Une Exhortation écrite Par Wissa KOLOLO

Introduction

La crainte de l'Éternel augmente les jours, Mais les années des méchants sont abrégées.
[Proverbes 10 v.27 La Bible].
Avouons-le chers lecteurs, il serait très difficile de croire en ce verset. D’autant plus que notre monde regorge de spécimens témoignant le contraire, avec beaucoup de fierté !
Il faut croire que pour notre monde perverti, faire le mal serait la manifestation d’un pouvoir, ou d’une supériorité sur autrui. Bon nombre prennent plaisir à ôter la joie de vivre de leur prochain. Par des actes de violence verbale ou physique gratuite, des accusations et calomnies mensongères. Par une conduite désagréable; ou bien, des propos hautains et moqueurs… Libre à nous d’établir une liste exhaustive de ce que nous jugeons être le fruit de l’Homme méchant. S’il est rassurant de savoir que ceux qui oppriment nos vies s’attirent l’opprobre, il est également important d’admettre qu’ils ne sont véritablement maîtres d’eux-mêmes. Car si l’Homme n’est habité par la bienveillance, il est forcément rempli d’autres sentiments qui ne sont point à son honneur.

Néanmoins, au regard de l’Évangile, qui est le méchant ? Le méchant serait l’Homme rebelle à l’autorité divine. L’Homme qui vit selon ses propres désirs, refusant l’instruction et la connaissance du Père. Et qui, par son manque d’éducation dirons-nous, impose une vision erronée de la vie, et conduit bon nombre dans l’erreur, dans la chute. L’Homme méchant est-il un danger pour lui-même et pour les autres ? Évidemment, chers lecteurs ! Comment peut-il juger sur ce qui est bon, mauvais ? Faire ce qui semble juste et cohérent, s’il ne sait reconnaître ce qui est bien ? Quand bien même il pense avoir la connaissance, de quelle connaissance parle-t-on ? La connaissance véritable acquise par Christ-Jésus, ou la connaissance des mensonges du père… du mensonge ?
Toutefois chers lecteurs, il est un fait évident. Tous, bons ou mauvais, reconnaissent l’injustice et la dénonçent. Mais après nos démonstrations de clairvoyance un peu hypocrite, chacun retourne dans ses travers. Car, tant que l’Homme résiste à l’appel de Dieu, et le raisonnement plus juste et bon qu’Il nous inculque; l’Homme se borne dans ses voies naturellement mauvaises [Jérémie 17 v.9 La Bible]. Son cœur demeure plus disposé à faire le mal, voir le mal et rendre le mal, par le mal.

« Mais Dieu n’est-il pas amour et ne pardonne-t-il pas tout? » Oui, cela est juste, mais il est aussi Autorité et Jugement. De manière imagée, que devons-nous en déduire? Il serait préférable de se trouver de l’autre côté du couteau, c’est-à-dire, la pointe. Car, être l’auteur d’un coup de poignard contre son prochain serait égal à se condamner nous-même à la même sentence. Soyons-en sûrs, la personne opprimée se rétablira et prospèrera à nouveau sous nos yeux, par la miséricorde et la justice de Dieu. Mais qu’adviendra-t-il, lorsque le jugement de Dieu s’abattra sur nous ? Il est donc certain que par nos actes malveillants, nous obscurcissons nos jours sur terre. Pire encore, nous condamnons notre descendance à récolter les fruits de notre haine. Des fruits hélas pourris. N’est-ce pas cela la malédiction ? Quel Homme voudrait se complaire dans une existence misérable, une vie malheureuse, si ce n’est un aveuglé du cœur et du regard ? Riche ou pauvre qu’il soit.

Cherchez l'Eternel pendant qu'il se trouve; Invoquez-le, tandis qu'il est près. Que le méchant abandonne sa voie, Et l'homme d'iniquité ses pensées; Qu'il retourne à l'Eternel, qui aura pitié de lui, A notre Dieu, qui ne se lasse pas de pardonner. Car mes pensées ne sont pas vos pensées, Et vos voies ne sont pas mes voies, Dit l’Eternel. [Esaïe 55 v. 6-8 La Bible]

