L’Afrique, auteure de ses malheurs ?

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Nul ne peut nier ou ignorer cette relation passionnelle que chérit tant le peuple africain avec son Créateur. Mais si seulement celle-ci fût basée sur un amour vrai et profond, combien aurait-elle été si puissante ! Pour autant qu’en affirme le site camer.be dans un nouvel article, dont nous n’avons eu le privilège de connaître son auteur. Mais ce dernier est formel: « les Africains ont lâchement trahi Dieu et tous leurs malheurs en découlent ».

Des richesses tristement bafouées

L’auteur le rappelle, Dieu a bel et bien offert de précieux trésors, et ce, à tous; l’intelligence, les richesses naturelles, la capacité d’être sage, etc. Que dire ? L’Afrique se réveille et se repose sur des fortunes, enfouies dans ses terres. Mais encore une fois et ce, à la connaissance de tous, ces richesses profitent malheureusement et avec la complicité des dirigeants, à d’autres peuples, particulièrement ces ex-colonisateurs occidentaux, au détriment de la population africaine, elle-même. Minerais, or, argent, diamants, cacao, pétrole, etc. Elle est minutieusement dépouillée, et persiste dans un aveuglement convaincu.
Plus triste encore… Outre ces abondances naturelles, par là, le peuple africain possède une plus grande richesse encore : Dieu. Par ses infinis dons, notre Seigneur prouve continuellement sa présence. Une présence que ce peuple, malheureusement semble ignorer, ou bien, consciemment bafouer. Là encore, une carence flagrante se décèle.

L’état actuel de notre beau continent africain peine à voir. Tant il est secoué par la pauvreté, le malheur, la misère, la guerre. Des affrontements entre peuples, frères, familles, ethnies.
L’on entendait au Gabon, les crimes rituels perpétrés contre la population, ou encore en Côte d’Ivoire, les enlèvements d’enfants. Egalement en Afrique du Sud, les étrangers, bien qu’africains, furent chassés, tués, démembrés, brulés et bien plus encore. Que d’atrocités qui ont peigné l’Afrique du sang de ses frères. En Libye, au Congo où les femmes sont continuellement et sauvagement violées puis tuées par les militaires, au Togo, au Nigéria avec Boko Haram qui s’en prend à ses semblables, en Somalie, en Angola, en Guinée, au Rwanda où l’on ne peut oublier le génocide orchestré. l’Homme noir est malheureusement passé maître en matière de haine et de destruction.
Rendez-vous en Afrique et voyez de vous-même, comment l’occidental ou l’oriental, en somme l’étranger y est adulé au détriment des propres frères africains.

Serait-ce l’Amour ?

Quoique cette déclaration fût un tantinet osée, voire brute, elle n’en est pas moins exacte. Chers lecteurs, analysons ensemble. « Mieux vaut le peu du juste que l’abondance de beaucoup de méchants », nous dit le Proverbe 37 : 16.
L’auteur, quant à lui, adresse un mot du Père céleste pour son peuple : « Vous avez tout ; je vous ai tout donné ; aimez-vous d’abord avant de m’aimer ; utilisez ces outils-là pour fleurir ; vivez intelligemment et non naïvement. Sur vous, Africains, ne pèse aucune fatalité. Battez-vous ! Battez-vous et revenez à moi seulement en enfants accomplis, dignes et fiers. »

Chacun le dira, l’Afrique regorge de croyants, si bien que le nom de Dieu parcourt les lèvres autant que les bâtisses. Sur une même rue, vous pourrez découvrir au moins une dizaine d’églises côte à côte. Cette prolifération de l’Evangile ne s’avère, malgré tout et après observation, être la réponse aux problèmes locaux. Les africains se seraient-ils égarés du Chemin, que pourtant, ils recherchent. Une recherche s’avérant maladroite et compromise.

L’on se demande alors, comment d’autres peuples réussissent et parviennent à jouir de leur richesse, à bâtir, à progresser, à créer, à s’émanciper ?
Voyons les Asiatiques, les Européens, les Américains et les Australiens. Ils honorent Dieu d’une certaine manière. Comment ? Tout simplement en respectant une loi toute simple.
Car l’Africain, lui, jouit également d’une seconde réputation, qui vient fâcheusement entraver la première. Son coeur de pierre. L’Africain est dur, voire dans une série de faits divers, cruel, et ce, envers lui-même, envers son semblable. Or notre Terre originelle aurait-elle omis le précieux commandement que Christ nous offrit ?

