«Je suis reconnaissant et fier de pouvoir servir mon Dieu avec le don qu'il m'a offert»

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

Tout le monde va craquer pour «Eternel». C'est trop beau !

Ne demandez pas à Marc Tissot comment il va. Heureux comme lui n'existe pas en ce moment. Il est en effet la surprise et l'événement. Son album «Eternel» est prêt à être largué sur le marché. Dans les coulisses il plaît énormément au public. La critique devançant le public crie déjà au chef d'œuvre. Tous ceux qui ont eu le privilège de l'écouter, «Havila» serait une belle œuvre. Musique riche et savamment dosée. Texte enthousiaste et animé. L'auteur dédie ce véritable hymne au Saint Esprit et aux chrétiens du monde entier et assure que cet album distribue des bénédictions. «Havila» signifie au demeurant Amour. En attendant sa sortie, Frère Marc livre à chaud à ArtistesPress ses émotions et ses impressions.

Bonjour Frère Marc, comment allez-vous ? Actuellement en pleine promotion de votre nouvel album fraichement sur le marché, nous souhaiterions vous poser quelques questions brûlant dans le cœur de nos internautes. Commençons dans ce cas !

- Premièrement je tiens à vous remercier tout particulièrement de l'intérêt que vous portez à mon travail en Christ ; et oui je vais très bien, grâce à Dieu!

Quel est le message phare de votre album ?

- Tout l'album est centré sur Jésus, celui qui était, qui est et qui vient.

S'adresse-t-il à un public païen ou chrétien ?

- Le terme païen me dérange. Il a, à mon avis, une connotation négative qui tend à créer un fossé entre les individus. Je pense que Jésus n'a pas ce type de regard sur nous. Le message qui m'a été donné de proclamer à travers cet album s'adresse à qui veut l'entendre, à ceux qui désirent l'écouter ! «Que celui qui a des oreilles pour entendre entende.»

Quel message communiquez-vous aux païens ? Et quel message pour les chrétiens ?

- C'est le même pour tous: Dieu est grand, Dieu vous aime, il connaît les projets qu'il forme pour vous, des projets de paix et non de malheur, afin de vous donner un avenir et de l'espérance (Jr 29.11). Bien sûr, un chrétien est déjà habitué à ce langage, mais parfois il a besoin d'être motivé à continuer La marche. Les paroles que je chante sont des paroles d'encouragements, de réflexions et d'amour à notre Dieu. Autrement, une personne qui ne connaît pas Jésus, qui n'a pas encore ouvert à Celui qui frappe la porte de son cœur pourrait peut-être, en entendant cet album, faire l'expérience de cette rencontre qui j'en suis certain changerait sa vie.

Quelle est la signification du titre de votre album «HAVILA» ? Pourquoi l'avoir choisi ?

- Le titre de mon album est Eternel. Je me présente sous la bannière de Havila. Havila est une région de l'Eden. Une région qui abonde des bénédictions du Créateur. Oui, Havila c'est vraiment l'abondance, non pas matérielle, mais spirituelle: «Du pays d'Eden sortait un fleuve qui arrosait le jardin. De là, il se divisait en quatre bras. Le nom de l'un était Pishôn: il contourne tout le pays de Havila au sol gorgé d'or, un or d'excellente qualité. On trouve aussi dans cette contrée de l'ambre parfumée et la pierre précieuse appelée onyx.» (Gén. 2.10-12). L'eau dans le langage biblique caractérise l'Esprit. L'or s'apparente à la purification, c'est aussi l'avenue principale de la Nouvelle Jérusalem (Ap 21.21). L'ambre (bdellium) fait référence à la manne (Nb 11.7), mais comme Jésus l'a dit lui-même: «L'homme n'a pas seulement besoin de pain pour vivre, mais aussi de toute Parole que Dieu prononce» (Mt 4.4). Et pour finir l'onyx se retrouve parmi onze autres pierres précieuses gravées aux noms des Douze fils d'Israël, sertie sur le pectoral du grand prêtre (Ex 28.20,21). L'Esprit, la purification, la Parole, le grand-prêtre sont en références directes avec Jésus-Christ. Voilà pourquoi j'ai choisi ce nom.

Comment vous êtes-vous préparé à l'élaboration de cet album ?

- Par la prière car il est écrit: «L'Eternel exauce mes supplications, l'Eternel accueille ma prière.» (Ps 6.10). Avec ma femme, Rosilane, à qui je dédie le dernier morceau de l'album (Ma Joie), nous avons prié durant quarante jours pour que Dieu prépare le chemin, prépare les cœurs à recevoir ces chants. Qu'il mette à part tous les intervenants: musiciens, studios, graphisme, pressage, médias (dont vous faites maintenant partie par la volonté de Dieu). Tous les matins nous nous levions à cinq heures. Nous commencions chacun par une prière d'invocation puis par la lecture de Psaumes et de différents passages de la Parole étant liés à ce projet, pour finir avec une prière de gratitude.

Avez-vous collaboré avec d'autres artistes ?