Personne ne peut connaître ce qu’est le bien sans que Dieu vienne le lui insuffler dans son cœur. Mais voyons chers lecteurs, beaucoup n’ont embrassé la foi chrétienne, mais font preuve d’une clairvoyance évangélique déconcertante. À en croire, tout comme Dieu mit en l’Homme la pensée de l’éternité, il implanta à tous la notion du bien et du mal. De telle sorte à ce que chacun soit prompt à aimer, ou du moins aider, soutenir ou supporter son prochain. Sans rien attendre en retour. Et si l’Homme refuse de recevoir cette instruction de Dieu pour s’adonner aux penchants de son cœur perverti; il est un sujet d’opprobre pour tous les Hommes ! Car aucun Homme n’aime être opprimé injustement par un semblable. De ce fait, trouver du plaisir à faire le mal sous-entend, périr à petit feu. Sans le moindre espoir de connaître le vrai bonheur, les raisons de notre existence, le pouvoir de la rédemption, du pardon, de l’amour véritable de Dieu.

En effet, tout Homme, créature de Dieu, porte la semence du bien en son cœur « car Dieu est amour » [1 jean 4 v.8 La Bible]. Néanmoins, il est de sa responsabilité de préserver son cœur contre les épines. Nous devons choisir avec précaution ce qui doit nourrir notre cœur, pour cultiver notre bonne foi. Mais retenons ceci ! Si l’Homme pense être en mesure de changer par lui-même, Dieu seul transforme les cœurs. Il nous emmène vers son épanouissement parfait, son accomplissement certain selon ses desseins. Nous ne pouvons nous libérer de nos emprises par notre propre force, car un jour elles resurgiront pour nous assujettir à nouveau.
Ainsi, est-il possible à l’Homme méchant d’entrevoir une nouvelle voie, dans la justice de Dieu? Oui, s’il cherche à imiter les pas de l’Homme juste, tel que le Christ l’a été, et l’a enseigné. Puis, qu’il laisse le Christ déraciner les mauvaises graines ancrées dans son cœur [Matthieu 15 v.13 La Bible].

Ceux à qui vous pardonnerez les péchés, ils leur seront pardonnés; et ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus. [Jean 20 v.23 La Bible]

Il y a une force à aimer et pardonner. Ce sont des principes divins, puissants, qui libèrent l’âme. Des principes que la sagesse d’un homme sage ou cherchant à le devenir, approuve ! Ainsi, reconnaître le mal en nous, y renoncer; se pardonner soi-même dans un premier temps, puis pardonner aux autres, sont les débuts d’une repentance, pour notre délivrance. Qu’y a-t-il de plus beau qu’un homme heureux, qui apporte la joie et la lumière du Christ auprès des siens ? N’est-ce pas là une forme de liberté ou de vrai pouvoir ? Se réjouir, connaître la paix et le bonheur dans les tribulations ? Mais encore, avoir un discernement aigu pour démasquer les cœurs aux ambitions ténébreuses, s’en écarter ou les ramener à la raison ?

De ce fait, l’Homme de bien gardera toujours deux à trois pas d’avance sur l’Homme méchant. En ayant fait le choix de chercher le bien dans la quête du Christ et ses principes, il est en mesure de discerner le mal et mesurer la profondeur de ses dégâts. En d’autres termes l’Homme cultivant la bonté et la justice est en mesure de juger, de condamner, retenir une personne dans son cœur s’il le désire. Et il est dans son droit ! En œuvrant dans le mal, l’Homme méchant s’expose à des représailles de ses semblables et de Dieu le juste juge, qu’il pense bien mépriser. Une grossière erreur ! Néanmoins, l’Homme cultivant le bien n’est pas exempt d’efforts. S’il se bat pour préserver son cœur du mal selon sa conscience, cela est une bonne chose. Mais il n’a encore atteint son potentiel et sa plénitude. Car l’Homme juste selon Dieu, porte Dieu en lui. Il est alors un Homme spirituel et puissant, non pas comme le monde le voit [Proverbes 28 v.5 / 1 Corinthien 2 V;14-16 La Bible].

Pour finir chers lecteurs, nous clôturons par ce verset très sévère. « Et il me dit: Ne scelle point les paroles de la prophétie de ce livre. Car le temps est proche. Que celui qui est injuste soit encore injuste, que celui qui est souillé se souille encore; et que le juste pratique encore la justice, et que celui qui est saint se sanctifie encore. Voici, je viens bientôt, et ma rétribution est avec moi, pour rendre à chacun selon ce qu'est son œuvre. » [Apocalypse 22 v.10-12 La Bible]. Avant qu’il ne soit trop tard, prenons le temps de méditer sur quel genre d’homme et de femme, nous voulons devenir, de notre vivant.

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