Kim Burrell : Quand l’enfant chérie de l’Amérique devient la risée des médias!

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Chanteuse Gospel émérite, Kim Burrell, était jusqu’alors respectée et adulée par bon nombre d’Américains. Mais cette dernière, a vu sa cote de popularité chuter. La cause? Ce sermon : “Si quelqu'un dans la pièce, vit avec un esprit, d’alcool et d’homosexualité, qu’il prie Dieu de le libérer. Si vous jouez avec cela en 2017, vous en mourrez. Si vous jouez avec cela en 2017, dans la maison de Dieu vous en mourrez. Vous n’êtes pas venu pour m’entendre parler charnellement, je suis venue pour vous parler du péché,[…]”. Ce message était destiné aux fidèles de son Eglise (Love & Lyberty Church), située au Texas, pour les avertir du danger qu’ils encouraient s’ils pratiquaient ces péchés.

Tirée en épingle par les médias, la diffusion de l’enregistrement de son sermon, a été résumée par “les gays et les lesbiennes sont des pervers”. Propos qui n’ont fait qu’attiser la rancoeur, entre la chanteuse et la communauté LGBT, qui l’accuse maintenant d’homophobie. Pourtant ce type d’exhortation, n’est pas méconnu du grand public. Beaucoup, connaissent la position de l’Eglise face à cette question. En cela, toute cette agitation médiatique, n’a pas lieu d’être, d’autant plus que cette servante n’a fait que partager un message fondé sur les Saintes Ecritures. La question qui se pose, que cache vraiment cette polémique?

Jusqu’où devons-nous accepter le politiquement correct ?

S’attaquer à la question de l’homosexualité, c’est toucher un sujet sensible. Jouissant de nombreux droits, et d’une grande influence. Une maladresse à l’encontre de cette communauté peut coûter très cher. Kim Burrell, en fait l’amère expérience, malheureusement à ses dépens. Boycottée par plusieurs plateformes audiovisuelles. Elle est devenue en quelques semaines, ‘’la bête noire’’ dans le milieu Gospel. En pleine promotion, de son nouvel opus, c’est une publicité dont la chanteuse et pasteur se serait bien passé.

Cependant, s’il y a bien un fait que cette histoire met en évidence, c’est que dans cette société qui se veut de plus en plus tolérante, il n’est pas bon de dire ce que l’on pense, ou d’afficher un avis contraire à l’opinion générale. Apparu à la fin du XXème siècle, le terme “politiquement correct” désigne les euphémismes, ou les formulations de phrases jugées acceptables actuellement. Ce qui se résume par un contrôle du système de pensée, organisé par les médias et les politiques. Or, cette fidèle servante, ne s’est pas préoccupée de cet état d’esprit, prêchant la vérité plutôt que la compromission. Car, même si cette vidéo a été publiée à son insu, le pasteur n’a pas démenti les faits, et a même refusé de s’excuser. S’attirant les foudres de ses détracteurs.

Ses flèches enflammées ne sont que le résultat de ce sempiternel combat spirituel qui nous oppose à notre ennemi, et dont nous sommes vainqueurs. En proclamant la vérité, et en prêchant avec amour, elle a fini par irriter ceux dont l’apôtre Paul faisait référence dans le livre Saint :
“Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d'entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs,” [2 Timothée 4v.3]. Cette affaire nous démontre, qu’il est de nos jours, de bon ton, de taire la vérité plutôt que de la proclamer! Maintenir les gens dans l’ignorance c’est faire preuve de haine, Kim Burrell, a au contraire, fait preuve d’amour en partageant la vérité, quitte à heurter certains.

Une position ferme!

Malgré les fortes oppositions, et le peu de soutien dont fait l’objet cette ambassadrice du Christ; elle continue de répondre à ses accusateurs via des vidéos, en leur expliquant avec amour qu’elle aime les homosexuels mais hait le péché, tout comme notre Créateur. Message qui visiblement n’est pas parvenu, à la célèbre journaliste, Ellen DeGeneres, qui a retiré l’invitation de la chanteuse à se produire dans son show télévisé, cette dernière ayant refusé de s’excuser. Des radios, ont également suivi le mouvement en refusant de recevoir l’artiste dans leurs locaux.

Plus étonnant, la célèbre cérémonie annuelle qui récompense les artistes gospels, organisée par la BMI (Broadcast Music Incorporated), a fait savoir à l’artiste qu’elle n’était plus la bienvenue, à cause de ses propos jugés offensants, et à l’opposé de leur vision. “[…] Étant donné la controverse entourant cette année, l’honorée Kim Burrell, nous lui avons demandé de ne pas participer à la cérémonie pour permettre aux téléspectateurs de se concentrer sur les auteurs-compositeurs et leur musique. BMI a été fondé il y a plus de 76 ans avec une politique de porte ouverte. Celle d’accueillir, des auteurs-compositeurs à travers tous les genres, et que le même esprit de tolérance, de diversité et d’inclusivité continue aujourd’hui.”

Curieux discours, de la part d’une telle dénomination, qui dans cette catégorie “gospel” est censée récompenser des artistes, mais surtout des serviteurs de Dieu. Rappelons que “Gospel signifie Evangile’’. Peut-être sommes-nous face à un simple terme utilisé par une délégation pour définir un genre musical dépourvu de sens et de spiritualité. Car, qui peut mieux soutenir cette artiste, si ce ne sont des personnes de sa communauté, et qui comme elle, font du Gospel en défendant l’Evangile? À croire cette déclaration ce n’est pas le lot de tous! Certains chrétiens auraient-ils franchi la barrière en se mettant du côté de l’opinion publique? Nous vous laissons répondre à cette question.

Une chose est certaine, notre Seigneur Jésus-Christ n’a pas usé de ce stratagème, face aux scribes et aux pharisiens, qui étaient des docteurs de la Loi. Il est allé à l’encontre des idées et des opinions de l’époque. C’est ainsi qu’aujourd’hui nous pouvons jouir des bienfaits de sa Parole. Cette réflexion est à prendre dans toute sa profondeur, car il est question de démontrer aux yeux de tous, que notre identité est précieuse. D'elle découlent nos valeurs, qui ne peuvent en aucun cas être compromises. Les Ecritures nous enseignent si le monde ne nous accepte pas “[…] Sortez du milieu d'eux, Et séparez-vous, dit le Seigneur; Ne touchez pas à ce qui est impur, Et je vous accueillerai” [2 Corinthiens 6:17]. Soutenons, cette servante dans la prière afin que son ministère n’en pâtisse pas. Prions également, pour les serviteurs, qui de par le monde sont persécutés, et victimes de fausses accusations, à cause de leur foi!

La Rédaction

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