« Je vous donne un commandement nouveau : Aimez-vous les uns les autres; comme je vous ai aimés, vous aussi, aimez-vous les uns les autres. A ceci tous connaîtront que vous êtes mes disciples, si vous avez de l’amour les uns pour les autres » [Jean 13: 34-35]

Un verset faisant suite aux premiers commandements que Dieu donna à l’Homme dès le temps de Moïse : Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme et de toute ta pensée. c’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable : Tu aimeras ton prochain comme toi-même » [Matthieu 22: 37-39]
Or, le philosophe chrétien, Yannick Nila, dira un jour : « Comment pouvons-nous dire que nous aimons Dieu que nous avons jamais vu, cependant nous ne parvenons même pas à aimer notre prochain que nous voyons ! ».
Une déclaration qui donne bien à réfléchir, n’est-ce pas ?
Effectivement, il est aisé de dire : « J’aime Dieu ! », or vous ne parvenez même pas à prononcer le nom de votre frère tant la haine a envahi votre coeur ? Votre concept de l’Amour tombe alors à l’eau.

Mais qui sommes-nous sans amour ? L’apôtre Paul a tranché la question, d’une réponse ferme: Rien ! Nous ne sommes rien sans amour. Une vie qui vient surpasser tous les dons pouvant exister. [1 Corinthiens 13].
L’amour est cette vertu, première même de notre Dieu. Si n’eut été l’amour, aurait-il crée l’Homme en le plaçant dans un si bel environnement ? Si n’eut été l’amour, aurait-il envoyé son Fils unique, Christ, pour racheter une humanité pervertie, désobéissante et ingrate ?
Nous, qui avons été rachetés, pardonnés, lavés de tout péché, qui sommes-nous pour ne pas distribuer cet amour envers notre prochain ? Ne ressemblerions-nous pas alors à ce serviteur pitoyable qui refusa de pardonner son frère alors qu’il fut lui-même pardonné par son maître, quelques instants plus tôt ? En lisant le livre de Matthieu 18 : 18-35, vous découvrirez la sentence que réserve notre Père céleste aux personnes semblables.
De même, Christ nous dit: « mais si vous ne pardonnez pas aux hommes, votre Père ne vous pardonnera pas non plus vos offenses » [Matthieu 6 : 15].

Pour l’auteur, il est clair, que, bien trop divisés, les africains s’autodétruisent. Pouvons-nous affirmer le contraire ? La carence en unité, en amour, en bon usage de l’intelligence fragilise totalement l’Afrique et l’éloigne au plus loin possible de son Dieu. Là, apparaît donc sa trahison. Comment implorer un Dieu, le louer, l’acclamer, lui adresser des supplications, sans pourtant lui obéir ? N’est-ce pas là de l’hypocrisie… le début d’une chute certaine.
Or, il n’est plus à vérifier les bienfaits de l’amour et de l’unité. Voyons d’autres peuples. Quant aux Africains, il est bien connu qu’ils ne parviennent à s’unir.
La Bible même déclare, qu’une prière faite dans l’unité de l’esprit reçoit certainement faveur et exaucement. [Matthieu 18 : 19]
De même, les premiers hommes entreprirent dans une unité indestructible de construire la tour de Babel. « Et l’Eternel dit : Voici, ils forment un seul peuple et ont tous une même langue, et c’est là ce qu’ils ont entrepris; maintenant rien ne les empêcherait de faire tout ce qu’ils auraient projeté » [Genèse 11 : 6]. Incroyable de voir à quel point l’amour et l’unité de ces hommes en épatèrent même le Créateur.

Afrique, l’Amour, ton plus précieux remède

Sachons que quiconque hait son frère est un meurtrier, et vous savez qu’aucun meurtrier n’a la vie éternelle demeurant en lui [1 Jean 3 : 15]. De même, celui qui hait son frère est dans les ténèbres, il marche dans les ténèbres, et il ne sait où il va, parce que les ténèbres ont aveuglé ses yeux. [1 Jean 2 : 11].
L’auteur lance ainsi un appel de coeur à cette Afrique aveuglée par la haine, voyant son sol pillé par d’autres peuples, ses terres ravagées par ses oeuvres macabres, s’étant elle-même érigée une prison haineuse, et s’abreuvant de son propre poison. Il est temps d’arrêter de déshonorer ce Dieu qui nous a tous donnés et de se plier au respect de son commandement le plus beau, Lui-même étant l’Amour personnifié.
A bon entendeur…

La Rédaction

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