Hermann Boya, par le Slam il évangélise les peuples

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Une exhortation écrite par Yannick NILA

La culture lifestyle évangélique francophone ne cesse de s’enrichir. Ce qui en témoigne l’univers musical chrétien. Ces félibres s’expriment de mille et une façons. Ainsi, nous vous présentons un talent, un artiste du Christ, qui ne vous est certainement point inconnu, Hermann Boya, le Slameur du Seigneur.

“Savez-vous que je n’ai jamais eu une vie de prière - Eh bin parce que depuis l’enfance - J’ai fais alliance avec la bière - Inutile de me parler de la foi - C’est moi-même qui est interdit “Saint esprit” chez moi - Oh oui je sais - Je sais que c’est impoli - Mais seulement tu vois - Je ne veux plus vivre dans l’hypocrisie”, slame Hermann dans son titre confession intime Je regrette.

Un morceau fort en émotion. Dans lequel nous avons l’occasion d’en savoir plus sur sa personne, son histoire chaotique, sans le Christ du moins. L’artiste se livre, énumère ses erreurs, ses fautes et ses regrets. Sans avoir froid aux yeux, l’artiste fait des révélations choquantes, pour interpeler son auditoire crédule et incrédule. Afin de réveiller toute conscience éteinte et toute âme se refusant à rejoindre le Christ pour cause de culpabilité. Comme l’avoue Hermann au travers de ses textes, certains chrétiens aujourd’hui convertis, sont allés très loin dans le délit, à l’égard des évangiles.

“La liste est longue et j’ai honte - Désolé je suis complètement chaos - De toute ma vie chrétienne je n’ai jamais fait un seul jour de jeûne - Je suis une coquille vide et Satan se fout de ma gueule.”

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Nous sommes nombreux sur cette terre à être des coquilles vides. Mais après avoir pris position pour le Christ, vu naître en nous par le Saint-Esprit, cette ferme assurance que sans Jésus-Christ nous ne sommes rien; le constat est tout aussi triste. Elles sont des milliers, ces âmes choisies et élues, tombant des nues, en entrant dans l’Eglise du Seigneur. Face au monde qui s’enracine dans l’église, Hermann, ancien mondain adepte des pratiques occultes et affranchi par la vérité, retentit la sonnette d’alarme.
“Miroir”, produit et distribué par Yeshua Production est le nom de son premier album, sorti en 2009. Une belle oeuvre mélodieuse, dont les récits inégalés se comparent facilement à un livre ouvert d’où s’envolent des mots intimes, décadents, transcendants, bouleversants. Il parle de son enfance, sa rencontre divine, ses péchés, sa désillusion face à l’église qui s’incline, perd sa vitalité. Sa conversion, ce jour où tout a basculé et sa nouvelle vie en Christ.

“Bien-aimé telle est la vie chrétienne que j’ai toujours menée - Mais j’ai commencé à regretter le jour où je me suis posé une seule question - Si je mourrais dans cet état - Serai-je digne du pardon du Christ ? -Je crois que non - C'est pourquoi bien-aimé - Je confesse tous les péchés ci-dessus énumérés - Je suis bardé de diplômes de projets mais c’est moi qui ai toujours faim” 

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Quelle ironie. En effet, ivoirien d’origine, Hermann Boya est un véritable artiste polyvalent. En plus d’être un économiste passionné d'art, il serait comédien et metteur en scène diplômé de l'Ecole Nationale de Théâtre et de Danse de Côte d’Ivoire, précise Musik Paradise.
Aujourd’hui étant dorénavant un envoyé de Dieu, le disciple poète utilise son vécu, son triste bilan pour dénoncer les conséquences du péché, d’une vie sans Jésus-Christ. Son message ultime: L’appel à la repentance. Seule solution pour le salut des incroyants et également des enfants de Dieu enchainés, emprisonnés et aveuglés, empruntant dans leur inconscience ou en toute conscience le chemin menant à la mort.

“J’en prends aujourd'hui à témoin contre vous le ciel et la terre: j'ai mis devant toi la vie et la mort, la bénédiction et la malédiction. Choisis la vie, afin que tu vives, toi et ta postérité, pour aimer l'Eternel, ton Dieu, pour obéir à sa voix, et pour t'attacher à lui: car de cela dépendent ta vie et la prolongation de tes jours…” [Deutéronome 30 v. 19-20]
Ainsi pour contrer les plans sataniques contre les créatures de Dieu, le Slameur propage le pouvoir réparateur de l’évangile. Il se produit ou Dieu l’envoie. Cherchant à atteindre les limites de la terre pour faire partager son art évangélique, l’artiste se produit dans des églises, événements et festivals pour étendre le message de la bonne nouvelle, mais aussi ressaisir le corps du Christ, par ses révélations et son témoignage vivant.

Amoureux des mots, des verbes, des textes réfléchis et revendicateurs, des expressions poétiques et archaïques, cet album ne vous laissera indifférent lors de son écoute. D’autant plus, son bijou musical exprime une inspiration divine pour l’édification du corps du Christ. Un projet audacieux où s’entend la conscience d’un homme pertinent, sensible à l’harmonie des sons et des rythmes. Des mélodies délectantes où s’animent des mots parfois crus, créant une atmosphère musicale décadente, surprenante. Sa musique titille nos oreilles, captive et retient l’attention. Que Dieu bénisse son serviteur et que son art faisant jongler les lexies, gagne les adeptes du slam, un univers qui compte encore peu de serviteurs du Christ pour entamer la moisson de ce terrain musical non conquis.

La Rédaction

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