« La pauvreté est sexiste », et appauvrit les Nations; l’ONG ONE réagit !

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Le 8 mars, journée de la femme, mais également des bilans. Mettant en lumière les progrès ou non sur le plan de son intégration sociale. Dans ce monde où les codes du machisme demeurent résistants. Pour l’occasion, divers sondages et articles, hommages, inondent les médias. Ils déplorent la difficulté de la femme à pleinement s’émanciper, et ce, dans toutes les couches sociales et nationalités. Cependant un triste constat perdure. Dans certaines régions du globe, parler d’une quelconque reconnaissance féminine, est une pure hérésie. Préférant les maintenir au bas de l’échelle, dans des conditions extrêmes.
Ainsi, l’organisation ONE co-fondée en 2004, par l’artiste Bono, engagé dans les oeuvres de charité tout comme dans sa foi en Christ au quotidien, comme il le sous-entend, tire la sonnette d’alarme. Par la réalisation d’une vidéo de sensibilisation intitulée « Poverty is sexist ». L’ONG non gouvernementale dépeint un triste tableau d’une gent féminine méprisée, aux droits bafoués, dans les régions dites pauvres du Globe.

La pauvreté scelle dans la misère, les conditions de vie de nombreuses femmes. Contrairement aux hommes qui possèdent plus de droits et de liberté. Ainsi, ces inégalités entre hommes et femmes, dès l’enfance, soulignons-le, se caractérisent par ces sempiternels méfaits. Entretenus par des croyances traditionalistes et religieuses erronées. L’exclusion, les agressions physiques, sexuelles, et viols. Se rajoutent encore et toujours, les difficultés aux demoiselles d’accéder à l’éducation. Contraintes aux mariages forcés, aux corvées domestiques. Dans le pire des cas, à la prostitution.
« Chaque jour, près de 39.000 jeunes filles de moins de 18 ans sont mariées de force et encourent des risques supplémentaires de maltraitance et de violences conjugales. À peine plus de 20% des fillettes pauvres vivant en milieu rural en Afrique achèvent leur scolarité en primaire et moins de 10% terminent le premier cycle de l’enseignement secondaire. », rapporte l’ONG ONE au Figaro.

Toujours en terme de chiffres exorbitants, 130 000 jeunes filles sont privées d’éducation, dans le monde. Pourtant, les politiques concernées devraient davantage s’intéresser à la problématique. Dans ce cadre, ONE conseille à ces nations de traiter les questions liées au sexisme, les remettre au coeur même des sujets cruciaux. Au même titre que les projets de développement, pour favoriser l’autonomie des femmes. Egalement, investir fortement dans la santé et l’éducation, pour une meilleure lutte contre les inégalités hommes, femmes.
Une évidence certaine selon l’ONG. Les avantages à récolter dans l’exercice de l’amélioration des conditions de vie de la femme, sont bien nombreux. Voire significatives pour toute une nation. En effet, elles seraient porteuses de richesses et installeraient une meilleure démographie.
« D’après les derniers chiffres de 2011 de la Banque Mondiale, en augmentant de 1% le nombre de femmes ayant fréquenté l’école secondaire, les pays pourraient accroître de 0,3 % leur revenu annuel par habitant. L’association estime également que si elles terminaient l'enseignement primaire, le taux de mortalité des enfants de moins de 5 ans diminuerait de 15% dans les pays à faible revenus et à revenus intermédiaires. De même, en améliorant les soins et la santé maternelle et infantile, 80% des décès maternels pourraient être évités. » Même constat dans le cadre du travail. Vivant grâce à l’agriculture, les femmes africaines peinent là encore à bénéficier d’aides et de financement pour leurs entreprises agricoles. Néanmoins, si ces entrepreneuses avaient accès aux mêmes soutiens ou investissements financiers que leurs collègues masculins, la productivité se verrait croître de 20 à 30%. Et réduirait inévitablement « par la même occasion de 100 à 150 millions le nombre de personnes souffrant de la faim, en générant plus de produits sur les marchés, davantage de revenus et plus de nourriture pour les enfants. »

Dieu est-il un grand féministe ?

