Une exhortation écrite par Yannick NILA

Game Of Thrones, la saga de l’écrivain George R. R. Martin, surnommée la « Série du siècle » par ses fans, diffusée sur la chaine américaine HBO, réunit à chacune de ses diffusions et rediffusions des millions de téléspectateurs à travers le globe. Dans un style fantastique, la série en serait pourtant bien loin, se détachant du lot de programmes télé et grands films du même genre.

En effet, toute l’intrigue du scénario résiderait en réalité sur les vices à outrance des familles royales divisées en Sept Royaumes, cherchant des stratégies pour siéger sur le Trône de Fer. Trône à la tête des royaumes. Ainsi, tous les coups de crasse sont permis. Meurtres et massacres, alliances et trahisons, complots et autres vices s’enchainent dans un monde médiéval où le système sociétal se rapproche étrangement du nôtre. Une série d’un grand modernisme, étudiée pour convaincre un large public. Une série définie par sa complexité décrite dans son univers tiraillé entre fantastique, magie, surnaturel, réalité politiques, etc. Tout cela, dans une société extrêmement inégalitaire. Une population paysanne, aristocratique et royale vivant entre la peur des rumeurs de menace d’attaque provenant de l’extérieur du Mur. Cette barrière très impressionnante, séparant les Royaumes… du reste du monde où habiteraient les Marcheurs Blancs, sortes de Zombis et une classe pauvre considérée comme hors la loi. Deux peuples, véritables menaces pour la destruction des royaumes. Des menaces qui ne semblent guère inquiéter ces monarchies, concentrées sur de multiples élaborations de plans macabres afin d’acquérir pouvoir, reconnaissance et domination.

Pourtant dans ce mélange surprenant, ressort un aspect qui s’avère unanime pour tous les analystes, le pouvoir des croyances divines. Chaque royaume ayant son emblème et sa divinité, certaines caractéristiques nous rapprochent étrangement du trait chrétien et du pouvoir de la Sainte Trinité, le Père, le Fils et le Saint Esprit.
« Les adeptes célèbrent sept divinités : le Père, la Mère, l’Aïeule, le Guerrier, le Ferrant, la Jouvencelle et l’Étranger. Mais ce ne sont que les sept aspects d’une divinité unique. Une ressemblance frappante avec la Trinité chrétienne. Comme dans le christianisme, la religion fait appel à la notion d’immortalité de l’âme. L’Étranger guide les morts auprès du Père qui jugera de leur accession à la béatitude éternelle ou à l’un des sept enfers. La Mère, symbole de la maternité, est aussi le symbole de la piété, de la miséricorde et de la compassion. À s’y méprendre avec la Vierge Marie. », publiait Le Monde des Religions dans un article intitulé « La religion en force dans Game of Thrones ».

En effet, il est connu que les grands films genres fantastiques et mystiques exemple Le monde de Narnia, le Seigneur des anneaux et autres, piocheraient leurs inspirations dans les écritures saintes pour rendre encore plus crédibles, enrichissantes, instruisantes, leurs histoires. Rien de nouveau sous le soleil. Vient alors notre actualité du jour. Pour les adeptes de la série, la fin tragique du dernier épisode de la saison 5, créa des émois sans précédent. Il s’agit du meurtre de Jon Snow, poignardé 50 fois, inacceptable pour les fans du monde entier. Ainsi pour son glorieux retour, celui-ci sera ressuscité par une prière dite par un personnage nommé Melisandre. Une prière en langue Valyrian, un des patois de la série. Pourquoi tant de pour parler autour de cette prière ? Certains fans curieux auraient entrepris sa traduction. Incantation, celle-ci est assez interpellante pour les croyants.
« yhys oñoso jehikagon Aeksiot epi, se gis hen syndrorro jemagon. » voudrait dire « Nous demandons au Seigneur de faire briller sa lumière, et de guider une âme en dehors des ténèbres ». La suite étant « Zyhys perzys stepagon Aeksio Oño jorepi, se morghultas lys qelitsos sikagon » signifiant « Nous prions le Seigneur de partager son feu, et d'allumer une bougie qui s'est éteinte. »

Bien entendu, il est irrécusable que les producteurs se refusera à toute forme d’apologie du christianisme. Cependant ces derniers semblent s’être inspirés de réelles prières invoquant le premier ressuscité des morts, tenant dans sa main, depuis sa sortie triomphante, les clés du séjour des morts, Jésus-Christ.
« Toute Ecriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne oeuvre » [2 Timothée 3:16].

Cette écriture divine et son message universel, trouverait largement sa place dans la réalisation de scripts et scénarios des plus grandes productions hollywoodiennes. Ainsi la Sainte Parole présente au commencement du monde et à la fin de toute chose, témoigne de son caractère indispensable et omniprésente, et de sa suprématie pour sa capacité à résumer le passé de l’humanité, son présent, et son futur, tous siècles confondus. Plus qu’un livre spirituel, il s’agit d’un guide aux écrits vivifiants, revigorant toute âme affaiblie, abattue, en quête de réponse. Nous l’avons tous constaté, la Bible et ses récits servent d’inspiration pour des artistes, même profanes ou aux croyances plus que douteuses. Utilisée à bon escient, la Parole de Dieu enrichira la créativité de tout artiste en panne d’inspiration. Et ce, bien que cette série à succès cartonne dans le monde entier, elle ne semble toutefois pas spirituellement instructive et nourrissante intérieurement, bien au contraire.
Car rappelons-nous, « Et quoi que vous fassiez, en parole ou en oeuvre, faites tout au nom du Seigneur Jésus, en rendant par lui des actions de grâces à Dieu le Père. » [Colossiens 3:17].

La Rédaction

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