L’affaire Grégory, une enquête qui révèle les failles de notre système judiciaire

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

« Fiasco total et mauvais drame : L'affaire du petit Grégory ou le plus beau ratage d’enquête du siècle », titre le quotidien Atlantico, qui publia un extrait de l’ouvrage « Les experts entrent en scène : la révolution de la science criminelle » de Richard Marlet. En effet, trente ans après, l’affaire de l’assassinat du petit Grégory n’est toujours pas résolue. Cette actualité ne put vous échapper tels les échos furent retentissants. Un court récapitulatif s’impose. Séquestré par un ravisseur, le petit Grégory Villemin, 4 ans, fut retrouvé coincé dans la rivière de la Vologne, les mains et les jambes ligotées.

« Je me suis vengé du chef. J’ai kidnappé son fils, je l’ai étranglé et jeté dans la Vologne. »

Tout bascule le 16 octobre 1984. Grégory joue devant le pavillon de la maison familiale, pendant que sa mère Christine Villemin s’adonne au repassage. Lorsque cette dernière remarque sa disparition, à 17h20, l’oncle du petit garçon reçoit alors un appel glaçant. 
« Je me suis vengé du chef. J’ai kidnappé son fils, je l’ai étranglé et jeté dans la Vologne. Sa mère le cherchera mais ne le retrouvera pas. Ma vengeance est faite ».
Une vengeance machiavélique perpétrée par un surnommé « le Corbeau ». Le harceleur de la famille Villemin depuis 3 ans, selon l’oncle qui reconnaît sa voix. Le pire à venir se confirme, le cadavre de Grégory est retrouvé 4h plus tard, à 21h30. Le lendemain même, un courrier arrive, annonçant un énième message du fameux Corbeau.
« J’espère que tu mourras de chagrin, le chef ! Ce n’est pas ton argent qui pourra te redonner ton fils. Voilà ma vengeance, pauvre con. »

La presse s’emballe, l’opinion publique également. L’enquête pour élucider l’affaire du petit Grégory s'avèrera être le plus grand raté de l’histoire des enquêtes en France. En quelques éléments, la scène dite primaire, où le petit garçon fut retrouvé, est souillée par la visite de la presse, des voyeurs et curieux. Se rajoute à cela le flop de l’autopsie de la dépouille. Les prélèvements sur Grégory, pris en petite quantité, sont également mal effectués. Donc aucune possibilité de déterminer les causes de la mort ni d’analyser la provenance de l’eau dans ses poumons. Car une question reste en suspens, a-t-il été tué par noyade dans une baignoire ou autres puis balancé dans la Vologne, ou s’est-il réellement noyé dans cette rivière ?

La cerise sur le gâteau; « Des spécialistes en écriture manuscrite ont travaillé sur les courriers du corbeau, mais le juge n’a pas respecté le Code de procédure pénale. Leurs conclusions sont annulées. Des traces de foulage qui mettaient en révélation les initiales « LB », signature de Bernard Laroche, ne peuvent être photographiées, le courrier ayant été recouvert de poudre magnétique pour révéler les traces digitales ».
Le drame se poursuit. Incarcéré, Bernard Laroche, cousin germain de Jean-Marie Villemin, père de Grégory, soit LB le présumé Corbeau est finalement relâché. Mais il sera abattu à coup de fusil par le père, persuadé de sa culpabilité. Plus tard, la police judiciaire jette son dévolu sur la mère et l’incarcère. Celle-ci bénéficiera finalement d’un non-lieu et sera relâchée grâce au coup de gueule d'une dénommée Marguerite Duras, célèbre réalisatrice et écrivaine.

Dès lors, plus aucune piste jusqu’à ce 14 juin 2017, où l’affaire est réouverte après plusieurs tentatives échouées. L’attention est portée vers le couple Marcel et Jacqueline Jacob, grand-oncle et grande-tante du petit Grégory. « Les éléments rassemblés sont consistants, troublants, confondants pour le couple Jacob ». Ces derniers sont arrêtés puis écroués. Mais n’auront passé que quelques jours en détention, avant d’être finalement relâchés et placés sous contrôle judiciaire par la chambre d’instruction de la Cour d’appel de Dijon. De quoi provoquer la colère du parquet général et des enquêteurs. Cependant le couple de séniors demeure mis en examen.
Ils vivront dorénavant séparés, chacun dans un logement différent tenu secret, sous ordre de la cour. Afin de suspendre toute communication avec l’extérieur et entre eux, en attendant leur audition; annonça leur avocat, maître Stephane Giuranna.

Sans tarder l’avocat de Marie-Ange Laroche, maître Gérard Welzer, réagit à cette libération. Il a tenu à affirmer l’absurdité de cette enquête suite au manque d’éléments déterminants, en déclarant que la justice « n’est pas une loterie ».
En effet de nombreux membres de cette famille ont été désignés coupables puis arrêtés et rapidement relâchés, faute de preuves. Une enquête dont les secrets restent encore bien gardés. La vérité sur la mort du petit Grégory, ne semble pas faire surface de si tôt.

« Si quelqu'un n'a pas soin des siens, et principalement de ceux de sa famille, il a renié la foi, et il est pire qu'un infidèle. » [1 Timothée 5 v.8]

Nous sommes face à une famille dont les valeurs du christianisme n’ont certainement point d’intérêt. Car, fort est de constater que cette affaire incluant les Villemin remonte encore plus haut, en 1981, lorsque le père de Jean-Marie, Albert Villemin, recevait lui aussi des lettres de menace. Au cours des années, il semble avoir eu plusieurs Corbeau attaquant les Villemin; qui ne seraient autre que les membres de leur propre famille. Soit, les Jacob et Laroche, des noms redondant dans cette enquête. Tous du même sang, membres d’une société importante dirigée par le père puis le fils Villemin. Il va sans dire que les Villemin, en proie aux jalousies, aux rancunes familiales d’antan et divergences les plus futiles les unes que les autres, ne sont que très peu appréciés par le reste de la famille. Une grande famille, déchirée; et guidée par la haine et la rancune.
« Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. » [Matthieu 15 v.19]. Un verset qui décrit fort bien les valeurs de cette famille en guerre.

Combien de bavures judiciaires existe-t-il dans ce pays, qui plus est dans le monde ? En effet l’on ne compte plus les enquêtes totalement bâclées. Et une justice manquant d’impartialité et... de justice.
Bien que le crime soit monnaie courante dans notre société, nous devons garder en mémoire que l’Eternel Dieu reste le juge par excellence mais avant tout le parfait protecteur. Car si la méchanceté de l’Homme est accrue sur la terre, Dieu seul est bien l’unique pouvant y mettre un terme. Par Jésus-Christ, il racheta l’humanité de ses codes meurtriers et pécheurs pour la faire vivre dans son harmonie et sa gloire parfaites. Un privilège accordé à tous répondant à l’appel du Seigneur.
Ainsi, les familles les plus divisées trouvent espoir, réconciliation, et restructuration lorsqu’elles se tournent vers Jésus-Christ. Chers lecteurs, croyez-le ou non, les maux de la terre n’auront de fin tant que l’Éternel n’aura rétabli son règne, afin que tous accèdent à son salut.

Remettons nos foyers entre les mains de Dieu pour une totale protection. Partagez !

Wissa Kololo

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