- Au départ, cet album devait être enregistré avec un groupe: basse, batterie, guitares, etc.. Mais au final, mes amis ne se sentant pas l'âme de porter le message évangélique ont renoncé. Du coup, je me suis retrouvé seul sur ce projet. J'avoue avoir douté de mes capacités artistiques et techniques. La collaboration la plus forte sur ce CD est avec Yvan, l'ingénieur du son, un ami. Doté d'un bel esprit, une belle personnalité et beaucoup de talents. Le plus significatif est son sens de l'écoute sans bien sûr oublier son enthousiasme à toute épreuve. Les percussions: batteries, maracas, tambourin, eggs-shaker, sont de lui. Il a même fait quelques voix ainsi que la prise d'orgue Hammond sur Jésus-Christ … On a vécu de grands moments de partage au Kitchen Studio, son studio. Dans l'ordre, Marie et Béatrice font les chœurs sur Eternel, Béa fait aussi les cordes (violon) sur ce morceau. Un beau coup d'archet et de très belles voix au service du Seigneur. Marc André est violoncelliste ; il joue sur Viens et Eternel. Nous sommes membres de la même église. Il a quarante ans de musique derrière lui et plusieurs disques à son actif, mais c'est la première fois qu'il prenait part à un projet tel que celui-ci: plus «libre» c.-à-d. sans partitions (sur Eternel en tout cas). Pas évident, mais il l'a fait en y mettant son cœur. Pour Viens, Marc-André à écrit et interprété la partition ; magnifique! Ketsia et Hans font partie de la grande Famille. Ils font les chœurs sur Prêts. Hans fait la basse sur Jésus-Christ et Dans Nos Cœurs. Quand le premier bassiste s'est désisté, je me suis retrouvé comme orphelin. J'ai donc parlé à mon Père qui est dans les cieux en lui demandant de m'orienter vers un bassiste qui était prêt à porter le message, sans crainte des «quand dira-t-on», mais surtout qu'il me réponde avec promptitude et sans équivoque. Dieu a pourvu. Ketsia, son épouse, malgré son organe vocal amoindri par l'hiver rigoureux de nos régions, s'est impliquée à fond sur les prises de Prêts. Elle est comme ça: vraie. Olivier U, c'est aussi dans le froid de l'hiver, en pleine bise, devant son magasin de musique que s'est décidée notre collaboration. Sur J'Apprends, il joue de la mandoline et sur Prêts de la guitare hawaïenne… je craque, c'est trop beau! Sans oublier Greg N. qui a réalisé tout le graphisme de l'album. Il a super bien saisi ce que je voulais. Je suis très heureux du résultat. Il y a Laurent avec qui j'ai fait les prises de Que Ferons-Nous? Belle rencontre. Olivier R, un frère et ami qui à m'a prêté son talent naissant de photographe. Greg D. qui a fait un très beau travail de mastering. Une belle rencontre aussi. Vraiment, je les remercie toutes et tous du fond du cœur de m'avoir mis à disposition leur temps, leurs talents et leur amitié, que Dieu les bénisse abondamment. Et pour finir, le Saint-Esprit nous a précédé, nous a secondé, il m'a ouvert la «voix.»

Est-ce votre premier enregistrement en studio ?

- Par le passé j'ai enregistré une démo de quatre titres et une autre qui en contient cinq. C'était avec mes deux premiers groupes.

Avez-vous rencontré des difficultés ?

- Quelques-unes. Fin 2010 je commençais à «maquetter» certains morceaux avec les artistes qui devaient réaliser Eternel, mais ils n'ont pas suivi. Mai 2011, suite à une deuxième opération de l'épaule droite, j'ai été terrassé par six crises d'embolies pulmonaires (centrales et massives). Vingt quatre heures en enfer. S'en est suivie une guérison miraculeuse, gloire à Dieu, mais une hospitalisation d'un mois où j'ai du réapprendre à marcher, à respirer et à me sevrer de la morphine reçue à haute dose pour pallier à mon état… J'en ai rencontré d'autres, mais je préfère citer les bénédictions. Par exemple, quand je manquai d'argent pour terminer l'œuvre que Dieu a mise entre mes mains: deux personnes qui me sont chères (je ne peux les nommer) m'ont fraternellement offert une certaine somme pour pouvoir continuer à avancer dans ce projet. Dieu les connaît, qu'ils soient bénis.

Quel regard portez-vous sur cette œuvre ?

- C'est plus un sentiment de reconnaissance et de fierté qu'une opinion. Je suis reconnaissant et fier de pouvoir servir mon Dieu avec le don qu'il m'a offert.

Qu'attendez-vous de cet album ?

Qu'attendons-nous d'un enfant? Qu'il grandisse, qu'il mûrisse, qu'il porte du fruit, qu'il se multiplie. D'une certaine manière c'est un peu pareil avec mon album, mais au-delà de mes attentes personnelles, le principal à mon cœur, c'est que le Nom de Dieu en soit glorifié!

Par Yannick NILA

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