La Bible est pourtant la cible des plus grandes féministes. Un livre dont elles accusent les principes de freiner leur émancipation. « Faux, Faux, et archi Faux », s’exclameront certaines lectrices dont les vies furent bouleversées par Jésus-Christ, au moyen de sa parole. Bon nombre de témoignages d’hier et d’aujourd’hui affirment l’outil et le savoir indispensables qu'apportent les récits bibliques. Pour l’épanouissement de la gent féminine entre autres. L’aider à prendre son rôle et sa place prédominante au sein de sa nation, son environnement, son foyer et sa confession.

La Bible, un miroir qui reflète la condition misérable de la femme? Ou encore mieux, la dénonce. Prenons l’exercice dans le temple par exemple, où les femmes n’étaient point en reste selon certains théologiens. Contrairement à notre génération où certaines confessions peinent à reconnaître leurs droits d’exercer. La Bible est enrichie d’histoires triomphantes, émouvantes et spirituelles de femmes leaders et libératrices. Ayant fabuleusement impacté leur temps, jusqu’à notre ère. Et confirme en cela, l’intérêt particulier du Père à l’égard de ces dernières.
À ne plus citer, la mythique Reine de Sabbat, Ethiopienne, dirigeante d’une puissante et grande nation d’Afrique. Ou encore, la reine Esther, d’origine juive, qui épousa le roi de Perse et sauva son peuple d’une extermination. Quelle ironie! Actuellement des nations s’offusquent encore à l’idée d’avoir une femme à sa tête. Que dire des femmes juges, telles que Débora [Juges 4 v. 4-5] ? Or plusieurs siècles après, ce secteur d’activité juridique reste marqué par une forte empreinte machiste. Bien des femmes ont conquis le coeur des peuples. Non seulement par une place élevée au sein de la société, mais par leur courroux inégalé et leur détermination. Ruth la Moabite, Anne la mère du prophète Samuel, Tabitha la couturière des démunis, pour en citer quelques-unes. Sans compter celles en arrière-plan, causes de grands conflits ou a contrario, clés pour en sortir. De nombreuses études à ce sujet sont relevées.

Dieu place-t-il des femmes au coeur de l’histoire de l’humanité?

La Bible est donc le vecteur qui soulève les inégalités persistantes depuis des générations au travers de ses nombreux récits. Elle met en lumière des injustices ou abus de pouvoir, hélas transgressant, non pas que la femme, mais la loi divine. La parole de Dieu se veut donc et premièrement révélatrice, pour la gent féminine. Qui plus est, tient une place de choix, quoique méprisée dès sa création. Portail du monde, clé du bonheur, d’un foyer épanouit [Proverbes 31 v.10-31], en d’autres termes, d’une nation fleurissante. Elle s’avère être également, porteuse du message du Salut. Nous vous invitons à la lecture de l’histoire de la femme Samaritaine qui annonça l’arrivée du Messie, [Jean 4 v.7-42] et toutes celles qui annoncèrent sa résurrection [Luc 23 v.50-56; 24 v. 1-12].

Combattre son aide [Genèse 2 v.18], est-ce là le plus grand aveuglement de l’Homme? Qui, par incrédulité, déstabilise l’équilibre du monde en se privant des talents et dons ancrés dans son semblable. Selon les écritures, l’Eternel créa l’homme et la femme et donna l’ordre au couple, de dominer, d’exceller ensemble dans leur environnement, [Genèse 1 v.28]. Les hommes austères au rôle de la femme, désobéissent-ils alors à l’ordre direct de Dieu ? N’est-ce donc pas là, un affront contre l’Eternel ? Car, son propre fils, Jésus-Christ, valorisa la femme durant son passage sur terre et son ministère. Considérée comme membre actif de son équipe d’évangélisation, avant et après sa crucifixion. Sans compter celles dont il restaura la dignité, telle que la femme adultère condamnée par les hommes par exemple. Est-ce là le temps pour l’homme sexiste de revoir à la baisse ses ambitions de domination exacerbées? Car rien, ni dans les écrits, ni dans les principes louables, ne justifie la malveillance envers les femmes. Si ce n’est la méchanceté des coeurs tournés vers la perversion.

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La Rédaction

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