Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le mercredi 6 juillet dernier, ce fut le bonheur des heureux bacheliers, qui après tant d’efforts ont pu enfin obtenir le Saint Graal. Une joie justifiée lorsqu’on sait que le fameux diplôme est le ticket d’entrée pour de grandes études universitaires.
Mais alors que ceux-ci se réjouissent, d’autres se lamentent face à l’échec. Virant à sacrifier le début des vacances scolaires pour des séances de rattrapage afin de récolter des points supplémentaires ou n’ayant d’autre choix que de redoubler et recommencer une nouvelle année d’efforts. Un triste cas pour 149 800 candidats.

Car sur 699 400 élèves inscrits, 549 600 ont obtenu leur bac du premier coup. Un nombre inférieur à celui de l’an passé, souligne l’éducation nationale. Les étudiants concourant pour le diplôme sont partagés dans trois secteurs principaux. La voie dite classique, générale avec 53 % de candidats. En série technique qui compte 20% et 27% pour la filière professionnelle. À l’instar des secteurs général & technique, qui obtiennent cette année 80,1% de réussite, la filière professionnelle enregistre un taux de réussite en nette chute. Elle qui pourtant fut créé en 1980 sous le gouvernement de Jean-Pierre Chevènement, alors premier ministre, dans l'objectif de répondre à la demande des professionnels manquant d’ouvriers et de techniciens qualifiés. Mais également dans l'intérêt de garantir un taux d’admission record, soit 80%.

Si la voie professionnelle révèle des signes de faiblesse, la voie générale a, elle, aussi, son ombre au tableau, sa série Économique et Sociale, qui vient d’enregistrer -4,3 points. Contrairement à la série Littérature qui ne perd que 0,9 points. Les bons élèves restent les classes Scientifiques demeurant stables. En matière de chiffres, 79,4 d’admis au bac en L, contre 76,2 en ES et 82,8 en S.
Que dire des séries technologiques, un recul « inférieur à 1 point dans les séries STMG, STL et STD2A qui atteignent respectivement 77,2 %, 81,7 % et 92,3 % de réussite à l’issue du premier groupe du baccalauréat ». Une bonne note à féliciter, la série Hôtellerie remporte tout de même 4 points de plus et obtient 83,6 % d’admis, une belle réussite que rapporte Le Figaro étudiant.

Le bac « très fortement alourdi » au fil des années, coûte de plus en plus cher. Il se verra une nouvelle fois réformé par le premier ministre actuel, Édouard Philippe, qui compte faire évoluer le bac, « resserrer les épreuves finales dans un petit nombre de matières et définir ce qui relève du contrôle continu», comme il l’annonce dans sa feuille de route à l’assemblée nationale. Probablement, afin d’améliorer le taux de réussite et très certainement, faire des économies.

« ...qu'ils soient unis dans la charité, et enrichis d'une pleine intelligence pour connaître le mystère de Dieu, savoir Christ, mystère dans lequel sont cachés tous les trésors de la sagesse et de la science. » [Colossiens 2 v.2-3].

En effet, les Hommes ont défini les termes et les contenus de l’intelligence, son évaluation et son évolution. Cependant, toute science et toute intelligence est en Dieu. Même les esprits les plus cartésiens finissent par admettre l’inévitable, l’existence de Dieu dans toute la création et son intelligence infinie. Il est alors bon de s’en remettre à son autorité pour espérer posséder une science que les plus grands scientifiques affirment ne provenir que d’une entité supérieure. Toutefois pourquoi aller aussi loin quand nous retrouvons l’intelligence dans les petites choses du quotidien? La sagesse s’avère alors primordiale dans la vie de tout Homme [Ecclésiaste 10 v.8-10].

Il est important de préciser que le baccalauréat ne fait en aucun cas l’intelligence d’un Homme si ce n’est son modelage intellectuel et psychique à un plan commun pour tous. En vue de l’insertion aux structures établies par les politiques.
En d’autres termes, une seule et même voie pour tous. Alors qu’aujourd’hui, ce diplôme né sous Bonaparte, au 19ème siècle est de plus en plus remis en question ; certaines entreprises ne se hâteraient plus à évaluer un employé, en fonction des diplômes et années d’études. Certes en petit nombre du moins, elles prennent en considération les qualités, capacités et compétences de chacun. Une démonstration que la science humaine reste limitée mais est réellement enrichie et productive par la grâce de Dieu.

« Recommande à l'Eternel tes oeuvres, Et tes projets réussiront. » [Proverbes 16 v.3]

Non ! Vous n’êtes point nuls si vous n’obtenez votre bac, jeunes étudiants. Or, vous avez plutôt un fort espoir de réussite en Jésus-Christ, si vous lui confiez tous vos projets. Alors avec ou sans bac, malgré les efforts déployés pour l’obtenir, L’Éternel Dieu peut tout à fait vous ouvrir des portes, impensables pour les Hommes, pour récompenser non votre intelligence mais bien votre obéissance à sa parole. Car le secret d’une réussite accompagnée d’un grand bonheur que ce monde ne peut connaître, réside dans ce simple verset [Matthieu 6 v.33]. Bonne méditation.

Cherchez-vous l’intelligence ? Alors allez à la source !

Wissa Kololo

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