L’Eglise Protestante Polynésienne porte plainte contre la France pour Crime contre l’humanité

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

“Pour toutes les conséquences des essais nucléaires, et pour son mépris face à toutes les maladies endurées par les Polynésiens, l’Eglise protestante Maohi a décidé de porter plainte contre l’Etat français au tribunal de La Haye”, annonce la secrétaire générale de l’Eglise protestante Maohi, Céline Hoiore, une communauté réputée pour s’insurger dans des sujets, décisions politiques et gouvernementales. “Ce n’est pas une histoire passée, c’est une histoire qui va durer des milliers d’années”, déclara le président de l’Eglise Protestante sur la chaîne locale TNTV.

En effet, face aux exactions de la gouvernance française, piétinant la liberté et les droits de ses propres collectivités, l’Eglise prend position, telle que le prouve cette actualité du jour, relayée par le 20 minutes. Quelle en est la raison ?
Après avoir effectué 193 essais nucléaires, soit 15 essais de sécurité, 41 essais atmosphériques et 137 souterrains, entre 1966 et 1996 en Polynésie Française, entrainant une pollution déclenchant de nombreuses maladies, le peuple polynésien, majoritairement protestant et catholique, représenté par sa puissante Eglise protestante, crie à l’abus et porte plainte contre la France pour… Crime contre l’humanité. Pourtant l’état Français prit des mesures financières conséquentes. 150 millions d’euros est la somme de la dette nucléaire accordée par l’Etat à la fin 1996, mais tristement revisitée et constamment baissée, créant ainsi un ras-le-bol au sein des associations et organisations.

“C’est un crime contre l’humanité parce que les essais nucléaires français nous ont été imposés, il y a eu des morts, et il y aura encore les générations futures qui vont souffrir de ces essais nucléaires”, s’offusqua Oscar Temaru, l’un des principaux opposants aux essais nucléaires, à la presse locale.
Malheureusement, en résulte de ces essais insalubres, si l’on considère les propos du ministre Alain Juppé avouant que ces tests n’ont point été réalisés de manière “propre”, un enregistrement annuel de 540 cas de nouveaux cancers sur les 260 000 cas porteurs de pathologies “atypiques” ainsi qu’une multiplication par 4 de la mortalité infantile chez les anciens travailleurs de Mururoa, selon le constat de l’ancien délégué chargé des effets néfastes des essais pour le gouvernement. Rajoutons à ceci les propos du Père Auguste Uebe Carlson, s’exprimant sur France Info: “De plus en plus d’enfants, de plus en plus de familles, sont touchés par des cancers, des leucémies, des maladies de la thyroïde […] La Polynésie est un beau pays, un paradis mais il ne faut pas oublier que c’est un paradis empoisonné”.

Une affaire jugée historique, et plus que sérieuse. Le pays compte aller plus loin, irrité par le total mépris des indemnisations des victimes de maladies dites radio-induites, régulées par la Loi Morin décrétée en 2010. Celle-ci ne reconnaîtrait que 21 types de cancers, de plus, rajoute à son protocole des exigences pointilleuses et inégalitaires.
“Nous allons aller exposer notre division face aux Nations-Unies, je pense qu’il faut d’abord nous mettre tous d’accord, et nous serons alors plus forts”, déclara Gaston Flosse, ancien président autonomiste pourtant favorable aux essais lors de ses fonctions au pouvoir.

“Lève-toi, ô Dieu, juge la terre! Car toutes les nations t’appartiennent” [Psaumes 82: 8]. Ce verset définit clairement la situation de l’Eglise protestante de Polynésie, régie par l’autorité suprême céleste, sur terre, grâce aux codes des Saintes écritures, parole vivante du Dieu Puissant. Par sa miséricorde, lui seul est en mesure de redonner dignité, force, et rendre justice aux peuples opprimés, assujettis aux conséquences des blessures qui perdureront de génération en génération, s’il n’intervient.

“A celui qui vaincra, et qui gardera jusqu'à la fin mes oeuvres, je donnerai autorité sur les nations” [Apocalypse 2: 26]. Dans ces temps de la fin, la Polynésie fait alors exception face au visage terni et affaibli du christianisme en France et ailleurs. Effacée et exclue du sillage politique ou enjeux nationaux.
Nous ne pouvons que féliciter cette prise de position de la part de cette communauté chrétienne et résistante prête à se battre pour défendre les droits de sa patrie, en Christ. En prenant autorité et se positionnant en adversaire face au pouvoir des dirigeants politiques, eux-mêmes soumis aux règles des principautés ténébreuses, fervents défenseurs de l’élimination de la race humaine, créature du Père, et des valeurs de justice, l’église polynésienne lance un signal au monde. Le corps du Christ attaqué et affaibli ne l’est pas de toute part comme les médias s’évertuent à transmettre et divulguer. Au contraire, de vaillants guerriers sommeillent dans de nombreuses nations, attendant patiemment leur mise en service par l’Eternel pour faire resplendir sa gloire et rétablir sa justice, en cela, son règne.

Bien que cette actualité soit réconfortante pour les frères et soeurs dans le Seigneur, touchés par le courage des fidèles d’un autre bout de la terre, n’oublions pas de porter dans nos prières, les familles polynésiennes, les malades touchés par les effets destructeurs des essais nucléaires. Par cela, l’Eternel daignera-t-il faire de la Polynésie, un sujet de gloire, d’effroi et d’admiration dans toutes les nations de la terre par sa main puissante et par le pouvoir régénérateur et guérisseur inscrit dans les gênes du Seigneur Jésus-Christ. Ainsi, peut-être que le gouvernement français reverra à deux fois, l’application de ses décisions politiques méprisantes et bafouantes, dont il n’a aucune retenue à appliquer au sein de ses propres départements.

La Rédaction

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