et de terre, les uns sont des vases d'honneur, et les autres sont d'un usage vil. Si donc quelqu'un se conserve pur, en s'abstenant de ces choses, il sera un vase d'honneur, sanctifié, utile à son maître, propre à toute bonne œuvre. ».
De bois ou de terre, chacun est capable de servir Dieu, par ce qu’Il a mis en nous, en ce qu’Il nous a appelés.
Du moment où nous venons à Christ, en guise d’affiliation, son Esprit Saint nous submerge. Celui-ci nous poussera à agir avec courage et le servir en mettant en œuvre toutes ordonnances que Dieu confira.
Très chers lecteurs, du moment où nous sommes tels des vases vides assoiffés et ayant le Saint Esprit résidant en nous, être au service du Seigneur n'a point d'âge. Bien qu'il faut acquérir une certaine maturité spirituelle. Mais Christ, est pour nous, le parfait exemple.

La Rédaction

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